La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

dimanche 30 décembre 2018

Effet paradoxal de la liberté

En société, est-ce un motif louable, honorable et, surtout, collectif, de se battre pour la liberté ?

Il est vain de chercher la liberté au sein d’une foule évoluant dans un labyrinthe
où toutes les sorties sont redirigées vers ce labyrinthe.

samedi 29 décembre 2018

Qui mal y pense, juge

Un Système (gouvernement, administration, justice et polices,
ordre des médecins, etc.) doit être pensé pour l’humain,
pour favoriser sa responsabilité et aussi, son épanouissement tant personnel
que social et ce, quels que soient ses classe sociale et niveau de vie
et couleur de peau et religion et autre considération arbitraire.

mardi 25 décembre 2018

Vous reprendrez bien une dose de haine ?

Plus on a laissé la haine se cristalliser dans le sentiment
et plus on en devient accro, toxico-dépendant.

Addiction à des "plaisirs" déments et malsains
comme de jouir du malheur d’autrui, de sa peine, de ses souffrances ;
comme se croire puissant de mépriser et avilir les affaiblis
(sinon, comment se sentir supérieur ?), etc.

dimanche 23 décembre 2018

Ténébrement vôtre

Imaginons un instant l’humain tel un être de lumière.
Les ténèbres sont déployées tout autour de lui, de chacun.
Et il existe dans les ténèbres, autour de chacun,
d’autres foyers et faisceaux de lumière,
plus ou moins scintillants.

vendredi 21 décembre 2018

Des démons

« Démon » n’est qu’un mot, à associer, relier, avec le mot « mal »
ou encore, avec des qualificatifs tels que « mauvais » et « malsain ».

Se rappeler le sage conseil de Lao Tseu : « (...) comprendre au-delà des mots. »

Que je sache, les démons n’ont rien à voir avec la démonologie biblique
dont l’organigramme place le diable à son sommet.
Tout cela est mythe semblant servir notamment à nous faire accepter la hiérarchie
(dans le camp opposé, on retrouve cet échelonnement avec les anges, archanges, etc.)
Néanmoins, les mythes s’inspiraient de la Réalité. Ils en expriment quelque chose.
Et les premiers écrits ont été fortement imprégnés des connaissances transmises oralement.

mercredi 19 décembre 2018

Référendumm

Aux français préconisant le « Référendum »,
voici un exemple d’une votation à effet indésirable
provenant de Suisse, les experts « es référendum » :

lundi 17 décembre 2018

Sans idée, un avenir

Selon mon observation, ce qui cloche avec les « gilets jaunes »
intervient lorsqu’on leur demande : « que proposez-vous ? »

dimanche 16 décembre 2018

samedi 15 décembre 2018

A comme...

Anarchie

Chaos

L’impact de ces deux mots dépend de ce que chacun y met,
y projette notamment comme peur, angoisse, terreur.
Par exemple : si en entendant le mot « anarchie »
nous vient l’image et des idées de zombies nous assaillant,
c’est effrayant et, instinctivement, on se refuse à cette idée. Ce qui est normal.

Désordre est synonyme de chaos et d’anarchie.
Vulgairement, c’est le bordel.
Désordre et bordel, on peut les entendre car on y projette moins d’horreur.

Selon les experts spécialistes es tout, notre monde a été créé à partir d’un Bigbang.
On peut imaginer sans peine, ni se tromper, que ce dut être un sacré foutoir.

vendredi 14 décembre 2018

Meilleur veut

Il est faux de prétendre que nous n’avons plus de valeur ni tradition.
La preuve : le mois de décembre, les guirlandes clignotantes,
les boules irisées si jolies, les Père Noël, l’excès de bouffe, les gastro., etc.

Nous entrons dans la période annuelle capitale
venant clore douze mois capitalisés,
sous un régime de capitalistes décomplexés.
Et la plupart, masse laborieuse,
de préparer le moment capital de la grande fête du Capital.

jeudi 13 décembre 2018

Mon élan, ma destinée

Questionnement d’Hermann Hesse, dans son roman Demian :
Je ne voulais qu’essayer de vivre ce qui voulait spontanément surgir de moi.
Pourquoi était-ce si difficile ?

Voilà comment H. Hesse explique cette difficulté d’être soi-même :
La plupart des hommes ne vivent d’une façon aussi irréelle
que parce qu’ils prennent des images extérieures pour la réalité
et ne permettent jamais à leur propre monde intérieur de s’exprimer.
(…)

mercredi 12 décembre 2018

Éternels perdants

Oyez, oyez, Gentes Dames et Sensibles Messieurs,

Il est une chose contre laquelle les "supérieurs" restent impuissants :
toujours l’Amour l’emporte.

mardi 11 décembre 2018

Esprits contraints

Voici quelques extraits du roman Demian de Hermann Hesse.

Il s’agit de tenir compte de la date de la première parution de ce roman : 1919.
H. Hesse l’a donc écrit avant ou durant la première guerre mondiale (1914-18).
Cela remonte maintenant à une centaine d’années !
Je rappelle qu’après la parution de Demian, il y a eu la seconde guerre mondiale (1939-45),
ce qui fut un écroulement, un effondrement (comme annoncé dans le roman).

Il est étonnant de constater que les réflexions de l’auteur pourraient être tout à fait actuelles !

vendredi 7 décembre 2018

Une seule humanité

J'viens de découvrir cette chanson de la surprenante Keny Arkana.
Belles paroles, vibrant justes, et le clip est chouette...



jeudi 6 décembre 2018

Diable en tête

Vingt-deux images forment l’ensemble des arcanes majeurs du Tarot.

Des 22 images, nommées « arcanes »,
l’une peut être mise de côté puisque aucun nombre n’y est inscrit.

mardi 4 décembre 2018

"Science" de l'économie

Voilà la raison pour laquelle notamment les dauphins sont plus intelligents que nous,
et qu’ils utilisent mieux leur intelligence que nous :
le pouvoir que procure l’argent, en ce Système
– comme courir tout le jour après l’argent,
comme se projeter, investir et économiser, jusqu’en 2050 au minimum –,
nous abrutit les neurones et cimente les artères du cœur, devenu béton armé.

lundi 3 décembre 2018

L'instant de vie

Le jeu de la philosophie et de la science occidentales
était de capturer la nature à l’intérieur d’un filet de mots et de nombres,
et qu’il y avait grand danger à ce que nous confondions ce filet avec la réalité.
Les idées sont dans la tête, alors que les herbes sont dans les champs !
– Alan Watts

Sens externes à mobiliser autant que les sens internes.
Sentir (voir non seulement avec les yeux mais aussi avec la sensibilité) et ressentir,
en prêtant le moins possible d’attention aux pensées.
Ne réfléchir que lorsque nécessaire.
Écouter les résonances,
ainsi que l’intuition.

samedi 1 décembre 2018

L'embrouille du Verbe

Voici ce qu'a écrit Carl G. Jung au sujet de notre vénération du Verbe :
(...) Tout se passe comme si personne n'avait remarqué que l'adoration divine du Verbe,
nécessaire à une certaine phase historique du développement de l'esprit,
comporte un redoutable revers de médaille.
(...)

La croyance dans le Verbe devient une croyance dans le mot,
mot qui se transforme en un infernal slogan susceptible et capable
de toutes les escroqueries
.
(...) 

Le citoyen est dupé, les maquignonnages politiques,
les marchandages et les compromis se nouent en chaîne
et l'enflure du mensonge atteint des proportions que le monde n'a jamais connues.

jeudi 29 novembre 2018

Le profit de s'écouter

Notre corps est magnifiquement conçu,
perfection que son fonctionnement.
Les "choses" s’y règlent toutes seules, d’elles-mêmes,
pour autant qu’on n’y fasse pas obstruction,
par exemple en idéalisant un corps différent ;
et pour autant qu’on en prenne soin (bien manger et boire, sans excès,
se laver, se reposer, s’écouter, respecter son rythme, marcher, etc.)
Cependant, le plus souvent, nous empêchons l’écoulement naturel des choses,
de la même façon que nous construisons des barrages partout dans le monde.

mardi 27 novembre 2018

Jouer à assembler

Jeu vital des oppositions

Tout désir produit, automatiquement, son contraire ;
et ce, que le désir reste au niveau mental, inhibé,
ou qu’il soit agi à l’extérieur, dans le monde.

La production des opposés s’effectue comme pour une photographie
qui n’existe et ne se révèle qu’à partir d'un négatif.

dimanche 25 novembre 2018

Satellitons autour des USA

À Papa Influence,
au Modèle suprême de référence,
à la Nation des nations nous rendant jaloux, envieux.

Les américains (pas tous, hein) n'ont pas une âme mais une ârme*.
Ils n'agissent pas à l'esprit, mais laissent prix.

Âmes de ricains
Arméricains
Americains

Amer, rit Caïn
Âme mérite Caïn
Âmes mes rites de Caïn

Yes, Europe, fuck you fun, definitly.
 



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Note
* Ârme est un jeu de mots racketté à Cres Lab.

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vendredi 23 novembre 2018

Ère de la honte

En préambule, un commentaire sur l’actualité française du jour :
on dirait bien que ça commence à chauffer vraiment !
Aïe, va falloir s’occuper des cactus, ouïlle.



Il y a peu,
j’ai entendu à la radio que la littérature africaine est peu publiée dans les pays occidentaux.
Après y avoir réfléchi, je me rends compte qu’effectivement j’ai peu lu d’auteur africain.

Pour quelles raisons cette littérature manque dans nos librairies ?

Honneur à un écrivain à la peau noire : Ahmadou Kourouma,
né en Côte-d’Ivoire, vivant au Togo lorsqu’il a écrit un roman paru en 1990
intitulé Monné, outrages et défis (éditions du Seuil).

mercredi 21 novembre 2018

En sortir

Il se pourrait que le symbole du labyrinthe soit à relier avec la psyché,
plus particulièrement avec la cérébralité – l’activité mentale, intellectuelle.

Le créateur du labyrinthe serait... notre tête pensante.

mardi 20 novembre 2018

Volonté ou contrainte

La pire chose qu’on puisse faire subir à un être humain,
nous le savons tous, depuis longtemps,
consiste à l’enfermer contre son gré,
par exemple en prison ou dans un hôpital psychiatrique.

Une autre condamnation, tout aussi terrible que l’enfermement,
est le rejet (d’une famille, d’une communauté, etc.)

samedi 17 novembre 2018

Marcher sur Vénus

L’Amour ?
On en est tellement loin.

Penser à l’Amour est comme s’imaginer marcher sur Vénus.

jeudi 15 novembre 2018

L'âme et l'esprit

Distinguer l’âme de l’esprit

Tentons de mieux cerner les vagues notions d’âme et d’esprit car,
en littérature, l’âme et l’esprit sont le plus souvent utilisés tels des synonymes,
ce qui m'apparaît troublant, faux.

mercredi 14 novembre 2018

Solidarité, appel mondial

Appel pour une journée de résistance simultanée, sans frontières
Publié le 13 novembre 2018 ici.



« Un appel sans frontières vient d’être lancé par Rouvikonas, en Grèce,
et des compagnons de luttes de plusieurs régions du monde.

‒ Pour une journée de résistance simultanée, sans frontières, le 10 décembre 2018
contre le durcissement du capitalisme et de la société autoritaire ‒

lundi 12 novembre 2018

Virginité et souillures

Un couple de parents, à son insu,
étant pris lui-même dans et par les exigences du Système,
favorise à la fois le développement de leur(s) enfant, de sa personnalité,
et à la fois participe activement à sa dissociation intérieure, psychique, soit :
à la division de son âme en deux parts opposées (c'est une façon de dire).

Il est question d'une dissociation entre ce à quoi aspire la nature de son essence (à l'enfant)
et entre l'exigence de devoir devenir un gentil enfant obéissant et doué à l'école,
qui apprend à façonner et diriger son élan selon les attentes de ses parents
et de la grande Famille sociale.

samedi 10 novembre 2018

Aller au-devant de soi

Quelle est la pire violence, selon vous ?

À mon avis,
celle d’agir, d’aller, à l’encontre de soi-même.

jeudi 8 novembre 2018

Système hors relation

Certaines choses sont bonnes à répéter
afin de ne pas perdre de vue le fond,
et de rester centré sur l’essentiel.


Tout est relation.
Tout est en relation.
Interactivité entre tout.
 
L’ensemble interagit avec chaque partie, même infime.

lundi 5 novembre 2018

Non-violence, tant que possible

Sans chercher ni vouloir le conflit, pouvant aboutir à un combat,
il s’agit également de ne pas l’éviter ni de le nier.

L’esprit, l’élan à saisir dans ce propos,
est le même que lorsque l’on se confronte à un problème :
il faut chercher à le résoudre au plus vite,
et non pas l’enfouir sous le tapis.

vendredi 2 novembre 2018

Solidarité mondiale

Essai

Postulat :
l’humain ne se mobilise vraiment et complètement – il ne se dépasse lui-même –
que lorsqu’il est acculé, coincé dans une impasse contre un mur, par exemple.

"Bonne" nouvelle :
en ce moment, le monde des humains
– ne se voulant que rationnel et contrôlable –
se fracasse contre des murs affichant des excès en tous genres.

mardi 30 octobre 2018

Un souffle en songe

Avec l’amicale, spontanée et inattendue participation de M V Lucette.
Merci à elle.


Tsssssssss…

Étouffer
Se sentir contraint
Pressurisé de toute part
Empêché de respirer,
de donner.

Partager
Recevoir
Inspirer
Empêché d’être.
Apprendre à être ensemble
Expirer ensemble, inspirer ensemble…

lundi 29 octobre 2018

Tour de manège désenchanté

Et l’histoire se répète, inlassablement.
Et les erreurs se répètent, inexorablement.
Et le sang coule et coulera, inéluctablement.

Et les gens veulent de l’autorité, de la discipline et de la sécurité,
alors ils choisissent les pires figures politiques : ceux-qui-prennent,
ceux-qui-obtiennent-sous-la-menace-des-armes-et-de-la-corruption,
ceux-qui-ne-défendent-que-leurs-propres-intérêts,
ceux-qui-ont-trop-et-qui-en-veulent-davantage,
quitte à anéantir la planète.

samedi 27 octobre 2018

Tout se résout en soi-même

À Jean-Marc, qui me tue tant de fois.

Dans une démarche de compréhension,
lorsqu’on étudie un rêve ou un mythe par exemple,
on peut tout ramener à soi, notamment les divers personnages ;
de la sorte, chaque personnage illustre une facette de soi, un des « moi »,
c’est-à-dire un trait de caractère, un désir, une ambition, une envie frustrée, etc.

Par exemple (déjà traité, mais différemment ; comme quoi,
on peut interpréter une parabole de mille et une façons) :
dans l’histoire biblique de Caïn (l’aîné) et d’Abel (le cadet),
nous avons en fait trois personnages sur scène,
puisque les deux frères travaillent pour plaire à Dieu, comme nous allons le voir
(sans compter les parents, Eve et Adam, qui souffrent ailleurs à ce moment-là).

vendredi 26 octobre 2018

Limites de la pensée

De l’ouvrage Cette lumière en nous, réunissant des propos de Jiddu Krishnamurti,
j’ai recopié des extraits portant sur le méfait des excès d’intellectualisation,
et de rationalisation.

Krishnamurti y parle pareillement de la pensée, de l’intellect,
du cerveau, de l’esprit et de la conscience.

On ne peut avoir conscience que de ce que l’on connaît
et on ne peut penser qu'à partir de ce que l’on sait et connaît ;
le cerveau étant l’organe rattaché à l’intellect,
et l’intellect étant ce qui permet de raisonner.

mercredi 24 octobre 2018

Interférences en soi

Influences

Être influencé par…
Se laisser influencer :
par autrui, son titre, sa fortune, son bagou,
par des idées, sentiments, croyances, peurs, promesses, etc.

Nous, chacun de nous, vivons, évoluons, sous l’influence de quelque(s) chose(s).

dimanche 21 octobre 2018

Regrets, sens, gâchis, et recadrage

Soins palliatifs : derniers soins administrés à une personne mourante,
c’est-à-dire lorsque les médecins cessent de s’acharner sur son cas,
lorsque autant le patient que son entourage et que l’équipe de soins
reconnaissent et acceptent la fin, de laisser partir : le patient va mourir.

Bronnie Ware a travaillé dans ce milieu de fin de vie, en soins palliatifs.
Elle a écrit un livre, que je n’ai pas lu, afin de témoigner et de diffuser
les dernières conversations échangées avec des personnes mourantes.

samedi 20 octobre 2018

Sans espace, pas de sens

Chercher à donner du sens à nos existences…
Donner du sens : ben, faudrait déjà apprendre à donner.

‒ En ce moment, offre à prendre : un don à prix imbattable ! ‒

Nos existences, ont-elles du sens ?

Aucun sens, me semble-t-il,
puisque nous évoluons en plein non-sens.
Plein comme les cave et grenier d’une demeure millénaire.

mardi 16 octobre 2018

Litanie d'humilité

Rien,
on n’est rien.

C’est fou, dingue, renversant :
plus on est rien, plus on est tout !

Vouloir tout laisse une impression de vertige.

Tenu fermement en laisse, en haut d’un gratte-ciel.

Vertige de constater à quel point, au final, on n’est rien,
insignifiant derrière les voile et paravent du prestige,
au-delà d’un titre d’autorité et des avoirs bancaires.

samedi 13 octobre 2018

Fonctionnement de l'ego (J K)

Lumière apocalyptique en soi-même.
Une révélation peut induire un nouveau mouvement…

Lors d’une causerie publique, en 1973,
Jiddu Krishnamurti explique le fonctionnement de l’ego
en débattant sur le sujet de la méditation, de ce qu’est la méditation.

Au fil des ans, ce sont plusieurs ouvrages que j’ai lu de Krishnamurti,
mais un chapitre autant technique, il me semble que c’est une première.
En à peu près quatre pages, il présente une initiation, un enseignement complet !

jeudi 11 octobre 2018

Intuition

Intuition : comme un canal direct entre ce qu’il se passe et soi.
Fusion soi-monde durant un infime instant.
Compréhension spontanée, immédiate.

Intuition permet de connaître directement,
c’est-à-dire sans passer par la réflexion ni par les savoirs

mardi 9 octobre 2018

dimanche 7 octobre 2018

Oh non, pas de conflit

Introduction

Nous sommes entre 7 et 8 milliards d’humains.
Peu importe la couleur de peau, la religion, le genre,
les idées politiques, les inclinations sexuelles et autres :
nous sommes tous à la fois semblables, mêmes,
et, à la fois, chacun est différent, unique !

Chacun de nous est, porte, son histoire, ses blessures intérieures,
son éducation familiale et sociale, ses caractère, sensibilité et susceptibilité, etc.
Chacun a son rythme propre, ses désirs, rêves, idées, valeurs, forces et lâchetés, etc.,
et, là, en ce moment-même, à chacun son humeur liée au récent survenu le concernant,
ainsi que s’il(elle) a bien dormi, s’il est satisfait affectivement et sexuellement,
avec ses sentiments d’échec et de réussite, ses avoirs en banque,
s’il apprécie son travail, ses loisirs, son entourage, son lieu de vie, etc.

Un nombre invraisemblable de facteurs rend chacun de nous unique.

vendredi 5 octobre 2018

Communiquer pour Être ensemble

Mise à part de devoir boire et manger (besoins fondamentaux),
qu’est-ce qui est le plus important durant notre existence ?

Qu’est-ce qui nous est vital, essentiel ?

C’est Françoise Dolto qui l’a démontré, scientifiquement,
alors que même les animaux dits inférieurs le sentent-savent,
puisqu’il suffit de s’écouter, de rester connecter à l’instinct,
sans besoin de mot ni de théorie savante ni de consigne :
un nouveau-né a besoin de lait maternel (boire et manger) et…
de…
d’affection.

jeudi 4 octobre 2018

Rhétorique de l'espoir TTC

Aujourd’hui, c’est décidé : j’opte pour la positive attitude
et laisse-poisse  laissepoire  l’espoir.

Espoir, comme esprix es-tu là.




dimanche 30 septembre 2018

Fonction centrale du sentiment

Essai
(Pour se comprendre les uns les autres)

Rappel

Sur le plan psychique, l’humain a quatre fonctions principales :
la sensation, l'instinct, l'émotion, l'intellect.


Formation du sentiment

Ce qui, en l’humain, en chacun de nous, est le plus animal, naturel,
sont la sensation, l’instinct et l’émotion.

vendredi 28 septembre 2018

Colère, émotion ou sentiment ?

La colère est une émotion comme une autre.
Il est donc normal, naturel, d’en éprouver.
Ce n’est ni bien ni mal ni négatif ni positif.

Ne pas éprouver d’émotion me semble anormal, inhumain.

jeudi 27 septembre 2018

Herbert et IA

Des visionnaires, il y en a eu quelques-uns durant le siècle passé.
Par exemple, en littérature de science-fiction,
il y a eu I. Asimov, A. C. Clark, A. Huxley, etc.
Ces auteurs se sont projetés sur une cinquantaine d’années,
quelques-uns davantage.
On peut constater aujourd’hui, et c’est troublant,
qu’ils voyaient les conséquences de nos entreprises,
comme Huxley avec son « meilleur des mondes » dépourvu de sentiment
et Asimov avec ses lois pour les robots.

mardi 25 septembre 2018

Ça m'saule !

Un palétuvier,
avec peu de racines,
parvient à croître dans la vase,
la boue, les marécages soit,
les terrains peu stables
où il s’accroche néanmoins
et pousse, grandit, se déploie,
s’épanouit, vit sa vie.

samedi 22 septembre 2018

Féminin et masculin

Étrange, je trouve, qu’il y ait si peu d’informations, d’études effectuées,
au sujet du féminin et du masculin.

Connaissance perdue ou délaissée ?
Ou, peut-être, cachée au Vatican ?

jeudi 20 septembre 2018

Féminin en friche

Je reviens sur le livre de Jean-Yves Leloup intitulé : Un art de l’attention.

Un chapitre est consacré à la souffrance.
L’auteur y distingue deux sortes de plaies :
- les souffrances venant de l’extérieur (à soi) ;
- les plaies venant du dedans, les souffrances causées par les coups de « l’ombre » en nous
.

mercredi 19 septembre 2018

Vie impossible

Est-il encore possible de vivre une existence d’humain
au sein de cette société, de ce Système ?

Pour ma part, plus j’avance en âge, pire je me sens dans ce monde.
Pourtant, j’ai fait des efforts (après mes 22 ans), j’ai pris sur moi,
j’ai aimé, je me suis formé à deux métiers qui m’ont passionnés,
financièrement j’ai fini par bien m’en sortir, j’ai voyagé, etc. ;
bref, je considère avoir mené une aussi belle existence que possible,
au point que, si si, j’en suis fier et satisfait.
Mais alors, comment se fait-il que, passé 50 ans,
je ne supporte plus ce monde (des humains) ?

Bilan 2018

Faire le point après une semaine de recul.

Sur EB (ancienne plateforme où Souffle de songe a "éclos"),
j’avais effectué un bilan suite à une vingtaine d’années d’utilisation d’Internet ;
il en ressortait que seule la blogosphère me plaît et me stimule à l'utiliser.
Pour le reste, grosse déception concernant ce que devient le Net.

vendredi 7 septembre 2018

Gentil, à quelle fin ?

Le propos qui suit n’engage que son auteur.
Le lecteur peut l’aborder comme étant une introspection de l’auteur.

Ce que tu trouves gentil,
est-ce pareil que ce que je trouve gentil ?

Qui décide de ce qui est gentil, des critères de la gentillesse ?

jeudi 6 septembre 2018

Regret du gentil

Patient, j’attends
Les obstacles surgissant d’eux-mêmes
Où se fracassent
Les sans-âmes incompétentes
À l’esprit embrouillé de chiffres
Idéalisant une éternité dorée
En maltraitant le vivant.

mercredi 5 septembre 2018

Émotion pure, Bonté


À celui qui veut vivre
attentivement
il sera donné en plus
de ses mille et une raisons de rire
de ses mille et une raisons de pleurer
l'émotion pure et permanente
d'exister...


Puis le sentiment étrange
de l'Incompréhensible Bonté
qui sans cesse nous annihile
afin que dans cette trouée
l'Espace
nous devine.



‒ Jean-Yves Leloup


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mardi 4 septembre 2018

La saveur de l'attention


Ce que nous appelons « terre d’exil »*
est souvent « terre promise »
à laquelle manque notre attention.


S’il faut revenir quelque part,
revenir à ce qui est,
il n’y a pas d’autre chemin
que l’attention,
que celle-ci soit sensible,
affective, intellectuelle ou spirituelle…


« Les biens les plus précieux
ne doivent pas être cherchés mais attendus » :
c’est de la qualité de notre attente
ou encore de notre désir
que naît la qualité de notre attention.


L’attention est alors
un autre nom pour l’Amour,
quand celui-ci ne se contente pas
d’émotions ou de bonnes volontés
mais devient l’exercice quotidien
d’une rencontre avec ce qui est,
avec ce que nous sommes.


À travers les labyrinthes de nos préoccupations,
il faudra garder un fil d’heureuse vigilance.
Sans cette vigilance
comment pourrions-nous reconnaître
la présence Une
sous ses formes multiples
et goûter la Saveur (Sapienza) ?
Comment pourrions-nous
« prendre soin de l’Être » ?

– Jean-Yves Leloup

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Note

* Plus avant dans le livre de cet auteur, il est expliqué ce qu'il entend par « terre d’exil » :
Elle
(l'attention) nous fait revenir de cet exil qui est l'oubli de l'Être... 

On peut en déduire que la « terre promise » se trouve proche de l'Être (ou Soi).


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lundi 3 septembre 2018

Lâches à poches pleines

Plus on est riche, plus on est lâche.

La lâcheté des hommes se croyant supérieurs
ressort explicitement par exemple avec l’emploi des armes.

samedi 1 septembre 2018

Omnipotent Ordre des médecins

La médecine occidentale contemporaine ?
Un moyen de nier le corps
et d’évoluer dans le déni de son expression.

vendredi 31 août 2018

Bleu de nuit


Pourquoi tu ne te laisses pas aimer ?

Pourquoi tu reprends ce qu'on te donne ?





jeudi 30 août 2018

Dæmenzia vs Essenzia

Dæmenzia s’épanouit lorsqu’on agit à l’encontre de sa propre conscience,
en se convaincant que c’est le bon choix, qu’il n’y a pas d’autre possible
que de souffrir en faisant ce qu’une part de soi déteste et répudie.

Justification, rationalisation, banalisation, normalisation.

mercredi 29 août 2018

S'adresser au docteur

Hiérarchie

Politique

Vouloir être vénéré

Sentiment de puissance


Toute relation est politique, prétendent certains.

Un médecin, est-il mon supérieur hiérarchique ?

dimanche 26 août 2018

Caravane passe

Aux migrants et réfugiés climatiques, politiques et autres.
Aux gens de la route, aux âmes bohèmes, aux esprits curieux de la différence
.

Par solidarité et souci d'entraide, devenons tous zinzins.
Des zinzins, oui,
mais Moretto :



Un cauchemar, heureusement !

My holy Gun, quel cauchemar.

Y a des matins, on est content de se réveiller,
dans ce monde où règnent les justes et sages.

samedi 25 août 2018

Normes et petits métiers

Dès les débuts de l’industrialisation,
des personnalités se sont insurgées à cause…
de la disparition des petits métiers.
Par exemple : ceux qui tissaient mains les habits, les tapis, etc.,
qui, d’un coup, se sont vus remplacés par des ouvriers à la chaîne,
produisant des habits et tapis à la chaîne, identiques et sans "saveur".

vendredi 24 août 2018

De l'Italie

A nonna Laurina,
che tiene il sano nel mio cuore.


Un bâtard, né en ceinte terre de France,
est apparu tout blond aux yeux bleus,
alors que, pourtant, pour le sûr,
son sang est italien à 50%, par sa mère.

jeudi 23 août 2018

Bénédiction de Là-Haut

Les occidentaux, suffisants, prétendent ne croire qu’en un seul Dieu,
un fainéant anti-rasoir aimant excessivement les petits angelots.

mercredi 22 août 2018

De la sécurité

Quand on parle de « sécurité »,
de quoi s’agit-il exactement, de quoi parle-t-on au juste ?




Ce que nous appelons « sécurité » est un sentiment,
plus précisément un ressenti, soit : un sentiment intérieur.

lundi 20 août 2018

Esprit guerrier

Le changement en lui-même n’est pas douloureux.
C’est la résistance au changement qui est cause de douleur.

L’aspect global de l’être n’est pas une qualité du mental
mais un aspect de l’Esprit.

dimanche 19 août 2018

Masse à la masse

Selon ma compréhension,
à cette heure,
en simplifiant un maximum,
la situation mondiale se présente de la sorte :
•    Un très faible pourcentage de l’humanité, une poignée d’entre nous,
luttent, résistent, s’opposent, se révoltent, se marginalisent, etc.,
afin de contrer le mal émotivo-cérébral qui se diffuse inexorablement.

vendredi 17 août 2018

Sacré Belzébuth

Anecdote (déjà racontée sur l’autre plateforme)

Vers 1997, j’ai testé une approche thérapeutique nommée « méthode Grinberg ».
J’ai consulté durant ~7 mois, une fois par semaine.
Dans un premier temps, je restais simplement couché sur le dos,
habillé, les pieds nus (même en hiver).
La séance se déroulait en deux temps :
- d’abord, le thérapeute me regardait-touchait les pieds, tirait les doigts,
massait, appuyait à certains endroits (méthode inspirée, en partie, de la réflexologie) ;
et, pendant ce temps, il me disait ce qu’il voyait dans mes pieds,
de mes humeurs et autres de la semaine écoulée.
Il lisait mes pieds !
C’est le moment de la séance que je préférais.

- Durant la seconde partie, le thérapeute me tournait autour et appuyait ou touchait
ou effleurait certains endroits de mon corps. Cette partie m’a moins convaincu.

Un jour, cela faisait ~4 mois que j’y allais,
je me suis couché et la personne s’activait sur mes pieds.
Soudain, j’entendis : « vous êtes amoureux ? »
Moi : « euh, ben non, pas du tout, non »
Le thérapeute, étonné, de poursuivre : « vous avez fait une rencontre ? »
Moi : « non, rien de spécial cette semaine. »
Lui : « au travail, un nouveau collègue ? »
Moi : « non »
La personne d’insister, essayant plusieurs pistes.
Et, tout à coup, j’ai entendu « vous lisez quoi en ce moment ? »
Moi, d’un coup illuminé,
tilt, ça y est, voilà ce qu’il voit de changé :
« à la bibliothèque, j’ai trouvé cette semaine un livre incroyable
qui me remue profondément, qui me bouleverse ».
C’était ça.
Le thérapeute voyait mon chamboulement dans mes pieds !

Quel était donc ce livre ?

Récits de Belzébuth à son petit-fils, de G. I. Gurdjieff.




En ce temps-là, j’avais un horaire de travail décalé,
je commençais à 16h30 et avais souvent congé la semaine (travaillant le week-end).
Durant une dizaine d’années, j’ai passé beaucoup de temps
à la bibliothèque bien fournie de la ville où je vivais alors.
Je m’y rendais mû par deux motivations :
- pour me distraire, découvrant le monde de la BD dite adulte ;
- et pour y rechercher des livres intelligents, que j’aurais qualifié alors
de spirituel et aussi, mystique, transcendant, permettant de progresser.
Je me suis intéressé également à la psychologie, un peu de philosophie, etc.
J’en ai consulté et emprunté beaucoup, de toutes sortes et de divers auteurs.
Dans la plupart des livres se trouvent des informations intéressantes,
et même des enseignements partiels, mais il faut trier (esprit critique)
car, comme dans la Bible, il y a beaucoup de superflu, d’égocentrisme,
de vanité et aussi, de "mystères" fabriqués autour de quelque chose
qui n’est mystérieux que pour l’auteur…

Avec G. I. Gurdjieff, il n’y a rien à jeter.
Aucun déchet, pas de superflu ni d’inutile.
Tout ce qu’il a écrit, ainsi que l’enseignement qu’il a transmis,
peut être vérifié in vivo, par soi-même, durant le quotidien, au fil du temps.

« Vous êtes amoureux ? »


Infos sur l’utilisation de cette rubrique initiation

Sur Blogger,
il n’est pas possible de faire une opération basique comme changer l’ordre de parution !

Pour découvrir et s’imprégner de l’enseignement de Gurdjieff, procéder :
soit dans l’ordre de publication,
soit au pif, à l’intuition ou à l'envie du moment,
non sans avoir lu et relu « le maître et son cocher ».

Se rappeler que ce n’est ni la destination ni la réussite qui comptent,
c’est le cheminement qui importe, ce qu’il se passe (ou non) en route…

Voici la liste, liée, des publications :
1. Dépasser la mécanicité
2. Connaître, nos fonctions
3. Intériorité, solidifier
4. Être et persona
5. 3 forces et des lois mécaniques
6. Matière et énergie
7. Le maître et son cocher
8. But, devenir, altruisme
9. Connais-toi toi-même
10. Récapitulatif et rappel de soi
11. Étude de la loi de sept
12. Loi de sept et impulsions volontaires
13. Mouvements extérieurs et intérieurs
14. Faux-moi et niveaux de conscience
15. Pas de vrai moi sans "l’autre"
16. S’identifier et s’oublier
17. Se considérer, et considérer que…
18. Défense psy contre les chocs
19. Tampons et contrôle
20. Paraître et être, un juste dosage
21. Gérer son potentiel énergétique
22. Influences et centre magnétique
23. Des cosmos, 3 dimensions accessibles
24. Mourir pour renaître
25. Faire, magique ; et faux-moi
26. Énergie et accumulateurs
27. Exister avec un répertoire de moi
28. En chacun, "ça" aime ou non
29. Et le sexe alors ?
30. Le mage révèle quelques dons
31. Objectivité : au-delà de la dualité
32. Le langage des oiseaux
33. Être aligné en soi, simultanéité
34. Idéaliser, est-ce sérieux ?
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Autres liens (textes autour de Gurdjieff)

* Pudeur
* Leurre d’art
* Germe d’âme
* Âme, efforts et souffrance volontaires
* Fonctionnement humain
* Un fleuve, deux courants
* Histoire de Ge


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Idéaliser, est-ce sérieux ? (G XXXIIII)

Dans cette rubrique paraît une série d’articles portant sur la connaissance de soi,
articles se composant d’extraits de l’enseignement de G. I. Gurdjieff,
selon les notes prises par P. D. Ouspensky, l’un de ses élèves.
G. I. Gurdjieff tenait sa connaissance de la « tradition ancienne ».

Ma motivation : se désenvoûter (un max. d'entre nous).
 
     Soyez votre propre flambeau et votre propre recours.
– Sagesse orientale
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Qu’entend G. I. Gurdjieff, au juste, par « être sérieux » ?
Beaucoup de choses vous restent incompréhensibles
parce que vous ne tenez pas compte de la signification
de quelques-uns des mots les plus simples ; par exemple,
vous n’avez jamais pensé à ce que veut dire « être sérieux ».
Essayez de répondre vous-mêmes à cette question.
Que signifie : « être sérieux ? »

Être aligné en soi, simultanéité (G XXXIII)

Concernant le travail sur soi-même, G. I. Gurdjieff a expliqué :
Si l’homme était capable de travailler sur lui-même,
tout serait très simple et les écoles seraient inutiles.
Mais il ne le peut pas,
et il faut en chercher les raisons dans les profondeurs mêmes de sa nature.

jeudi 16 août 2018

Le langage des oiseaux (G XXXII)

Plusieurs utilisent une échelle ou un escalier comme symbole d’évolution de l’être.
Une échelle contient plusieurs échelons ou niveaux.
Dans le propos qui suit,
les humains 2 à 6 correspondent aux divers niveaux de l’échelle de croissance.


mercredi 15 août 2018

Esprit sport

Le sport, c’est avec l’esprit qu’il faut en pratiquer.

L’esprit ne fonctionne pas uniquement de façon linéaire :
une réflexion après l’autre, une réflexion en amenant une autre, etc.
Par exemple : pour penser D, l’esprit n’a pas forcément besoin de commencer par A
pour se diriger vers B, puis vers C, pour, enfin, pouvoir considérer D.
L’esprit ne procède pas que de façon linéaire, 2 + 2 = 4
(alors que 2 graines de courge + 2 graines de tomate, semées en terre,
donneront moult légumes, par exemple),
ni ne pense que de façon linéaire, genre : pour parvenir à ça, à un but,
il faut forcément passer par ces étapes, à l’instar de la hiérarchie professionnelle.

lundi 13 août 2018

Objectivité : au-delà de la dualité, l'unité (G XXXI)

Pour G. I. Gurdjieff, la science objective n’est possible qu’en état de conscience objective,
or l’humain ordinaire évolue dans un état de conscience subjective.
Nos sciences, théories et autres savoirs exotériques, ne reposeraient que sur la subjectivité.
Il dit aux participants :
Une des idées centrales de la science objective est l’idée de l’unité de toutes choses,
de l’unité dans la diversité. (…)
Avec la conscience objective, il est possible de voir et de sentir
l’ "unité de toutes les choses".
 
Mais pour la conscience subjective,
le monde est fragmenté en des millions de phénomènes séparés et sans lien. (…)
(…) les hommes ne peuvent pas réédifier l’idée du Tout en partant de faits isolés,
et ils ne peuvent pas deviner les principes de la division du Tout
sans connaître les lois sur lesquelles se base cette division.

vendredi 10 août 2018

Pur malgré tout

Concernant la pureté :
j’entends par-là qu’il s’agit de rester comme ancré ou centré
– plus exactement, de se recentrer à mesure des événements –
autour de ce qu’il y a de préservé en soi,
de ce qui nous appartient en propre,
de ce qui est relié à la « nature profonde » ou « essence » de la personne.

mercredi 8 août 2018

Souffle de conscience

Le souffle est conscience
et…
la conscience est souffle.

– Marc de Smedt
Pour autant que l’humain ait une mission,
un objectif à atteindre durant son existence,
cela se résumerait ainsi :
mourir la conscience tranquille,
en paix avec soi-même.

Rage aux dents

J’ai la rage.

Rassurez-vous, j’mords pas, pas encore en tout cas.
Par contre, attention, ça sort comme ça vient, sans censure,
grossièretés comprises, pour le même prix,
jamais été regardant.
Qu’on ne me cherche plus.
Œil pour œil, dent pour dent.

lundi 6 août 2018

Sans argent, mourir

L’argent,
pas en lui-même,
l’obsession d’en avoir, et ce qui va avec,
ça pourrit le cœur ;
puis, la tête.




dimanche 5 août 2018

Être tout à fait présent

Essai.

Essayons de comprendre ensemble le « rappel de soi ».

Que se passe-t-il lorsque, paf, je me lève, pas de bol,
je me tape la tête contre le battant de la fenêtre ouverte, aïeuh ?

Je veux dire, que comprendre de ces incidents fréquents ?

Faut-il y chercher une signification, un sens, un genre de message,
ou non ?

vendredi 3 août 2018

Rêver de liberté

Parce que le bonheur ça se partage,
parce que dans la blogosphère plusieurs aiment lire,
parce que vous méritez, chacun(e), des bulles de joie de vivre,
je vous invite à vous rendre à la biblio ou dans une librairie
afin de lire : Nous rêvions juste de liberté, de Henri Loevenbruck,
éd. Flammarion, 2015, ainsi qu’en format poche J’ai lu, 2017.

Le mage révèle quelques dons (G XXX)

Dans cette rubrique paraît une série d’articles portant sur la connaissance de soi,
articles se composant d’extraits de l’enseignement de G. I. Gurdjieff,
selon les notes prises par P. D. Ouspensky, l’un de ses élèves.
G. I. Gurdjieff tenait sa connaissance de la « tradition ancienne ».

Ma motivation : se désenvoûter (un max. d'entre nous).
 
     Soyez votre propre flambeau et votre propre recours.
– Sagesse orientale
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P. D. Ouspensky consacre un chapitre à faire le point sur son avancement.
Ensuite,
il raconte quelques expériences extraordinaires vécues auprès de G. I. Gurdjieff,
mais on reste sur sa faim car il écrit qu’il ne parvient pas à en parler,
qu’il ne peut pas, qu’il prend conscience que Gurdjieff a raison
de prétendre qu’il « faut être dans un certain émotionnel »
pour comprendre certains événements,
pour saisir ou capter certains phénomènes.

Pour situer le cadre :
un petit groupe est parti en Finlande, où se trouve Gurdjieff.
Gurdjieff les brusque et les confronte à eux-mêmes
en leur dévoilant leurs « traits et défauts principaux ».

mercredi 1 août 2018

Chaud so fun

Il fait chaud,
nous roulons dans des voitures,
fraîches à l’intérieur,
avec des moteurs qui chauffent le dehors,
pour aider à mieux respirer et tempérer l’atmosphère.

lundi 30 juillet 2018

Témoignage

À Jean-Marc.
Signé : le boxeur

L’enfance est une période d’insouciance,
de découverte (de tout) et d’apprentissages.

Certains enfants, on leur a saccagé cette période,
comme ça, « pour leur bien »,
peut-être aussi parce qu’on ne supportait pas de les voir heureux.

dimanche 29 juillet 2018

Idéal et bien-être

Pour se comprendre les uns les autres,
poursuivons sur le thème de l'ambition et de la réalisation de soi.


Distinguer n’est pas opposer

Ambition et réalisation de soi ne sont pas antinomiques, ils ne s’opposent pas ;
on peut être ambitieux et avoir envie de s’épanouir.

samedi 28 juillet 2018

Défis de l'humain

Chaque être humain incarne un résultat
de la culture au sein de laquelle il grandit et vit.
L’incontournable influence de l’omniprésente Mère-Culture.
Autour du dix-huitième siècle, certains scientifiques se demandaient
comment serait un humain ayant grandi hors influence de Mère-Culture.
Ils se sont intéressés aux tribus évoluant hors civilisation,
mais ils se sont rendus compte que ce n’étaient pas des sujets d’étude valables
puisque dans ces tribus traditionnelles les indigènes sont influencés
par leur propre culture (mode de vie, croyances, rites, coutumes, etc.)
Ils n’ont trouvé que ce qu’ils ont nommé « les enfants sauvages » comme sujets d’étude,
puisque ces enfants avaient échappé à l’influence des autres humains.
Si, à mon avis, leur travail est peu intéressant (s’étant évertués à civiliser ces enfants),
il en ressort qu’effectivement l’humain n’est que le produit de Mère-Culture,
que son activité psychique est due à son rapport avec la culture.

mercredi 25 juillet 2018

Psychologie de l'être et de ses besoins

Les extraits de la première partie sont copiés du livre de Abraham H. Maslow,
Vers une psychologie de l’Être, 1968, (1972 pour l’édition française Arthème Fayard).
(La présentation et les caractères en gras sont de mon fait)

A. H. Maslow, psychologue américain, est connu surtout
pour « la pyramide des besoins », dite aussi « pyramide de Maslow »,
que je présente brièvement en deuxième partie.

lundi 23 juillet 2018

Le mal, c'est viril

Christophe Dejours, psychiatre, professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers
et directeur du Laboratoire de Psychologie du travail, a écrit notamment
Souffrance en France, la banalisation de l’injustice sociale,
éd. du Seuil, 1998.

C. Dejours relève dans son essai que, depuis ~1980,
une « guerre économique » mondiale est en cours.
Il écrit à ce sujet : « Le nerf de la guerre », ce n’est pas l’équipement militaire
ou le maniement des armes, c’est le développement de la « compétitivité ».

Parasitages

Sentiment d’isolement.

Interférences tout autour.

mardi 17 juillet 2018

Modes automatique ou fantaisiste ?

Les vacances d’été ont commencé.
Michel, 13 ans, a traversé une année scolaire difficile. Il redouble.
Ses parents ont accepté qu’il reste deux semaines chez les grands-parents,
vivant à plusieurs centaines de kilomètres.

mercredi 11 juillet 2018

Suivre Je

Lorsque je suis en train de suivre la marche à suivre,
je ne suis pas en train de suivre ce que je suis ;
car si je suis ce que je suis,
je ne suis pas en train de suivre une marche à suivre,
puisque si ce que je suis avait été préalablement écrit dans une marche à suivre,
je n’aurais plus qu’à suivre ce que je suis selon cette marche à suivre.
Mais ni je ne suis ni ne suis une marche à suivre.

Problèmes et foot

Salut les e-potes, suis dans un bar, le problème persiste,
ne parviens pas à me connecter sur le Net depuis mon lieu habituel.

Voyons le bon côté des choses, au moins je puis me consacrer entièrement…
au Mondial de foot ! Yeah ! Youhou ! ♪ Je vais bien, tout va bien ♫.
Pas besoin ni de TV ni d’Internet pour savoir que la France…

C’est dingue comme les gens peuvent se mobiliser,
lorsqu’ils l’estiment nécessaire et important, par exemple :
500'000 participants à la Gay Pride et, hier soir, la fiesta,
saupoudrée d’une cacophonie de klaxons et de cris (je croyais les Beatles dans le coin).
Aux manifestations contre la loi du travail, contre les déchets nucléaires à Bure, etc.,
combien de gens se sont mobilisés ?

Vive la France-foot pour tous.

A +

______________________

mardi 3 juillet 2018

Et le sexe alors ? (G XXVIIII)

L’homme mécanique ne peut pas aimer – en lui « ça aime » ou « ça n’aime pas ».

Jusqu’à présent il a été question des trois principaux centres de l’être :
l’intellectuel, l’émotionnel et le moteur-instinctif.

À ce point des notes de P. D. Ouspensky,
G. I. Gurdjieff inclut un autre centre de l’être, le sexuel,
tout en considérant séparément le centre moteur et le centre instinctif,
qu'il va distinguer dorénavant. Il parlera donc de cinq centres de l'être.

La sexualité, est-elle instinctive ?
En partie, pour le moins ; je crois.
Au moment où G. I. Gurdjieff considère à part le centre instinctif,
le désignant soudain comme un quatrième centre, il intègre la sexualité.

Peut-on considérer que l’on a un centre sexuel ?
À en croire l’approche asiatique des chakras, oui, nous avons un centre sexuel.
Ce que je comprends : la sexualité est un centre énergétique secondaire de l’être,
je veux dire qu’il n’est pas vital,
néanmoins ce centre est très important puisqu’il produit beaucoup d’énergie.

dimanche 1 juillet 2018

Au début

Au commencement étaient les Ténèbres.

En Elles, les parties et fonctions s’opposent en permanence,
entretenant un rapport de forces continuel,
dont l’enjeu consiste à déterminer quelle en est la part dominante.

Un jour de colère particulièrement véhémente,
ayant provoqué des frictions internes sans précédent,
jaillirent des Ténèbres des étincelles de feu.

vendredi 29 juin 2018

Quid sur le pardon ?

Pardonner, excuser, est-ce sensé ?

Quand nous excusons les mauvais comportements de quelqu’un,
pour quelles raisons et à quelle fin le faisons-nous ?

Il est question dans ce propos de comportements
ayant un fort impact et des conséquences malsaines.

jeudi 28 juin 2018

En chacun, "ça" aime ou non (G XXVIII)

Rappel :
l'humain se construit une personnalité reposant, inconsciemment, sur plusieurs « moi » ;
et l’humain est constitué, également, d’une essence – d'un être, d'une âme.

D’incarner un répertoire de « moi », somme toute limité d'après G. I. Gurdjieff,
rend difficile l’identification de la nature d’un individu, c’est-à-dire qui il est vraiment.
Pour Gurdjieff, la nature d’une personne se détermine d’après son « type d’être ».




Un participant demande « combien de types fondamentaux en tout »,
c’est-à-dire combien de types d’humains existe-t-il ?
G. I. Gurdjieff de répondre :
Quelques-uns disent douze.
Selon la légende, les douze apôtres représentent les douze types.
Mais d’autres disent davantage.
(…)

mardi 26 juin 2018

Feuilles allant au gré des vents

Chaque humain adulte est telle une feuille morte
virevoltant selon les caprices des vents,
et autres phénomènes naturels,
et selon la volonté toute-puissante du Système, de l’État.

lundi 25 juin 2018

Exister avec un répertoire de moi (G XXVII)

Intro et rappel

Chacun, nous sommes, au quotidien, multiples (personnalité double,
triple ou quadruple faces, se formant à partir de nombreux « moi » ;
avec, toutefois, une prédominance de 2 à 6 « moi »).
Cela sous-entend que, entre nous, en société, nous sommes,
"jouons", divers personnages ; toujours les mêmes.

D'incarner diverses personnalités ne représente pas un problème en soi,
néanmoins le problème provient du fait de ne pas en avoir conscience,
c'est pourquoi nous sommes contradictoires, par exemple.

Ensemble, en société, nos personnalités inconsciemment doubles (ou plus)
ainsi que le fait que nos niveaux de conscience diffèrent entre les uns et les autres
‒ allant du sommeil hypnotique complet à un Éveil total ‒,
tout cela génère des différences d’appréhension du monde,
et de compréhension réciproque,
ce qui ne peut produire que de nombreuses et incessantes interférences relationnelles,
notamment communicationnelles.

samedi 23 juin 2018

Le pouvoir des mots



« Liberté, Égalité, Fraternité »

Y a comme un « hic », une incongruité, dans cette devise.
Ma liberté commence là où s’arrête celle de l’autre.

vendredi 22 juin 2018

Énergie et accumulateurs (G XXVI)



Ce qui suit est important, puisqu’il s’agit d’une explication concernant
l'utilisation du potentiel énergétique en chacun de nous.

G. I. Gurdjieff revient sur le sujet des efforts personnels et volontaires.
S’engage un dialogue avec un participant :
Vous devez comprendre que les efforts ordinaires ne comptent pas.
« Seuls comptent les sur-efforts ». (…)
- Les sur-efforts ne risquent-ils pas d’être dangereux ? demanda l’un des auditeurs, (…)
- Naturellement ils peuvent l’être, dit Gurdjieff, mais il est préférable
de mourir en faisant des efforts pour s’éveiller que de vivre dans le sommeil.
(…)
Vous avez beaucoup plus de forces que vous ne pensez.
Mais vous n’en faites jamais usage.
(…)
Dans la machine humaine,
un rôle très important est joué par une certaine sorte d’accumulateur.
Il y a deux petits accumulateurs à côté de chaque centre (…)

mercredi 20 juin 2018

Positif, quoi qu'il se passe

- Ô grand Maître Foudchoc, lors de la dernière réunion,
vous avez prétendu que la « positive attitude est contraire au bon sens ».
Pouvez-vous expliquer cela ?

mardi 19 juin 2018

Faire, magique ; et faux-moi (G XXV)

Dans cette rubrique paraît une série d’articles portant sur la connaissance de soi,
articles se composant d’extraits de l’enseignement de G. I. Gurdjieff,
selon les notes prises par P. D. Ouspensky, l’un de ses élèves.
G. I. Gurdjieff tenait sa connaissance de la « tradition ancienne ».

Ma motivation : se désenvoûter (un max. d'entre nous).
 
     Soyez votre propre flambeau et votre propre recours.
– Sagesse orientale
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G. I. Gurdjieff revient sur le sujet du « faire »,
en répondant à une question touchant à la pratique de la magie :
On m’a souvent demandé en quoi consistait la "magie noire",
et j’ai répondu qu’il n’y a pas de magie rouge, ni verte, ni jaune.
 
Il y a la mécanique, c’est-à-dire "ce qui arrive",
et il y a "faire".

dimanche 17 juin 2018

Détachement n'est pas indifférence

Merci à Zaza, pour cette réflexion.
En com, elle a mis l’accent sur l’évitement des passions de l’amour/haine,
ce qui est de la haute voltige.
  

Ce propos commence par un exemple de situation :

L'agressivité du désir sexuel

Aux êtres émotionnellement sensibles.
À ceux/celles ayant été malmenés durant leur enfance.


Enfances bridées, élans détournés ou corrompus,
nous sommes tous, soit à fleur de peau, écorchés vifs,
soit devenus insensibles et indifférents à l’amour (sauf romancé).

jeudi 14 juin 2018

Jeu de reflets

- J’ai entendu quelque chose et, depuis, ça me trotte dans la tête.
Sais-tu ce qu’on exprime quand on dit « je t’aime » à quelqu’un ?

- Ben, que tu l’aimes quoi, que tu te sens bien avec,
qu’il ou elle te plaît.

mardi 12 juin 2018

Un musicien dans un orchestre

L’unique chose que l’humain-en-conscience ait à faire
consiste à chercher sa propre note vibratoire : « ♪ »
(étape de l'individualisme ou, plus précisément,
d’un égoïsme conséquent, servant à aboutir le processus d’individuation).

lundi 11 juin 2018

L'amour, et des idées

Du moment où l’on pense à l’amour, qu’on le conceptualise,
on se retrouve aussitôt absorbé par le monde des idées,
où l’on y fabrique une image réfléchissant ce qu’on voudrait que soit l’amour.

samedi 9 juin 2018

La vie, et des idées

Les idées ne devraient servir qu’à agrémenter la Réalité (naturelle),
un peu comme les épices qui relèvent le goût d’un repas.

Nous sommes d’accords, je suppose, que
ce sont les aliments qui nourrissent,
et non pas les épices.

jeudi 7 juin 2018

Pouvoir et violence, inséparables.

De chaque chose, de chaque être, se dégage du pouvoir

Au sein de notre monde interactif,
on peut tout considérer sous forme de pouvoirs.
Ce n’est, bien-sûr, qu’une vision des choses, une lecture.

mercredi 6 juin 2018

Le cinquième rêve



Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien.
Son sommeil durait depuis l’éternité.

Et puis soudain, nul ne sait pourquoi,
dans la nuit, il fit un rêve.

samedi 2 juin 2018

Handicap émotivo-sexuel

20 ans, célibataire, bien nourri, normalement constitué,
son corps de mâle fabrique sa sève,
qui attend d’être éjectée.

Besoin physiologique.
Besoin affectif.
Désir sexuel.
Fantasmes.

jeudi 31 mai 2018

Hiérarchie vs relationnel sain

« Le monde est une équation » prétendent certains.

Il suffit donc, si j’ai bien compris, de savoir calculer,
de connaître les principes de l’algèbre et de la géométrie,
ainsi que les règles des jeux du monopoly et des échecs,
pour devenir préèèèèsident ou vice-préèèèsident.

mercredi 30 mai 2018

Mourir pour renaître (G XXIIII)

Pour donner suite au rayon de Création ou "théorie" des sept cosmos,
G. I. Gurdjieff interpelle P. D. Ouspensky (celui qui note l’enseignement) et lui demande
« de reprendre tout ce que je viens d’exposer du point de vue de vos dimensions ».

Il faut savoir que P. D. Ouspensky a déjà publié des ouvrages (en 1916),
dont l’un aborde le sujet des diverses dimensions dans le monde.

P. D. Ouspensky répond notamment en reprenant le rapport « de zéro à l’infini »
selon sa propre compréhension :
Il nous faut avant tout examiner ce que signifie le rapport de zéro à l’infini.
Si nous le comprenons, nous comprenons la relation d’un cosmos à un autre.
(…)

lundi 28 mai 2018

Capitaliser les âmes en peine

Que se passerait-il si nous (la majorité) écoutions, et mieux, entendions,
davantage les personnes sensibles, intuitives, ayant du bon sens ?

samedi 26 mai 2018

Capital vs collectif

Premier Testament : respectez-vous les uns les autres.

Message de Jésus-Christ : aimez-vous les uns les autres.
(NB : aimer, et non pas baiser)

W. Reich : une peste émotionnelle se répand dans le monde.

Don M. Ruiz : émotionnellement, les uns avec les autres,
nous nous comportons comme si nous étions « écorchés vifs ».

Etc.

vendredi 25 mai 2018

En trop en scène

Ne cessant de gerber depuis plusieurs jours,
de lire les gros titres des infos,
cherche anti-vomitif-bio-sans OGM ni nanoparticule
.
Urgent !

lundi 21 mai 2018

Misère affectivo-sexuelle (+18 ans)

Un médecin, psychiatre, psychanalyste, nommé Wilhelm Reich
a poussé un coup d’gueule en été 1945.

Pour l’histoire,
ce scientifique créatif s’est fait expulser de l’ordre des psychanalystes,
puis, plus tard, s’est fait huer pour sa découverte de l’orgone.
(Il est question de l’énergie vitale. Certains relient « orgone » à l’éther, au prana, au Ki).
Poursuivant tout de même ses recherches, malgré un interdit gouvernemental,
il a été emprisonné en 1956. Quelques mois plus tard, il meurt en prison
suite à une crise cardiaque, dit-on (il n’y a pas eu d’autopsie).

En mai 1957, depuis la bibliothèque de la prison, peu avant son décès,
W. Reich écrivait ces mots à son fils :
« Je suis fier de me retrouver en si bonne compagnie avec les Socrate, Christ,
Giordano Bruno, Galilée, Moïse, Savonarole, Dostoïevski, Gandhi, Nehru,
Mindszenty, Luther et tous les autres qui combattirent contre le démon de l'ignorance,
les décrets illégitimes et les plaies sociales… »

NB : la « libération sexuelle » ne signifie pas « baiser à tous vents »,
n’importe comment et avec n’importe qui(s).
W. Reich encourageait à aimer l’amour et les rapports sexuels qui font du bien.
Mais nous confondons qualité avec quantité…
Et l’émancipation des êtres dérangent, encore aujourd’hui.


C’est un miroir qu’il nous tend,
prévoir quelques anxiolytiques et somnifères car ça fait mal, très mal…

W. Reich commence par introduire son propos intitulé « Écoute, petit homme ! » :

« Écoute, petit homme ! » n’est pas un document scientifique mais un document humain.
(…) Il est l’aboutissement de tempêtes et luttes intérieures d’un homme de science
et d’un médecin qui a observé pendant des décennies,
d’abord en spectateur naïf, puis avec étonnement et enfin avec horreur,
ce que l’homme de la rue « s’inflige à lui-même », comment il souffre et se révolte,
comment il admire ses ennemis et assassine ses amis ;
comment – au moment même où il accède au pouvoir
en assumant la fonction de « représentant du peuple » –
il abuse de sa puissance
et la rend pire que celle dont auparavant il avait à souffrir
de la part de certains sadiques des classes supérieures.
(…)
Or, c’est la recherche sur l’orgone
que dépendent pour une large part la vie et la santé de l’homme.



Il a semblé nécessaire que l’homme de la rue apprenne ce qui se passe
dans un laboratoire de recherche, qu’il sache ce qu’il représente
aux yeux d’un psychiatre expérimenté.


L’homme de la rue doit prendre contact avec la réalité
qui est seule capable de contrecarrer sa nostalgie pernicieuse de l’autorité.


Il faut lui faire savoir quelle « responsabilité » il assume,
qu’il travaille, qu’il aime, qu’il haïsse ou qu’il se livre aux commérages.


(…) quiconque lutte pour la sauvegarde de la vie (…)
doit être un adversaire du fascisme (…)
parce qu’il fait d’enfants pleins de vie et bien portants des infirmes,
des robots, des idiots moraux ;
parce que pour lui l’État passe avant le droit, le mensonge avant la vérité,
la guerre avant la vie ; (…)


Ces propos (…) s’insurgent contre la prétention cachée et méconnue
de la peste émotionnelle (…)
Ils dévoilent la nature de la peste émotionnelle,
ses manières d’agir et de retarder tout progrès.
Ils proclament la confiance dans les immenses trésors inexploités
qui se cachent au fond de la « nature humaine »
et qui ne demandent qu’à combler les espoirs des hommes.
(…)
Car l’individu pestiféré
(émotionnellement) attribue à ses semblables également
les traits de sa propre manière de penser et d’agir.
L’individu aimable s’imagine que tout le monde est aimable et agit en conséquence.
Le pestiféré croit que tous les hommes mentent, trompent,
trahissent et convoitent le pouvoir.
Il va sans dire que, dans ces conditions, la vie est désavantagée et menacée.
Quand elle se montre généreuse pour le pestiféré, elle est vidée de tout son sang,
puis tournée en dérision ou trahie ;
quand elle fait confiance, elle est dupée.




Il en a toujours été ainsi.
Il est grand temps que la vie se durcisse
là où la dureté est indispensable à la lutte pour sa sauvegarde et son développement ;
en agissant ainsi, elle ne perdra pas sa bonté,
à condition de s’en tenir courageusement à la vérité.


Ce qui nourrit notre espoir c’est le fait qu’on trouve,
parmi des millions d’individus actifs et honnêtes,
seulement « une poignée » de pestiférés qui provoquent des malheurs sans nom
en faisant appel aux impulsions ténébreuses et dangereuses de l’individu cuirassé,
nivelé dans la masse, et en le poussant à l’assassinat politique organisé.


Il n’y a qu’un seul remède contre les germes de la peste émotionnelle
dans l’individu nivelé dans la masse : sa propre perception de la vie agissante.


La vie ne réclame pas le pouvoir,
mais le droit de « remplir » la tâche qui lui est dévolue dans l’existence humaine.
Elle se fonde sur trois piliers qui ont pour nom amour, travail, connaissance.




W. Reich commence son propos en expliquant le titre de l’ouvrage :

Ils t’appellent « petit homme », « homme moyen », « homme commun » ;
ils annoncent qu’une ère nouvelle s’est levée, l’« ère de l’homme moyen ».


Cela, ce n’est pas « toi » qui le dis, petit homme !
Ce sont « eux » qui le disent, les vice-présidents des grandes nations,
les leaders ouvriers ayant fait carrière,
les fils repentis des bourgeois,
les hommes d’État
et les philosophes.
Ils te donnent ton avenir mais ne se soucient pas de ton passé.
(…)
Jamais je n’ai entendu dans ta bouche cette plainte :
« Vous prétendez faire de moi mon propre maître et le maître du monde,
mais vous ne me dites pas comment on peut se maîtriser,
vous ne me révélez pas mes erreurs dans ma façon de faire, de penser et d’agir ! »




Tu t’en remets au puissant pour qu’il exerce son autorité sur le « petit homme ».
Mais tu ne dis rien.
Tu confies aux puissants ou aux impuissants animés des pires intentions
le pouvoir de parler en ton nom.
Et trop tard tu t’aperçois qu’une fois de plus on t’a trompé.
(…)
Ne te sauve pas. Aie le courage de te regarder toi-même !
(…)
Tu as peur de te regarder,
tu as peur de la critique, petit homme,
tout comme tu as peur de la puissance qu’on te promet.
Tu n’as aucune envie d’apprendre comment utiliser cette puissance.


Tu n’oses pas t’imaginer que tu pourrais un jour ressentir autrement ton Moi ;
que tu puisses être libre et non plus comme un chien battu,
franc et non plus tacticien ; (…)
Tu te méprises toi-même, petit homme.
Tu dis : « Qui suis-je pour avoir une opinion personnelle,
pour décider de ma vie, pour déclarer que le monde m’appartient ? »




La différence entre un petit homme et un grand homme :
Le grand homme sait quand et en quoi il est un petit homme.
Le petit homme ignore qu’il est petit et il a peur d’en prendre conscience.



W. Reich poursuit en définissant le petit humain :

Il dissimule sa petitesse et son étroitesse d’esprit derrière des rêves de force et de grandeur,
derrière la force et la grandeur « d’autres hommes ».
Il est fier des grands chefs de guerre, mais il n’est pas fier de lui.
Il admire la pensée qu’il n’a pas conçue, au lieu d’admirer celle qu’il a conçue.
Il croit d’autant plus aux choses qu’il ne les comprend pas,
et il ne croit pas à la justesse des idées dont il saisit facilement le sens.



Face aux petits humains, craindre de dire la vérité.

Craindre également le petit homme(femme) en soi-même :

Mon esprit me dit : dis la vérité quoi qu’il t’en coûte.

Le petit homme en moi-même me dit :
c’est stupide d’encourir le courroux du petit homme, de se mettre à sa merci.


Le petit homme ne tient pas à apprendre la vérité sur lui-même.
Il ne tient pas à assumer la grande responsabilité qui est la sienne.
Il tient à rester un petit homme ou à devenir un petit grand homme.
(…)
Moins tu comprends, plus tu es disposé à admirer.
Tu connais mieux Hitler que Nietzsche, Napoléon que Pestalozzi.
(…)
Dans quelques pays lointains, de petits hommes ont soigneusement étudié
ton désir d’être l’esclave de n’importe qui et ont appris à devenir
sans grands efforts intellectuels de grands petits hommes.
Ces grands petits hommes sont issus de « ton » milieu,
ils n’ont pas grandi dans des palais ou des châteaux.
(…)
Tes maîtres (…) t’ont dit de mille manières :
Tu es un être inférieur sans responsabilité, et tu le demeureras.
Et tu les appelles « Sauveurs », « Nouveaux libérateurs »,
et tu t’égosilles en hurlant « heil, heil », et « viva, viva ».




C’est pourquoi j’ai peur de toi, petit homme, une peur mortelle !
Car c’est de toi que dépend le sort de l’humanité.


Et j’ai peur parce que tu ne fuis rien autant que toi-même.
Ce n’est pas ta faute.
Mais il ne tient qu’à toi de te débarrasser de ton mal.
(…)
Aucune force de police au monde ne serait assez puissante pour te supprimer
s’il y avait, dans ta vie quotidienne, seulement une étincelle de respect de toi-même,
si tu avais la conviction intime que sans toi, la vie ne continuerait pas un seul jour.
(…)
Il faut que tu comprennes que tu as fait de tes petits hommes tes oppresseurs,
que tu as martyrisé les grands hommes authentiques ;
que tu les as crucifiés, assassinés et laissé mourir de faim ;
que tu n’as pas accordé une seule pensée à leur personne
et à la peine qu’ils se sont donnée pour toi ;
que tu n’as pas la moindre idée à qui tu dois les réalisations de ta vie.




Névrosés, nous sommes malades émotionnellement :

J’ai appris que c’est ta maladie émotionnelle
et non une puissance externe
qui t’opprime à toute heure de la journée, (…)


Tes oppresseurs se recrutent dans tes « propres rangs »,
alors qu’ils provenaient naguère des couches supérieures de la société.
Ils sont même plus petits que toi, petit homme.
Car il faut une bonne dose de bassesse pour connaître d’expérience ta misère
et pour s’en servir ensuite pour « mieux t’exploiter et mieux t’opprimer ».




Si, petit homme, tu étais par hasard psychiatre, (…),
tu ferais de tous les grands hommes des sortes de criminels
ou des quasi-criminels ayant mal tourné, ou des psychopathes.


Car le grand homme se distingue en ceci de toi
qu’il ne considère pas comme le but suprême de la vie d’amasser de l’argent,
de marier ses filles à des hommes d’un haut rang social,
de faire carrière dans la politique ou d’obtenir des titres universitaires.
(…)
Tu te permets, petit homme, aveuglé par ta dégénérescence incommensurable,
d’appeler « anormal » un homme franc et simple,
parce que tu te prends pour le prototype de l’homme normal,
pour l’« homo normalis ». Tu lui appliques les critères
de tes misérables « normes » et tu conclus qu’il en dévie.


Qui a fait de lui (le grand homme « peu sociable ») ce qu’il semble être
après des décennies de souffrances indicibles ?
« Toi », ta légèreté, ton étroitesse d’esprit, tes faux raisonnements,
tes « axiomes inébranlables » qui ne résistent pas à dix années d’évolution sociale.


(…) c’est toi le « peuple », l’« opinion publique », la « conscience sociale ».
(…)
Est-ce que tu t’es jamais demandé si ton raisonnement tient debout,
s’il résiste à une étude sérieuse, fondée sur des faits sociaux permanents,
sur la nature, (…) ?
Non, tu ne t’es jamais posé la question de savoir si tes idées sont vraiment fondées.
Tu as préféré écouter l’avis de ton voisin,
ou te demander si ton honnêteté allait te coûter de l’argent.
Voilà, petit homme, le genre de questions que tu t’es posées.



Tu as tout oublié (de tes vilenies).
Mais c’est le propre du grand homme de ne pas oublier (…)
Mais crois-moi : si tu fais souffrir cent, mille, un million de fois,
si tu infliges des blessures inguérissables – même si l’instant d’après tu n’y songes plus –
le grand homme souffre à ta place, (…)


Il aimerait savoir ce qui te pousse à faire certaines choses ;
à salir un conjoint qui t’a déçu,
à tourmenter un enfant qui déplaît à un méchant voisin,
à railler ou à exploiter une personne aimable,
à prendre où l’on donne,
à donner où l’on exige,
mais à ne jamais donner là où l’on te donne avec amour ;
à donner le coup de pied de l’âne à l’homme qui tombe ou qui est sur le point de tomber ;
à mentir quand il faudrait dire la vérité,
à persécuter toujours la vérité et non le mensonge.
Tu es toujours du côté des persécuteurs, petit homme !



Dans le secret de ton âme, tu te méprises,
même – et surtout – quand tu te drapes dans ta dignité ;
et comme tu te méprises tu es incapable de respecter ton ami.
Tu ne peux pas croire que quelqu’un qui s’est assis à la même table que toi,
qui a a habité la même maison, soit capable d’accomplir de grandes choses.
(…)
Près de toi, petit homme, il n’est pas facile de penser.
Il est possible de réfléchir « sur toi », mais non de réfléchir « avec toi ».
Car tu étrangles toute pensée vraiment novatrice.
Comme mère tu dis à ton fils qui explore le monde : « Ce n’est pas pour les enfants ! »
Comme professeur de biologie, tu dis : « Les étudiants sérieux
ne se préoccupent pas de telles choses ! » (…)
Comme maître d’école tu dis : « Les enfants doivent se tenir tranquilles,
ils n’ont pas d’avis à donner ! »
Comme épouse tu dis : « Une découverte ? Tu as fait une découverte ?
Pourquoi ne vas-tu pas gagner ta vie honnêtement dans un bureau, comme les autres ? »



Je vais te dire quelque chose, petit homme : tu as perdu le sens
de ce qu’il y a de meilleur en toi. Tu l’as étranglé.
Tu l’assassines partout où tu le trouves dans les autres,
dans tes enfants, dans ta femme, dans ton mari,(…)
Tu es petit et tu veux rester petit.
(…)
Je sais combien la droiture te répugne,
je connais la terreur qui te frappe
quand on te demande de suivre ta vraie et authentique nature.
 

Il ressort de ce propos le défaut d’identification :

Je voudrais que tu cesses d’être un Untermensch et que tu deviennes toi-même.
Que tu ne t’identifies plus au journal que tu lis, aux opinons de ton méchant voisin.
(…)
Si on te place devant le choix d’aller dans une bibliothèque
ou d’assister à une rixe, tu choisiras infailliblement la rixe.


Tu cherches le bonheur, mais tu préfères ta sécurité,
même au prix de ta colonne vertébrale, même au prix de ta vie.




Concernant les publicités et les propagandes :

Tu ne te rends pas compte de la stupidité incommensurable
et du goût détestable de ces choses destinées à capter « ton » attention.

As-tu jamais prêté l’oreille aux plaisanteries que l’animateur
d’un club de nuit fait sur ton compte, sur lui-même, sur le monde rétréci et misérable ?

Écoute la publicité sur un laxatif et tu sauras qui tu es et comment tu es.

Pourquoi se moque-t-on de toi, petit homme, depuis des siècles (…) ?
Avec une grande précision, ta pensée passe toujours à côté de la vérité
comme un tireur facétieux manque toujours d’un cheveu le centre de la cible. (…)
Ton raisonnement ressemble à celui-ci : « C’est la faute des Juifs ! »
(…)
Ainsi, tu radotes, petit homme.
Par ton radotage, tu mets sur pied des unités armées qui exterminent
dix millions de Juifs alors que tu ne sais même pas ce que c’est qu’un « Juif ».
Voilà pourquoi on se moque de toi, (…)
Quand tu parles du « Juif » tu te sens un être « supérieur ».
Et tu recours à ce subterfuge parce qu’en réalité tu te sens minable.
Et tu te sens si minable,
parce que tu es toi-même ce que tu tues dans le prétendu « Juif ».
Voilà une petite parcelle de la vérité sur toi, petit homme !



Du pouvoir de l’émotion et de l’enrichissement mutuel au travers des interactions :

Tu ignores l’amour.
(…)
Tu ne sens pas l’enfant dans tes bras
et tu le traites comme un chiot qu’on peut frapper à loisir.

Tu as confondu les « conditions économiques » de la joie de vivre et d’aimer
avec une « machinerie »,
la libération des êtres humains avec la grandeur de l’État ;
le désir de sacrifice avec la « discipline » stupide du parti ;
la montée des masses avec une parade militaire ;
l’émancipation de l’amour avec le viol de chaque femme (…) ;
l’élimination de la pauvreté avec l’extermination des pauvres,
des faibles, des êtres désarmés ;
l’éducation avec la « pépinière de patriotes » ; (…)

« Tu dévores ton bonheur ! »
Tu n’as jamais connu le bonheur en toute liberté.
(…)
On t’empêche d’apprendre comment on préserve son bonheur,
comment on le soigne, comme le jardinier soigne les fleurs, le paysan la moisson.
(…)
Tu ne viens jamais prêter main forte à ton sauveur. Sais-tu pourquoi ?
D’abord parce que le chercheur n’a rien d’autre à offrir que des « idées ».
Pas de bénéfices, pas d’augmentations de salaire, pas de convention salariale,
pas de prime de fin d’année, pas de vie confortable.
Tout ce qu’il sait donner, c’est des soucis,
or, tu ne te soucies pas des soucis, tu as assez de soucis !
(…)
S’il (le chercheur-sauveur) fait tout cela c’est parce que ses fonctions vitales l’y poussent.
Il laisse aux leaders politiques et aux hommes d’Église le soin de s’occuper de toi
et de te plaindre. Son seul souci est de te rendre capable « de te tirer d’affaire toi-même ».
Mais tu ne te borne pas à une attitude passive ; tu le molestes et tu craches. (…)
Pour toi, ton prestige professionnel, ton compte en banque,
tes intérêts dans l’industrie du radium sont plus importants
que la vérité et la recherche. Voilà pourquoi tu es petit et misérable, petit homme.


« Pour posséder le bonheur, il faut travailler, il faut le mériter. »
Toi, tu ne songes qu’à dévorer ton bonheur ;
c’est pourquoi il t’échappe ; il ne tient pas à être dévoré par toi.
(…)

Il est vrai que tu tiens à avoir des « génies » et à les honorer.
Mais tes génies doivent être de « bons » génies, des génies pondérés et officiels,
sans idées démesurées – bref des génies « convenables, braves, conciliants » –
et non des génies fougueux et indomptables qui renversent toutes les barrières,
tous les obstacles. Tu rêves de génies bornés, aux ailes rognées, à l’allure civilisée,
que tu puisses promener sans rougir en triomphe par les rues de ta ville.


Tu es incapable d’évoluer, de concevoir une pensée nouvelle,
car tu n’as jamais rien donné,
mais fait que prendre ce que d’autres t’ont présenté sur un plateau d’argent.
(…)
(…) tu es saisi de panique quand tu sens le mouvement originel de l’AMOUR
ou du DON de toi. C’est pourquoi tu as « peur de donner ».

Ton geste d’accaparer n’a qu’une seule signification fondamentale :
tu es forcé de te gorger de nourriture, d’argent, (…), car tu te sens vide,
affamé, malheureux, sans connaissances authentiques
et sans le vrais désir de savoir.
C’est pourquoi tu prends la fuite devant la vérité, petit homme.
Car tu as peur qu’elle ne déclenche en toi un réflexe d’amour.
Elle te montrerait inévitablement ce que je suis en train de te démontrer.
C’est cela que tu veux éviter, petit homme.
Tu ne désires être qu’un consommateur et un patriote.


(…) la démonstration de ta constipation psychique.

Regarde un peu tes patriotes !
Ils n’avancent pas, ils marchent au pas.
Ils ne détestent pas l’ennemi mais ils ont des « ennemis héréditaires »
qu’ils remplacent tous les dix ou douze ans par d’autres ;
ils en font leurs « amis héréditaires » et puis, après un certain temps,
de nouveau leurs « ennemis héréditaires ».
Ils ne chantent pas des chansons mais des hymnes de guerre.
Ils n’étreignent pas leurs femmes, ils les « baisent » (…)

L’amour, le travail, la connaissance n’ont pas de patrie,
pas de tarifs douaniers, pas d’uniformes.
Ils sont internationaux, universels, et tout le monde les comprend.
(…)
Tu voles le bonheur comme un cambrioleur, la nuit ;
tu ne peux voir sans jalousie le bonheur des autres.


Si tu es par hasard un représentant du Ministère public,
c’est ton dernier souci de protéger la loi ou le citoyen ;
ce que tu cherches c’est un « cas » te permettant de prendre de l’avancement.
Voilà à quoi rêve un petit procureur de la République !


Mettez un casque, Mesdames, j'espère que vous êtes assurées tous risques,
on ne sait jamais avec cet empêcheur de tourner en rond :

Et toi, petite femme, (…)
Je te reproche de faire une vertu de ta laideur et de ton inaptitude à l’amour,
d’étouffer, poussée par ton amertume et par ta haine, tout amour dans les enfants,
si par hasard tu travailles dans une « école moderne » ;
c’est là ton crime, vilaine petite femme !

Ton existence est nuisible, parce que tu aliènes des enfants bien portants
à leurs pères bien portants,
parce que tu considères comme un symptôme pathologique l’amour enfantin.



Et toi, petit homme, tu es ce que tu es, tu vis comme tu vis,
tu penses comme tu penses, tu habites un monde comme le tien,
parce que tu permets à une telle femme de s’occuper de tes enfants bien portants,
de baver son amertume et son poison sur leurs âmes bien portantes.




Une histoire, une métaphore :

Sais-tu, petit homme, ce que ressent un aigle qui a couvé des œufs de poule ?
Tout d’abord, il pense qu’il va faire éclore de petits aigles qu’il élèvera
et dont il fera de grands aigles.
Mais les petits aigles se révèlent bientôt de petits poussins.
L’aigle, désespéré, veut néanmoins en faire des aigles.
Mais il ne voit autour de lui que des poules qui caquettent.
Alors, l’aigle a beaucoup de peine à réprimer son désir de dévorer tous ces poussins,
toutes ces poules. Ce qui le retient, c’est le faible espoir que parmi tous ces poussins
se trouvera peut-être un petit aigle qui, en grandissant,
deviendra un grand aigle comme lui-même, explorant à partir de son aire
de nouveaux mondes, de nouvelles idées, de nouvelles formes de vie.
C’est ce faible espoir qui empêche l’aigle triste et solitaire
de dévorer les poussins et les poules.
Mais ces derniers ne se rendent même pas compte que c’est un aigle qui les élève.
Ils ne remarquent même pas qu’il vit sur une aiguille de rocher,
au-dessus des vallées brumeuses et sombres.
Ils se contentent de manger ce que l’aigle leur apporte au nid.
Ils se réchauffent et se mettent à l’abri sous ses ailes chaudes
quand sévissent l’orage et la tempête qu’il brave sans la moindre protection.
Quand l’ouragan souffle trop fort, ils se sauvent
et lui lancent de loin de petits cailloux aigus pour le blesser.
Quand l’aigle voit cette méchanceté, son premier réflexe est de les anéantir.
Mais en réfléchissant il finit par les prendre en pitié.
Il ne perd pas l’espoir que parmi les poussins caquetants,
picotants et myopes, il se trouvera un petit aigle capable
de devenir un jour un grand aigle comme lui.
L’aigle solitaire n’a jamais abandonné cet espoir.
Et il continue de couver de petits poussins.

Tu refuses d’être un aigle, petit homme,
c’est pourquoi tu es la proie des vautours.
Tu as peur des aigles, tu préfères le grand troupeau ;
c’est pourquoi tu te fais manger avec le grand troupeau.
Car quelques-unes de tes poules ont couvé des œufs de vautour.
Les vautours deviennent tes Führer s’acharnant contre les aigles
qui voulaient te conduire vers un avenir meilleur.
Les vautours t’apprennent à te contenter de charognes
et de quelques rares grains de blé.
(…)

Tu as construit ta maison sur le sable
et tu agis ainsi parce que tu es incapable de sentir la vie en toi,
parce que tu tues l’amour dans chaque enfant avant même qu’il naisse ;
parce que tu ne supportes aucune manifestation de la vie,
aucun mouvement libre et naturel.
Tu t’effraies et tu demandes : « Que dira Madame Jones, qui dira Monsieur Meier ?


On respire, plusieurs fois...

Lire attentivement ce qui suit :

Tu n’as pas le courage de penser, petit homme,
parce que toute pensée réelle s’accompagne de sensations somatiques
et que tu as peur de ton corps.

Beaucoup de grands hommes t’ont dit :
Retourne à tes origines,

écoute la voix qui parle au fond de toi-même,
suis tes sensations authentiques, aime l’amour !
(…)
C’est parce que tu rejettes ta responsabilité
que ta maison est construite sur du sable.
Le plafond s’écroule, mais tu as ton « honneur de prolétaire »
ou ton « honneur national ».
(…) ton enfant est sur le point de se noyer,
mais tu continues à préconiser la manière forte en matière d’éducation.



Pendant des siècles, tu verseras du sang là où il faudrait protéger la vie,
et tu t’imagineras que tu instaures la liberté en te faisant aider par tes bourreaux ;
par conséquent, tu ne sortiras jamais du bourbier.
(…)

Car tu as peur de la vie, petit homme, très peur.
Tu l’assassineras au nom du « socialisme, de l’État, (…), de la « gloire de Dieu ».


Mais il y a une chose que tu ne sauras pas, que tu ne voudras pas savoir :
« que tu es le propre artisan de ton malheur, que tu le produis tous les jours,
que tu ne comprends pas tes enfants, que tu leur brises les reins
avant même qu’ils aient la force de se tenir debout ;
que tu voles l’amour ;
que tu prends un chien pour être toi aussi le « maître » de quelqu’un ».
(…)
Tu es d’avis que la fin justifie les moyens, même les moyens les plus infâmes.
Tu as tort : « la fin est contenue dans la route qui y mène.
Chacun de tes pas d’aujourd’hui est ta vie de demain. »
(…)
« Tu voles là où l’on donne,
tu donnes là où l’on vole. »
(…)
Tu veux attaquer sans t’exposer toi-même aux attaques des autres.
C’est pourquoi tu te tiens toujours en embuscade.
(…)
« La culture humaine n’a pas encore vu le jour, petit homme ! »
(…)
Tes perspectives sont infiniment trop petites, petit homme,
tu ne vois pas plus loin que du petit déjeuner au déjeuner.
(…)
Tu devras apprendre à penser en fonction de la vie (…)

Tu n’as même pas gardé le souvenir d’événements qui se sont passés il y a dix ou vingt ans,
et tu répètes les mêmes âneries que les hommes ont débitées il y a deux mille ans et davantage.
Pis, tu t’accroches à des insanités telles que « race », « classe », « nation »,
« contrainte religieuse », « interdiction d’aimer », comme un pou s’accroche à une fourrure.


Tu n’oses pas mesurer du regard la profondeur de ta misère.
(…)
Comme tu menaces toute vie,
comme il est impossible de s’en tenir en ta présence à la vérité
sans recevoir un couteau dans le dos ou de la merde dans la figure, j’ai pris mes distances.



Les méthodes pour diffuser la peste émotionnelle (il est important de comprendre,
afin de déjouer cette maladie, de déraciner ce mal) :


(…) nous avons fini par démasquer les méthodes de la peste émotionnelle.
Elle accuse la Pologne de faire des préparatifs de guerre
quand elle est sur le point de l’attaquer.
Elle attribue au rival des intentions meurtrières quand elle s’apprête à l’assassiner.
Elle reproche à la vie saine des perversions sexuelles
quand elle a l’intention de se livrer à quelque projet pornographique.
(…)
Tu te souviens sans doute du jour, petite femme,
où tu te tenais dans mon cabinet de consultation,
pleine de haine pour l’homme qui t’avait quittée.
Pendant des années, tu l’avais écrasé sous ton talon,
avec ta mère, tes tantes, tes petits-neveux, tes cousins,
mais il avait commencé à se rétrécir, car il t’entretenait, toi et toute ta parentaille. (…)
Tout ce que tu voulais c’était être entretenue par l’homme que tu détestais,
bien que tu aies un métier (…)
Tu ne sais pas que tu représentes un « certain type »,
qu’il existe des millions de femmes de ton espèce qui ruinent le monde.
Oui, oui, je sais : tu es « faible », « esseulée », trop liée à ta mère,
« désarmée devant la vie »,
tu détestes même ta haine,
tu vis en conflit avec toi-même,
tu es désespérée.
C’est pourquoi tu ruines la vie de ton mari, petite femme !
Tu te laisses emporter par le courant de la vie, telle qu’elle est aujourd’hui.



« Si vous aviez été capables de donner une seule fois votre amour à un homme »,
vous auriez sauvé la vie à plus d’un Nègre, à plus d’un Juif, (…)
(…)
Tu es malheureuse, pauvre petite femme,
parce que tes fils vont au-devant du désastre, tes filles se débauchent,
tes maris se dessèchent, ta vie pourrit avec tes tissus.
(…)

Tu veux continuer de jouer ton rôle de délateur et de dénonciateur,
de faire jeter en prison ton voisin innocent parce qu’il ne vit pas comme toi,
parce qu’il ne te salue pas assez bas.
(…)
Et la brave ménagère qui paie aussi ses impôts lance une pétition
contre le maître de la vérité (…)
Tu es plus puissante que quatre mille années de philosophie de la nature,
petite ménagère honnête, génitrice de patriotes !
Mais on commence à percer tes agissements, et ton règne prendra bientôt fin.



Faire tourner le monde dans le bon sens :

Est-ce que tu as déjà vu une punaise, petit homme,
à la lumière d’une aurore boréale ? (…)
Un jour, il y aura des lois sévères contre les punaises humaines,
« des lois protégeant la vérité et l’amour ».
Tout comme tu envoies aujourd’hui les jeunes gens amoureux dans une maison de redressement,
on t’enverra dans une maison spécialisée si tu salis la réputation d’un honnête homme.

Il y aura des juges et un Ministère public
qui ne se contenteront pas d’un simulacre de justice,
mais qui administreront une justice authentique et humaine.
« Il y aura des lois sévères pour la protection de la vie »
auxquelles tu devras te conformer même si tu les détestes.

Je sais que pendant les trois, cinq ou dix siècles à venir,
tu continueras à répandre la peste émotionnelle,
la calomnie, l’intrigue, la diplomatie, l’inquisition.
Mais un jour, tu seras vaincu par ton propre sens de l’honnêteté qui,
actuellement, est si profondément enfoui dans ton être que tu ne peux y accéder.

Je te le dis : aucun empereur, aucun tsar, aucun Père de tous les prolétaires
n’a pu te vaincre. Tout ce qu’ils ont pu faire, c’est te réduire en esclavage ;
ils n’ont pu te libérer de ta mesquinerie.
« Mais c’est ton sens de la propreté, ta nostalgie de la vie, qui auront raison de toi ».
(…)
Débarrassé de ta petitesse et de ta mesquinerie, tu te mettras à « penser ».
(…)
Tu as une peur mortelle de ta profondeur, c’est pourquoi tu ne la sens ni ne la vois.
C’est pourquoi tu es pris de vertige et tu chancelles comme au bord d’un abîme,
quand tu aperçois ta propre profondeur.
Tu as peur de tomber et de perdre ainsi ton « individualité »
si jamais tu obéis aux pulsions de ta nature.
Quand, avec la meilleure bonne foi, tu tentes de parvenir à toi-même,
tu ne trouves jamais que le petit homme cruel, envieux, goulu, voleur.
(…)
C’est cette profondeur en toi qui est ton avenir.
(…)
Tu es grand, petit homme, quand tu exerces amoureusement ton métier,
quand tu t’adonnes avec joie à la sculpture, à l’architecture, (…) ;
tu es grand quand tu trouves ton plaisir dans le ciel bleu,
dans le chevreuil, dans la rosée, dans la musique, dans la danse,
quand  tu admires tes enfants qui grandissent,
la beauté du corps de ta femme ou de ton mari ; (…) ;
quand tu lis ce que d’autres hommes et femmes ont écrit sur la vie.
Tu es grand quand, grand-père, tu berces ton petit-enfant sur tes genoux
et lui parles des temps passés, quand tu regardes l’avenir incertain
avec une confiance et une curiosité enfantines.
Tu es grande, petite femme, quand, jeune mère,
tu chantes une berceuse à ton nouveau-né, quand, les larmes aux yeux,
tu formules au fond de ton cœur des vœux pour son avenir,
quand tu édifies cet avenir, jour après jour, (…)



W. Reich parle de ses recherches, celles qui lui ont valu la prison (!) :

J’ai découvert que ton esprit est une fonction de ton énergie vitale,
en d’autres termes qu’il y a unité entre le corps et l’âme.

Je me suis rué dans cette brèche, et j’ai pu montrer que
tu projettes ton énergie vitale quand tu te sens bien et quand tu aimes,
que tu la rétractes vers le centre de ton corps quand tu as peur.

Pendant quinze ans tu as jeté le voile du silence sur ces découvertes.
Mais j’ai poursuivi mon travail dans la même direction
et j’ai découvert que l’énergie vitale,
à laquelle j’ai donné le nom d’« orgone »,

existe aussi dans l’atmosphère.
J’ai réussi à la voir

et j’ai inventé des appareils pour l’agrandir et la rendre visible.


"Ils" ont cru te tuer en espérant que tes découvertes disparaîtraient ;
ils ont détruit ton corps, ce qui est l’unique chose qu’ils savent bien faire,
ces salopards prétentieux qui n’osent pas se regarder dans le miroir.

Ce que tu as donné au monde, Wilhelm Reich, jamais ils ne pourront l’anéantir.
Ils ne l’ont pas encore compris, alors ils continuent de tuer, brider, malmener,
emprisonner, corrompre le vivant et les véritables innovations bienfaisantes…

Peut-on assassiner le lumineux et le vivant ?