La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 29 février 2020

Volonté d'cochon


Attention avec les mots qui peuvent nous manipuler,
orienter notre esprit à penser d’une certaine manière…

Prenons la notion de volonté, par exemple.
Faut-il avoir de la volonté ?

Oui, n’est-ce pas ?

jeudi 27 février 2020

Les dents du progrès


Comme fort judicieusement observé par certains,
l’humain ressemble davantage à un porc qu’à un singe.

Le cochon et l’humain ont quasiment la même peau.
Le cochon et l’humain mangent de tout, étant omnivore. Etc.

Comme le porc, l’humain aime à évoluer et à rester dans la fange,
bien qu’il ait besoin de s’y déplacer en se montrant chèrement vêtu et parfumé.

mercredi 26 février 2020

Relations puériles


Démotivé.

À quoi bon ?

Quand on en arrive à se poser cette question,
le voile des illusions et leurres se soulève,
et le constat se révèle amer, indigeste :
sur le plan relationnel, l’humain ne progresse pas.

L’humain continue à se laisser emporter notamment par ses jalousies, envies,
ses désirs sexuels ou d’appropriation (vouloir contrôler la vie d’autrui, par exemple),
ses peurs projetées sur autrui émanant d’expériences passées douloureuses et décevantes,
sa fausse-image de soi se voulant civilisée, polie, conciliante et gentille, en toutes situations,
faux-moi, faux-sentiments, fausses-idées, fausses-motivations,
fausses-volontés qui se résument, dans les faits, à obéir aux ordres et lois,
tout cela et bien d’autres choses finissent immanquablement par interférer, en relations.

jeudi 20 février 2020

Langage en gage


Cette publication pour réunir des pensées de divers auteurs sur le thème des limites du langage,
du piège dans lequel nous embourbent les mots, les écrits, les théories, les discours politiques, etc.

Au début des temps,
Sur la terre d’Egypte,
Le maître des secrets
Donna le verbe et l’écriture.
‒ Kate Moss

mercredi 19 février 2020

Chiens aboient, la civilisation passe


Qui ou que suis-je ?

Tel un feu de forêt,
après mon passage, la désolation.

Contrairement au feu, purificateur, qui,
une fois consumé, permet la repousse du vivant,
après mon passage ne subsiste que de la souillure empoisonnée.

mardi 18 février 2020

Super jeu !


Urgent

Cherchons un meneur/euse civilisé, bac+5 minimum,
spécialisé en révoltes non-violentes et résilientes,
expert en politique éthique et démocratique,
maîtrise en management selon la charte Eco-Qualité
transparente et empathique pour tous.
Sens du sacrifice.
Expériences réussies
et références sur poste similaire demandées.

jeudi 13 février 2020

Trouble d'identités


Oui, dors, lâches prise, rejoins Morphée.
Abandonnes-toi.



Je suis le drap qui recouvre ton corps enfin relâché.
Sans vergogne, je glisse sur ta peau, me collant à toi, à tes formes.
De tes épaules aux doigts de pieds, j’en caresse chaque partie.
Sans pudeur, je m’enfouis sous les plis et recoins,
en énervant chacun de tes poils.

mardi 11 février 2020

Aimer à programmer


- Qui es-tu ?

- Cela dépend de ton regard, de ton état d’esprit,
et de ton besoin de contrôler la situation.
Je puis être ton cauchemar ou ton rêve.
Je représente le plaisir et la satisfaction de réaliser ton idéal relationnel
ou sinon, un reflet dérangeant de ta vérité redoutée.
En ce moment je te réfléchis un espoir, apparemment.

jeudi 6 février 2020

Des portes



- Ô Vénéré Grand Maître Foud’Choc...

- Eh, oh, Flatte-Ego dégénéré, cesses donc de me lustrer l’image.
Qu’est-ce qui t’amène ? Que veux-tu ?

- Euh…, oui, pardon, euh…, une question :
qu’est-ce que les miracles ?
J’veux dire, comment se produisent-ils ?

lundi 3 février 2020

Taire nos prétentions



- Maître Foud’Choc, quel immense plaisir de vous recevoir ici,
dans notre émission spéciale « sauvons la planète ».

- Mmh, bonjour

- Merci de vous être déplacé et de nous faire l’honneur de votre précieuse présence.
Commençons, si vous le voulez bien, par une question :
selon vous, Maître Foud’choc, le monde, court-il à sa perte ?