La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 14 avril 2022

Sacrifice inéluctable

 
Du libre arbitre

Durant son existence l'humain se confronte constamment à des choix à faire plus ou moins importants.
Un choix implique un renoncement.
Admettons que je n'aie que 15 euros en poche :
avec cette somme, soit je m'achète du tabac, soit un plat du jour.
Si je m'achète le tabac, je renonce au repas.
Si je mange, je renonce au tabac.

Renoncer à quelque chose ou à quelqu'un équivaut à un sacrifice.
On ne peut pas tout avoir, tout faire et tout savoir, c'est pourquoi renoncer est inévitable.

Un exemple de G. I. Gurdjieff pour expliquer le sacrifice : il racontait qu'il était doué en hypnose.
À un moment crucial de sa vie, il a décidé de cesser d'avoir recours à cette pratique. Il a de la sorte sacrifié
une de ses facultés (hypnotiser) afin de prendre une autre voie et de développer d'autres compétences.


La liberté de choisir ce que l'on sacrifie (de soi-même ou de nos avoirs)

Parmi les innombrables choix quotidiens que nous faisons,
il arrive que nous ayons des choix capitaux à faire.
En ce moment, non seulement l'état lamentable de la planète nous place face à un choix de mode de vie,
mais, en plus, des psychopathes puissants (d'argent) ayant voulu ce mode de vie immodéré et ravageur
nous placent également face à un choix de comportement : obéir aveuglément à des instances politiques
en ingurgitant de la technologie ou sinon, résister et s'opposer à leur soi-disant progrès... du tout-contrôle.
On n'arrête pas le progrès, dit-on. Tant qu'on y croit, ajouté-je.
Nous avons le choix par exemple de ne plus les écouter et d'agir en vue d'un mode de vie plus humain :
sain, sensé, juste, solidaire, naturel et vibrant.

C'est dans les premiers écrits, la Bible (Ancien Testament), qu'apparaît cette notion de sacrifice, me semble-t-il.
Un Dieu (extérieur à soi) y demande notamment à Abraham de sacrifier "quelque chose"
à quoi il tient : Abraham doit tuer son fils !
Dieu-de-la-Bible, serait-Il fourbe, sadique et cruel ?
Cette soi-disant exigence de Dieu laisse transparaître une déviance de la fonction naturelle du sacrifice
puisqu'on ne devrait sacrifier que quelque chose de soi-même : « qu'est-ce que je donne
et laisse de moi-même ou de ce qui m'est chère (bijoux, fortune, etc.) ? *»
Saisissez-vous la nuance ?

Chacun peut constater que "ils" ont détourné l'inéluctabilité du sacrifice. "Ils" veulent tout prendre  et contrôler,
quitte à enrayer le processus de la vie (ne voulant plus ni vieillir ni mourir ni lâcher et partager de leurs avoirs).
"Ils" projettent leur incapacité ou non-volonté de renoncer à quoi que ce soit sur l'extérieur (à eux-mêmes),
par exemple en proposant le sacrifice d'humains "inutiles" (eugénisme).
Compris ?
"Ils" veulent tout : le beurre, l'argent du beurre, la crémière, le paysan déjà à genoux, leur bébé,
ainsi que leurs terrains et boutiques. "Ils" veulent jusqu'à contrôler nos corps et esprits !!
"Ils" refusent de renoncer à quoi que ce soit d'eux-mêmes (leurs désirs, par exemple) et de leurs avoirs.
En plus, "ils" veulent prendre encore plus, posséder davantage, toujours plus, sans rien donner ni partager.
Notons, par souci d'objectivité, que ces "personnes" ont quand même renoncé à quelque chose :
"eux" ont sacrifié leurs âmes et consciences.

Témoignage : notamment en Inde et en Indonésie, à Bali, j'y voyais tous les jours
des femmes amener des offrandes aux dieux. Elles laissaient de leur repas comme des fruits, du riz, etc.
Quand on est pauvre, donner de son repas à des divinités (offrandes souvent mangées par des animaux)
représente bien, selon moi, un sacrifice.

 
Ne pas vouloir choisir par crainte de se tromper nous déresponsabilise et frustre l'être

Peut-être que nous pouvons comprendre, en partie, pourquoi tant de gens hésitent, voire refusent,
de prendre des décisions (c'est-à-dire d'effectuer un choix, puis d'accepter le sacrifice inhérent au choix).
Cependant et paradoxalement, ces personnes se conforment aux décisions politico-médiatisées
sans en vérifier la cohérence ni la véracité, et elles font les sacrifices demandés, en râlant,
jusqu'à se sacrifier elles-mêmes (roulette russe avec l'injection ARN, par exemple) !
C'est insensé, je trouve.

 



Notes

* Certains diront qu'un enfant est quelque chose de soi-même. Je pense qu'un enfant est, avant tout,
fils de la Terre et du Ciel. L'enfant appartient à la Nature, au monde (à Dieu), et non pas à ses parents qui, eux, sont chargés de son éducation
en veillant à son bien-être et à son épanouissement. Dans certaines ethnies notamment d'Afrique, les enfants "appartiennent" à la tribu.

Si Dieu (de la Bible) a créé les diverses formes de vie sur Terre, pensez-vous qu'Il demanderait qu'on lui sacrifie nos enfants
ou des animaux ou autres ?
C'est plutôt le contraire, me semble-t-il : nous devrions respecter toutes les formes de vie, sans juger certaines par exemple de « nuisibles »,
sans tuer des animaux pour le plaisir, etc. Dans la jungle, des tribus enseignent aux enfants que s'ils tuent un animal,
ils doivent le manger, quel que soit l'animal.
On ne tue que pour manger ou, bien évidemment, pour se défendre en cas d'attaque.
Le sacrifice d'animaux est donc également une aberration démoniaque.


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