Message de Dame Nature

Voici le message d'une pote à Saby que je prends la liberté de diffuser :

Nous nous sommes endormis dans un monde.

Nous sommes réveillés dans un autre...

Se raccrocher...

Si notre monde des humains n’a pas encore explosé (ou autres ravages irrémédiables),
s’il tient encore, bien que dangereusement penché au bord du précipice,
c’est parce que la plupart d’entre nous, d’une façon ou d’une autre,
y croient encore
à l’ancien monde,
au Progrès,
« demain sera mieux »,
discours de poliptichiens.

Se rassurer,

ce chaos microbien est momentané.

Situation sous contrôle

Méchante Nature

Demain…

c’est reparti mon quiqui électronique IA 5G/3.0 assisté !

💂

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Écouter les autres ?

Faut-il écouter les autres ?


Combien d’entre nous savent que plusieurs degrés ou niveaux d’écoute sont possibles ?


Pour commencer, à moins d’être sourd, il y a l’écoute littérale :

il s’agit de l’écoute des sons et mots prononcés.
Certains ne croient que ce qu’ils voient.
À quoi on pourrait ajouter : et uniquement ce que leurs oreilles
sont capables d’entendre et de traiter par la raison.
À ce niveau, on comprend les choses telles quelles : « elle a dit que…,
il a promis…, il explique que c’est à cause de…, ça vaut des millions… »
Le problème de ce niveau consiste en le possible mensonge,
ainsi qu’en une éventuelle dissimulation d’informations
ou en la manipulation de certains faits, etc.
Avec les mots on peut dire et prétendre n’importe quoi,
et son contraire,
tout en agissant d’une façon différente.
On ne peut pas se fier à l’expression verbale ni écrite,
c’est pourquoi les preuves sont nécessaires
ou, pour le moins, de vérifier ce qui a été dit ou écrit.

Relation intérieure/extérieure

Plus on se fuit soi-même
et plus on cherche à l’extérieur de soi
ce qu’on s’efforce d’ignorer de soi.

Ce qu’on s’efforce d’ignorer de soi ‒ nier honteusement, refouler ‒
contient pourtant le fluide vital de notre essence.

Notre fluide se voit canalisé, dévié, contenu par des barrages intérieurs,
construits par notre volonté de contrôle et de domination.

D'où vient ce "besoin" de se sentir supérieur ?

Acculés, survivre

En cherchant un texte paru sur l'ancienne plateforme,

je suis tombé sur celui-ci datant du 16 juin 2016.

La situation décrite me semble correspondre au confinement que nous subissons.

Imaginons une situation de privation totale de liberté :
nous serions en prison ou dans un camp,
mal nourris, surveillés, maltraités, dévalorisés, etc.
Autour, des gens armés, obéissants aux ordres, indifférents, brutaux.

Pensée confinée

En ces jours pénibles, difficiles pour tous,
mortifères pour certains,
une pensée aux prostituées, qui ne doivent guère avoir de boulots ?
Avec le couvre-feu, elles deviennent belles de jour, au chômage technique.
Voilà qu’elles se refont une virginité maintenant.
Tous ces zizis en berne et ces couilles pleines !

Notons que, pour le symbole,
le confinement général tombe en période de Carême.

En macramé

Vu que ça dure, ce confinement (dont je ne comprends pas certains aspects,
ce qui m'énerve, par exemple qu'on ne puisse pas aller marcher dans la nature
puisqu'ils ont barricadé notamment la promenade au bord du fleuve),
je me suis dit qu'il valait mieux s'occuper les mains, entre deux non-faire.

Voilà ce que j'ai fait hier :

 De côté, cela donne :

* * * * * * * * *

Les mimosas sont des fleurs d'arbres qui poussent en hiver dans le Sud-Est.
La saison est terminée.

Une affaire de sentiment

Il fut un royaume prospère
où il faisait bon vivre, quels que soient les rangs et tâches des citoyens.

Chaque habitant, du plus jeune au plus âgé, appréciait la Reine de l'empire,
une femme intransigeante, impartiale, tempérée et juste.

Reine Sentiment était une femme d’Esprit, sensible, intuitive et clairvoyante.
Ses lois et entreprises servaient l’intérêt de chacun, du plus pauvre au trop nourri.
Le peuple s’activait avec motivations et bonne humeur, l’ambiance détendue, le ventre bien tendu.

Rationalisation au placard

En ces temps difficiles, évitons les pièges de la rationalisation :

* Accuser autrui ne sert à rien, ni de désigner des coupables et bouc-émissaires,
souvent sans être certain qu’ils soient plus coupables que nous-mêmes
et que ceux qui les jugent-punissent.
Ne pas perdre de vue que nous sommes tous responsables de cette épouvantable situation
notamment d’avoir détruit excessivement pour produire et consommer davantage.
Nous avons laissé faire et en avons joui. Tous responsables.
Néanmoins, se rappeler l’évidence : ni un pauvre ni un petit bourgeois n’ont les moyens
de construire et d’entretenir la main d’œuvre d’un laboratoire ou d’une plate-forme pétrolière.
Ceux qui gouvernent (et ont gouverné), ainsi que les décideurs restant dans l’ombre,
se trouvent en haut du podium, au sujet de la responsabilité.

Plan et imprévu

Admettons quelques minutes que les événements actuels fassent partie d’un plan.
C’est une possibilité (considérer l’Histoire, Néron brûlant Rome par exemple).

Un plan, une stratégie, une structure, une construction,
tout cela est calculable et donc, prévisible, déterminable à l’avance.
Cependant, durant la mise en pratique du plan établi ou de la théorie,
dans l’action vient toujours interférer l’imprévu, l’indéterminable, le hasard
ou encore, une erreur, une faiblesse, un doute, une hésitation d’un des exécutants…

Guerre à Pandore

.
Ça craint !

Ça sent mauvais
et probablement que ce n’est qu’un début.

Que se passe-t-il ?

« Guerre », a-t-il répété plusieurs fois.
« Guerre sanitaire », a-t-il précisé quelques fois.

Peut-on faire la guerre à des microbes ?

De la mort (IIII)

Il se peut que certain(e)s trouvent glauque de parler de la mort ?
Quelle idée de s’étendre sur ce sujet qui met mal à l’aise et qui angoisse !
Pourtant, par nos volontés et entreprises,
nous y sommes maintenant, face à Mort-de-masse.

En quelque sorte, nous avons provoqué Mort,
comme un cow-boy de film qui en provoque un autre pour lui imposer un duel.
En ce moment même, nous continuons à contrarier le travail de Mort et donc, à L’énerver,
alors que, pourtant, on est en train de se prendre le mur en pleines figures !

Ni avant ni après

Beauté, Amour-Intelligence, Vérité :
"Cela" s'appréhende au fur et à mesure des instants qui se succèdent.

C'est pourquoi il vaut mieux se vider l'esprit le plus souvent possible,
après avoir clarifié son sentiment (impression générale) et calmé l'émotion,
car alors, à chaque instant, "Cela" se révèle, se goûte, s'apprécie, se partage.

Le mouvement du vivant impulse Intelligemment Vérité (ce qui est) à chaque instant.

Beauté se saisit en captant l'ensemble par tous ses sens (extérieurs et ressenti intérieur).

Et alors,
éprouver le sentiment d'Amour
en ressentant les liens qui nouent la trame d'ensemble,

en constante évolution.

Vouloir contenir le vivant sous des millions de tonnes de béton et de goudron et de fer
est comme contenir les émotions et sentiments qui perdurent (la haine par exemple),
que chacun refoule civilement en lui-même,
alors qu'il arrive inéluctablement qu'un jour,
lorsqu'on ne s'y attend pas,
badaboum, explosion d'élans de vie, violences.

De modéliser pour reproduire hier-en-mieux nous discorde du tempo du vivant,
nous en détache,
ce qui nous égare hors Vérité, Intelligence, Amour, Beauté.
À force d'être égarés,
en se convainquant du contraire par théories, arguments et calculs,
nous ne savons plus produire que laideur, motifs de haine, armes sophistiquées,
absurdités autodestructrices, et mensonges pour justifier nos agissements délirants.

Vanité stupide que de vouloir prolonger les situations connues, qu'on croit sous contrôle.

Est-ce sensé de se priver des prochains moments de bonheur
qui ne peuvent qu'émerger de l'inconnu futur ?

Vouloir prévoir et planifier après, suivant le modèle d'avant, est voie de la démence.

Puisque tout est là,
pourquoi se soucier du futur en se raccrochant aux schémas périmés du passé ?

Après ?
On verra, pour l'instant on compose avec ce qui est, le mieux possible.



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De la mort (III)

Si « ce qui dépasse notre entendement » nommé « Dieu » est tout,
cela signifie que Dieu est autant Vie que Mort.

Dieu impulse  la vie, qui se démultiplie à l’infini, sous diverses formes ;
et Dieu est  Mort qui régule ce déploiement d’existences variées.

De la mort (II)

Sans Mort, plus de nourriture pour les divers organismes vivants.

L’humain ne comprend plus (à voir son comportement et ses entreprises)
que Mort permet le recyclage nourricier,
ce qui permet à toutes formes de vie de se régénérer,
ce qui permet aussi les naissances, bourgeonnements, etc.,
ce qui permet la vie.

Origine : squatteur

À J-M Caïn

Être squatteur… d’utérus !!

Si, si, il existe des spermatozoïdes squatteurs.
Des incivils anarchistes en puissance, sûrement.

En gros, voici comment se déroule la manœuvre du squatteur :

De la mort (I)

Considérer la mort telle une ennemie ‒ l’adversaire à contrecarrer, voire à anéantir ‒
a pour conséquence de rendre l’existence morne, abstraite et insipide, anxiogène et délirante.
Contre-sens et non-vie (ennui, lassitude, moral en berne, manque de motivation, déviance, etc.)

Walter R. Sickert

Dieux ex-æquo

Trop fort ! Vraiment génial nous sommes,

et davantage encore demain, en mieux.

La preuve par 4 (il faut des chiffres, sinon votre attention va zapper) :

l’unique animal ayant conscience de son cerveau qui sait si bien calculer,

le piranhas-cochon, savant en nuisances, discourant et promettant le contraire,

‒ qui s’imagine en humain tout en se prenant pour un dieu parmi Dieu ‒

est parvenu, ô mire&racle, au sommet de l’intelligence : il a créé la vie !

S'ouvrir, telle une fleur

Que ressent une fleur ?

En promotion : éveil complet

Merveilleuse époque de notre civilisation en constant devenir mieux qu’hier,
que même « l’Éveil » peut s’obtenir, de nos jours, moyennant quelques frai$.

Travailler plus pour s’éveiller plus.

L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue grandement,
à l’éveil capitalisé du citoyen civil spirituel.