La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

dimanche 19 septembre 2021

Ici, un lieu ailleurs

Ma gratitude à l'égard d'un généreux personnage hors norme.

 
Je me souviens de mon arrivée en ce lieu, en marchant, le sac au dos.

Les vacances d'été débutaient, les prix augmentaient : je commençais à appréhender la suite du périple.

Cela faisait un peu plus d'un mois et demi que j'étais en vadrouille, officiellement en pèlerinage.
Depuis mon dernier domicile, j'ai marché, fais du stop et pris des autobus.

J'avais repéré cet endroit une semaine auparavant, depuis un bus.

... et l'ivresse

Écrit le 3 septembre dernier.


Il est dit que : afin que les travailleurs et autres gens du peuple soient dociles,
il leur faut du pain et des jeux.
Mais est-ce vraiment suffisant pour tenir le couvercle populaire de la cocotte-minute sociale ?
Selon mon observation, en plus du pain, il nous faut à tous de l'ivresse.

NB : l'ivresse est à entendre ici au sens large du terme, se présentant sous toutes ses formes et ce,
que l'état d'altération de conscience soit dû à l'alcool, aux médicaments et drogues, au sexe excessif,
au sang qui coule (en guerre, par exemple), aux montées d'adrénaline (sport extrême, par exemple),
à la jouissance égotique que procure le pouvoir sur autrui (la hiérarchie, par exemple), etc.