La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 19 avril 2022

À dieu Progrès

 
Dès le XVIIIème siècle, les humains vénérèrent un nouveau dieu dépourvu d'âme et esprit : Progrès.
Progrès est enfant abstrait et illégitime du mental et d'une soi-disant science supplantant la religion.

Progrès est rêve d'egos mégalomaniaques et dégénérés obsédés par les mathématiques et le déterminisme.

Les mathématiques sont une ruse de l'esprit.

– Denis Guedj

 
La volonté des aristocrates et ploutocrates – experts en finance et en obscurantisme,
psychopathes paranoïaques pour la plupart – aspire au tout-contrôle : du peuple maintenu dans l'ignorance
et les fausses croyances, des cycles de vie/mort, de la croissance des végétaux, de la météo, etc.

Dans un système au déterminisme croissant, on rencontre un indéterminisme de plus en plus grand.

– Frank Herbert


Pour dégoûter le peuple de sa liberté d'être et d'agir ainsi que pour castrer les hommes-guerriers,
"ils" ont eu recours à des spécialistes en magie noire afin d'hypnotiser le peuple abruti de croyances délirantes,
en lui "offrant" un mode de vie confortable avec TV et Net propageant non-stop des propagandes.
"Ils" ont compris que la perception du Réel est subjective, propre à chacun, dépendant notamment
des croyances et du mode de vie de chacun.
 

Le besoin fait naître de nouveaux organes de perceptions.
Homme, accrois donc ton besoin, afin de pouvoir accroître ta perception.

– Jalaludin Rumi

 




"Ils" font croire au peuple que c'est lui qui choisit ses dirigeants afin que chacun accepte sa prison
et obéisse aveuglément, sans réfléchir, en se sentant responsable de "leurs" décisions.
En cas de crise, "ils" accusent des innocents et culpabilisent chacun.

Si le gouvernement est sans droiture, la droiture devient erreur, et le bien devient perversité.
Les hommes sont égarés et cela dure depuis longtemps.

– Lao Tseu


"Ils" ont fait croire au peuple qu'il existe une loi naturelle : la loi du plus fort.
Ensuite, "ils" ont exacerbé l'esprit compétitif de chacun, dès le plus jeune âge,
afin que chacun perçoive l'autre comme étant un adversaire susceptible de l'empêcher de bien-vivre
et de gravir les échelons de "leur" hiérarchie.
Le civilisé doit "réussir sa vie", c'est-à-dire posséder beaucoup de biens et parfaire son image (ego).

Pour Être, nul besoin d'avoir, ni de cumuler des biens, ni de compétences particulières.


Diviser pour mieux régner et parvenir à contrôler chacun, chaque groupe,
notamment en exaltant les divergences de croyances et points de vue
ainsi que la peur d'être affamé ou malade et de mourir.

Naître en ce monde pour cheminer vers sa mort est loi naturelle. C'est normal. Cycle vie/mort.
Sans jour pas de nuit ; sans nuit pas de jour.
Nul honte ni faute ni imperfection dans le fait de mourir,
puisque sans mort, pas de naissance ni d'existence.
Seul un dément peut croire en l'immortalité.


"Ils" acculent chacun par des dettes.
Au nom d'une soi-disant justice, "ils" inventent toujours plus de contraintes et d'interdits
« pour le bien et la sécurité de tous », prétendent-"ils".

Plus il y a de contraintes, plus il faut contraindre.
C'est la route du chaos.

– Frank Herbert


 


Une question aux aristocrates, ploutocrates et leurs poliptichiens immoraux, véreux et corrompus,
dont Mr Macron :

- Pourquoi haïs-tu ton peuple ?
Quel mal t'a-t-il fait ?

- Aucun, mais moi, je lui en ai fait beaucoup.

– Fédor Dostoïevski, arrangé à ma façon (dans le texte original,
le peuple doit être remplacer par "ton fils")



En quête de vaniteuse perfection et de toute-puissance, "ils" bombardent le peuple d'informations
et de contre-informations afin de maintenir les esprits de chacun dans la confusion ;
confusion émotionnelle et mentale nécessaire pour maintenir l'état de conscience modifié souhaité.

Seul est indispensable le "savoir de l'être".
Toute information, serait-elle vraie, ne donne en général aux êtres que des "connaissances mentales",
et ces "connaissances mentales" ne servent qu'à restreindre les possibilités d'acquérir le "savoir de l'être".

– G. I. Gurdjieff




dimanche 17 avril 2022

Diableries en soldes

 
J'entends de plus en plus de personnes dirent que Satan existe vraiment.
Pas expert en la matière, ni intéressé par ce sujet,
de ce que j'en sais (lecture d'un livre retraçant l'histoire du diable et recherche rapide sur le Net),
Satan est un autre nom du diable.

Ce coup de gueule car, perso, j'en ai marre de ces histoires de Satan et de Dieu barbu
qui nous empoisonnent l'esprit depuis les débuts de ce que nous nommons "civilisation".

On parle de Dieu et de Satan dès l'Ancien Testament, qui, je le rappelle, est œuvre de l'humain.
Les anges, déchus ou non, sont donc une invention conceptuelle, théologique, abstraite (non réelle).

Dans la hiérarchie abstraite des anges déchus, Satan apparaît au sommet de la pyramide,
ce qui n'est pas le cas de Lucifer ou de Belzébuth, par exemple, qui sont subordonnés à Satan.

Basiquement et logiquement, si Satan existe, le Dieu barbu (extérieur à soi) existe aussi.
Si Dieu barbu n'existe pas, Satan n'existe pas non plus.

C'est une affaire personnelle de croyance : on y croit ou pas.

Le délicat de cette affaire est que nous évoluons dans la sphère du subtil, immatérielle et irrationnelle.

Rappel
 

Dans l'univers agissent non pas deux forces majeures, mais trois :
il y a la force obscure (représentée par Satan) définie comme étant négative (le Mal),
et il y a la force lumineuse (Dieu) définie comme étant positive (le Bien),
et agit également une force neutralisante, conciliante.
La force neutralisante permet aux forces négatives et positives de fusionner ; alors, en fusion,
les trois forces deviennent une ; et c'est là que les "choses" se complexifient puisque
en se séparant (après le temps de fusion) la force positive peut devenir négative
alors que la force négative devient positive...
Les forces négatives et positives sont équivalentes.
Chacune de ces deux forces a sa fonction propre, opposée et complémentaire à l'autre
– c'est pourquoi elles sont toutes deux indispensables, comme le sont une femme et un homme.
Notons qu'on peut parler aussi de force destructrice (la négative, obscure)
et de force créatrice (la lumineuse, révélatrice et constructive).
Les Hindous l'ont compris et assimilé avec l'avatar divin nommé Shiva.
Il me semble évident que ces forces agissent autant dans le monde matériel
que dans les sphères immatérielles (dans notre psychisme, par exemple).

 
Selon moi, il existe des humains qui sont attirés et se laissent influencer par la force obscure (négative)
et il existe des humains attirés par la force lumineuse (positive) ; un peu comme dans le film Starwars
où on y voit que Dark Vador était un humain comme les autres mais qu'en son cœur se développait la haine (notamment contre ceux ayant tué sa mère). Si Dark Vador s'était guéri de sa haine et de son désir de vengeance, il serait resté un Jedi (servant la force lumineuse).

Au niveau subtil des phénomènes, on peut penser que les esprits-démons, pervers,
servent l'indispensable force obscure,
alors que les esprits-purs servent la non moins indispensable force lumineuse.
(Selon moi) Durant sa jeunesse Jésus Christ voulait sûrement servir la force lumineuse.
Plus tard, après avoir été initié notamment par les esséniens, dans le désert il se confronte
à sa propre inclination au mal (à son attirance pour la force obscure).
Lorsqu'il revient de cette épreuve introspective (sa lutte contre les élans pervers en lui-même),
Jésus paraît servir la force neutralisante puisqu'il ne combat que les excès des serviteurs
de la force obscure (les marchands du temple, par exemple), ainsi que leurs obsessions du pouvoir
et du contrôle d'autrui. Je veux dire qu'il ne combat pas le mal en lui-même, mais en limite son champ d'action.


Revenons à la réalité des faits concrets :
que des humains-démons et psychopathes existent, j'en suis certain.
Qu'en se regroupant, les démons se soumettent à une hiérarchie me semble évident
puisque les humains civilisés ont besoin d'un chef pour fonctionner en groupe, en société.

Satan ne désignerait que le modèle, l'avatar inspirant l'humain-démon chef (le plus riche et/ou influent
du groupe reconnu comme étant le maître par ses pairs asservis, vaniteux et cupides).
Par exemple : les francs-maçons sont divisés en deux groupes principaux :
pour faire simple, il y a les gentils et les méchants.
Certains de ces francs-maçons, les méchants, sont très influents dans les affaires du monde
depuis au moins le XVIIIème siècle.
Ils obéissent à leur maître du 33ème et dernier degré d'initiation.
De croire que ce maître est Satan ou un intermédiaire de Satan lui profère de grand pouvoir.
Attention à ne pas lui prêter davantage de pouvoir qu'il n'en a déjà, et surtout pas un pouvoir surnaturel
car, dans ce cas, les humains ne peuvent que se sentir vulnérables, inférieurs et impuissants
.

Selon moi, de prêter une existence réelle, physique, à Satan est une façon de déresponsabiliser
et d'excuser les démons, les pervers et les psychopathes (puisqu'ils seraient sous l'emprise du diable,
les pauvres).
On chute dans le piège de l'exaltation psychique (cf. le calcul psychologique de Paul Diel) :
une entité non-humaine est accusée d'être la cause de la perversion
de certains humains psychopathes. Sentimentalité, déviation de la culpabilité et vanité.
 

Conclusion

Soit Dieu barbu le juge (extérieur à soi) existe, auquel cas le Diable pourrait bien exister,
soit Dieu barbu n'existe pas et Satan n'existe pas non plus.
C'est Frank Herbert qui résume le mieux cette affaire de croyance :

    « Plus il y a Dieu, plus il y a Diable »

J'ajoute que plus on parle de Satan, plus on exalte les fous de Dieu,
et plus l'esprit du citoyen lambda devient confus, ne sachant plus à quel saint se vouer.
 



jeudi 14 avril 2022

Sacrifice inéluctable

 
Du libre arbitre

Durant son existence l'humain se confronte constamment à des choix à faire plus ou moins importants.
Un choix implique un renoncement.
Admettons que je n'aie que 15 euros en poche :
avec cette somme, soit je m'achète du tabac, soit un plat du jour.
Si je m'achète le tabac, je renonce au repas.
Si je mange, je renonce au tabac.

Renoncer à quelque chose ou à quelqu'un équivaut à un sacrifice.
On ne peut pas tout avoir, tout faire et tout savoir, c'est pourquoi renoncer est inévitable.

Un exemple de G. I. Gurdjieff pour expliquer le sacrifice : il racontait qu'il était doué en hypnose.
À un moment crucial de sa vie, il a décidé de cesser d'avoir recours à cette pratique. Il a de la sorte sacrifié
une de ses facultés (hypnotiser) afin de prendre une autre voie et de développer d'autres compétences.


La liberté de choisir ce que l'on sacrifie (de soi-même ou de nos avoirs)

Parmi les innombrables choix quotidiens que nous faisons,
il arrive que nous ayons des choix capitaux à faire.
En ce moment, non seulement l'état lamentable de la planète nous place face à un choix de mode de vie,
mais, en plus, des psychopathes puissants (d'argent) ayant voulu ce mode de vie immodéré et ravageur
nous placent également face à un choix de comportement : obéir aveuglément à des instances politiques
en ingurgitant de la technologie ou sinon, résister et s'opposer à leur soi-disant progrès... du tout-contrôle.
On n'arrête pas le progrès, dit-on. Tant qu'on y croit, ajouté-je.
Nous avons le choix par exemple de ne plus les écouter et d'agir en vue d'un mode de vie plus humain :
sain, sensé, juste, solidaire, naturel et vibrant.

C'est dans les premiers écrits, la Bible (Ancien Testament), qu'apparaît cette notion de sacrifice, me semble-t-il.
Un Dieu (extérieur à soi) y demande notamment à Abraham de sacrifier "quelque chose"
à quoi il tient : Abraham doit tuer son fils !
Dieu-de-la-Bible, serait-Il fourbe, sadique et cruel ?
Cette soi-disant exigence de Dieu laisse transparaître une déviance de la fonction naturelle du sacrifice
puisqu'on ne devrait sacrifier que quelque chose de soi-même : « qu'est-ce que je donne
et laisse de moi-même ou de ce qui m'est chère (bijoux, fortune, etc.) ? *»
Saisissez-vous la nuance ?

Chacun peut constater que "ils" ont détourné l'inéluctabilité du sacrifice. "Ils" veulent tout prendre  et contrôler,
quitte à enrayer le processus de la vie (ne voulant plus ni vieillir ni mourir ni lâcher et partager de leurs avoirs).
"Ils" projettent leur incapacité ou non-volonté de renoncer à quoi que ce soit sur l'extérieur (à eux-mêmes),
par exemple en proposant le sacrifice d'humains "inutiles" (eugénisme).
Compris ?
"Ils" veulent tout : le beurre, l'argent du beurre, la crémière, le paysan déjà à genoux, leur bébé,
ainsi que leurs terrains et boutiques. "Ils" veulent jusqu'à contrôler nos corps et esprits !!
"Ils" refusent de renoncer à quoi que ce soit d'eux-mêmes (leurs désirs, par exemple) et de leurs avoirs.
En plus, "ils" veulent prendre encore plus, posséder davantage, toujours plus, sans rien donner ni partager.
Notons, par souci d'objectivité, que ces "personnes" ont quand même renoncé à quelque chose :
"eux" ont sacrifié leurs âmes et consciences.

Témoignage : notamment en Inde et en Indonésie, à Bali, j'y voyais tous les jours
des femmes amener des offrandes aux dieux. Elles laissaient de leur repas comme des fruits, du riz, etc.
Quand on est pauvre, donner de son repas à des divinités (offrandes souvent mangées par des animaux)
représente bien, selon moi, un sacrifice.

 
Ne pas vouloir choisir par crainte de se tromper nous déresponsabilise et frustre l'être

Peut-être que nous pouvons comprendre, en partie, pourquoi tant de gens hésitent, voire refusent,
de prendre des décisions (c'est-à-dire d'effectuer un choix, puis d'accepter le sacrifice inhérent au choix).
Cependant et paradoxalement, ces personnes se conforment aux décisions politico-médiatisées
sans en vérifier la cohérence ni la véracité, et elles font les sacrifices demandés, en râlant,
jusqu'à se sacrifier elles-mêmes (roulette russe avec l'injection ARN, par exemple) !
C'est insensé, je trouve.

 



Notes

* Certains diront qu'un enfant est quelque chose de soi-même. Je pense qu'un enfant est, avant tout,
fils de la Terre et du Ciel. L'enfant appartient à la Nature, au monde (à Dieu), et non pas à ses parents qui, eux, sont chargés de son éducation
en veillant à son bien-être et à son épanouissement. Dans certaines ethnies notamment d'Afrique, les enfants "appartiennent" à la tribu.

Si Dieu (de la Bible) a créé les diverses formes de vie sur Terre, pensez-vous qu'Il demanderait qu'on lui sacrifie nos enfants
ou des animaux ou autres ?
C'est plutôt le contraire, me semble-t-il : nous devrions respecter toutes les formes de vie, sans juger certaines par exemple de « nuisibles »,
sans tuer des animaux pour le plaisir, etc. Dans la jungle, des tribus enseignent aux enfants que s'ils tuent un animal,
ils doivent le manger, quel que soit l'animal.
On ne tue que pour manger ou, bien évidemment, pour se défendre en cas d'attaque.
Le sacrifice d'animaux est donc également une aberration démoniaque.


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lundi 11 avril 2022

Hiérarchie, indispensable ?

 
Contexte (réel, vécu)

Un groupe d'une dizaine de personnes se rencontrent.
La moitié d'entre elles se sont déjà côtoyées. Les autres viennent faire connaissance.

Une personne anime et répond à d'éventuelles questions notamment sur les activités du groupe.
Ce groupe prétend vouloir fonctionner de façon horizontale (sans chef ni meneur).
Blabla ?


De l'horizontalité

Près d'un quart d'heure après avoir commencé, l'animatrice propose un tour de table.
Une autre personne arrive à cet instant, déjà connue de certains. Elle se présente
et met en avant sa compétence : spécialisée en intelligence collective.
Ensuite, cette dernière arrivée (en retard) prend l'animation en charge en proposant une façon de se présenter,
laissant la personne ayant pourtant commencé l'animation sur le carreau.

Constat : selon moi, voilà un exemple de prise de pouvoir.
Horizontalité ?
Lol
Penser : une "spécialiste" en intelligence collective nous renvoie à l'idée, à la croyance,
qu'elle sait mieux que quiconque comment gérer un groupe, non ?
C'est "automatique", notre mental conditionné à la hiérarchisation se plie aussitôt à cette "évidence",
de trouver normal que cette experte prenne les choses en main,
alors que l'animatrice de départ gérait parfaitement la situation !

Il semble bien que l'humain ait besoin d'un chef, d'un meneur étiqueté spécialiste ou expert,
c'est-à-dire qu'il reste persuadé que certains humains sont supérieurs aux autres.

Constat : d'un fonctionnement social horizontal, nous en sommes loin.

L'humain a besoin de suivre celui ou ceux (prétentieux) qu'il croit et se convainc d'être des experts (et donc,
de savoir mieux que lui), exactement comme en 2020 lorsque les "téléphiles" (fous de télévision)
ont vu apparaître sur leurs écrans des spécialistes et experts sortis d'on ne sait quel chapeau qui,
cela fut découvert quelques mois plus tard, étaient en conflit d'intérêt,
ayant perçu des sommes d'argent par les auteurs d'une propagande monstrueuse et anxiogène.

Marcher sa parole : nous ferions mieux, dans cet exemple de situation, de chercher comment fonctionner
de façon plus horizontale, je veux dire d'apprendre à fonctionner autrement en groupe,
puisque nous sommes conditionnés depuis longtemps à accepter la croyance
que certains humains sont plus capables, efficaces et intelligents que d'autres,
notamment ceux ayant étudié à l'université ainsi que les ploutocrates.


Définir ses compétences pour ... ?

Une remarque concernant la demande de compétences :
nous voyons dans cette situation le piège de l'étalage des compétences. En effet, lorsqu'une personne
se dit compétente en jardinage et qu'une autre se dit sans compétence particulière
alors qu'une autre personne se dit compétente en gestion d'une dynamique de groupe,
forcément, vu notre conditionnement mental multimillénaire, la dernière se retrouve "automatiquement"
en position de leader, cette reconnaissance se produisant inconsciemment en l'intériorité de chacun.
Sauf que c'est une erreur puisque les compétences de chacun reposent sur le passé,
et que personne ne sait qui sera le plus compétent ou capable demain dans tel contexte,
d'autant que notre mode de vie est complètement bouleversé depuis deux ans.
Les normes et valeurs se sont inversées : ce qui était bien, moral et spirituel devient mauvais et inutile
alors que ce qui était jugé mal et immoral devient banal, normal.
Il s'agit de comprendre qu'hier j'étais peut-être le plus compétent en tel domaine,
mais que demain, dans un autre contexte, je ne le serai pas forcément.
En plus, dans un certain contexte et avec telles personnes, on se sent compétent pour ceci,
alors que dans d'autres circonstances et avec d'autres personnes on se sent compétent pour cela,
et, surtout, demain dans un contexte bouleversé, de crise,
de nouvelles compétences dont je n'avais peut-être même pas conscience peuvent surgir.
Comprenez-vous cette dynamique naturelle ?
Chaque humain a du potentiel dont une partie seulement est utilisée au quotidien
et dont le contexte favorise le développement ; et en chaque humain du potentiel reste en état de latence
tant que ce dernier n'aura pas besoin de s'en servir, d'y avoir recours.
Pour revenir à la situation vécue : qui peut prétendre que la personne se considérant
sans compétence particulière ne se révélera pas la personne la plus efficace et perspicace demain
(en telles circonstances) ?

Depuis mars 2020, les faits sont révélateurs, il se trouve que parmi les universitaires,
peu se sont rendus compte de la manœuvre des politiciens et de leurs merdias. Apeurés, ils ont obéi.
Alors que c'est parmi la population des défavorisés (les pauvres, zonards, SDF, etc.)
que de nombreuses personnes ont vite compris la manœuvre du diable.


Conclusion

Pour qu'un groupe fonctionne de façon horizontale, il faudrait, selon moi,
cesser de mettre en avant nos compétences, diplômes, etc.
L'étalage de nos compétences nous placent dans une case limitante et castratrice (terme psychanalytique)
puisque, ensuite, les autres nous considérerons uniquement selon ces compétences,
ce qui ne favorise pas le développement d'autres compétences (potentiel latent).


À retenir :
Les compétences d'hier ne seront peut-être plus utiles ni nécessaires demain.



jeudi 7 avril 2022

Incongruité

  


Revendiquer  la liberté,

un smartphone à la main. 


 




Note et lien 

Il s'agit de prendre conscience d'un fait : si moins de 75 à 80 % de français possédaient un smartphone, "ils" n'auraient pas pu faire le test du "pass sanitaire" ni même penser au "crédit social"

* Smart ou vie ?

 

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vendredi 1 avril 2022

Justice à rentabiliser

 
Elle voulait juste rendre service.
4 mois de suspension du permis de conduire et dénonciation au juge.

Bientôt 37 ans de conduite automobile. Mise à part quelques contraventions de parking et, sauf erreur,
une contravention pour 5 km/h de plus (98 km/h au lieu de 90), cette personne avait même droit au double bonus
des assurances, stagnant au montant minimum. Elle n'a causé aucun accident durant toutes ces années.
Bilan de 37 ans de conduite : plutôt exemplaire, non ?

Cette introduction pour dénoncer le travail des flics (gendarmes et polices) qui mènent la vie dure aux citoyens
pour des bagatelles alors que des chauffards sévissent ainsi que des personnes ivres et/ou pétées à divers produits illicites ou licites (médocs psychotropes, somnifères, calmants, etc.) etc. et ce, sans parler des détraqués, violeurs, cogneurs de femmes, bandits, voleurs, arnaques, tueurs en cravate ayant annoncé,
il y a plus de dix ans, qu'ils (dont Billy Gates) élimineraient 10 à 15 % de la population.
Depuis deux ans, non seulement ces personnes ne sont pas arrêtées, ni même verbalisées,
entendues par des juges, mais elles sont passées à l'acte !, un génocide étant en cours !!
Oh oh, la justice, « c'est la loi », il est temps de se réveiller, y a du boulot.
Et les flics cherchent les poux juteux (amendes) chez les honnêtes gens, en les arrêtant sans motif
(pas d'excès de vitesse ni autre), en leur faisant souffler dans l'alcootest, puis dans le stuptest,
et contrôle du véhicule. Comme ça, pour rien, pour verbaliser un conducteur qui rentre du boulot
ou qui accompagne quelqu'un à l'arrêt du bus. C'est la loi.
C'est que je croyais que le boulot des flics consistait surtout à verbaliser et arrêter les malfrats.
Erreur.
Sous prétexte de prévention, ils verbalisent les citoyens pour des détails : ça rapporte gros.

Il faut faire la part des choses entre un chauffard et une personne qui dépasse de 5 à 10 km/h la vitesse,
entre un polytoxicomane complètement pété et une personne qui fume son joint le soir.
La personne de la situation racontée, était-elle ou non en capacité de conduire ?
Bien-sûr.
Alors, où est le problème ?
C'est la loi.
Et la loi, comme tout, doit être rentabilisée.
Et pendant ce temps, les bandits zonards ou en cravates continuent tranquillement de voler et de tuer.

Il s'agit de prendre conscience dans quelle incohérence nos soi-disant lois nous placent. Un exemple :
une personne qui se soûle peut conduire le lendemain, après une nuit de sommeil.
En buvant un ou deux verres d'alcool, on peut conduire le jour même.
En fumant un joint de cannabis, il faut attendre huit jours pour conduire !
Hein ? Pardon ?
Donc, si une personne apprécie fumer un joint le soir après le travail, un flic par exemple,
elle ne peut plus conduire... durant de toute l'année !
Chercher l'erreur…
Une mauvaise blague ?

Il faut savoir, en plus, que chaque année sortirait une cinquantaine de nouvelles drogues qui échappent
à la législation (le temps que la drogue soit reconnue comme telle, ajoutée à la liste des stupéfiants, etc.)
En clair, tout cela est du pipeau, juste bon à prendre du fric aux honnêtes gens.

Je propose que les flics, les juges, les avocats, les politiciens et les médecins procèdent chaque jour,
avant de prendre leur service et après les repas, à un test de consommation de stupéfiants
et l'alcootest car ces professionnels qui soignent, verbalisent et condamnent autrui
doivent eux-mêmes montrer l'exemple et donc être sobre chaque jour de travail
.
On ne devrait accepter d'être verbalisé que par des flics sobres à tous les test, pouvant le démontrer.
On ne devrait accepter d'être jugé que par des juges et avocats sobres, pouvant le démontrer, etc.
On risquerait d'avoir quelques surprises, peut-être de bien rigoler, ne croyez-vous pas ?

Quelle hypocrisie ! Dans tous les milieux socio-professionnels des personnes fument des joints. Et plus !

La blague n'est pas terminée : ce jour-là, le gendarme a dit que maintenant la fumette était tolérée,
« à la maison », mais qu'il ne faut pas conduire, même après une nuit de sommeil ! C'est la loi.
Il faut donc attendre huit jours.
Devant de pareilles décisions, comment croire en une justice ?

On touche vraiment le fond.

Des lois ?

Des flics pour nous rassurer et pour notre sécurité à tous ?

Lol