La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 30 avril 2020

Sécurité intruiste


Concernant les relations,
il est une chose basique importante à se rappeler ou à comprendre :
lorsque l'on se trouvait avec une personne ou avec plusieurs,
les deux parties (soi et autrui) entretenaient des relations directes.
Il en a été ainsi depuis des centaines de milliers d’années.

L’irruption intrusive de l’IA (des technologies numériques) consiste,
cela a déjà commencé,
à enregistrer et participer à nos relations.
C’est-à-dire que nos relations vont se retrouver triangulées :
il y aura trois parties en interaction (soi, autrui et l’IA) et non plus deux.

mercredi 29 avril 2020

In fin, Tout


L’infiniment petit pourrait bien être infiniment plus grand que l’infiniment grand visible
(ce que nous voyons de l’univers : lune, soleil, étoiles, etc.) ?

Dans chaque infiniment petit, l’infiniment grand ;
un peu comme dans une goutte d'eau, la constituante essentielle de l'océan.

Dans l’infiniment grand, un nombre incalculable d’infiniment petits…

lundi 27 avril 2020

Dominavirus


Que s’est-il passé dans nos esprits il y a ~10’000 ans ?

Bien qu’on puisse supposer que le phénomène n’était pas nouveau,
l’agriculture intensive a permis à une petite minorité d’humains de…
dominer l’ensemble (soit, tous les habitants d’une cité fortifiée
où étaient entassées les provisions, mises sous clef de la famille régnante).

Et le concept de "supériorité" se fit nécessaire pour l’exercice du pouvoir
et justifier que le dominant décide au nom de tous ;
c’est-à-dire, par logique indéniable, que les autres individus leur étaient devenus…
inférieurs et donc, moins en capacité de prendre des décisions, moins intelligents, etc.

dimanche 26 avril 2020

Citadelle, État policier (VI)


Tour de guet, porte principale de la Citadelle de Jaisalmer - Rajasthan - Inde


Contexte de l'extrait : le Roi de la Citadelle est sollicité par les gendarmes. 

samedi 25 avril 2020

Citadelle, de la ferveur (V)


Comment parvenir à distinguer un humain-humain
d’un humain-bête (à l’esprit de porc calculateur) ?

Peut-être que Antoine de Saint-Exupéry va pouvoir nous aider à les distinguer ?

vendredi 24 avril 2020

Citadelle, capitalisme (IIII)


D’abord, une redite concernant notre conditionnement :
(…) l’enchantement que procure le capitalisme :
ceux-là sont nés de la morale que t’ont enseignée les marchands,
lesquels veulent placer leurs marchandises.

Continuons, avec Antoine de Saint-Exupéry, sur le sujet du commerce,
des publicités, des slogans, des promotions, etc. :
J’interdis aux marchands de vanter trop leurs marchandises.
Car ils se font vite pédagogues
et t’enseignent comme but ce qui n’est par essence qu’un moyen,

et te trompant ainsi sur la route à suivre les voilà bientôt qui te dégradent,
car si leur musique est vulgaire
ils te fabriquent pour te la vendre une âme vulgaire
.
Or, s’il est bon que les objets soient fondés pour servir les hommes,
il serait monstrueux que les hommes fussent fondés pour servir de poubelles aux objets.

jeudi 23 avril 2020

Citadelle, en ordre (III)

Extraits de Citadelle, de Antoine de Saint-Exupéry
(la présentation et la mise en gras sont de mon fait)


Citadelle de Jaisalmer - Rajasthan - Inde


Un message d’actualité :
Nous n’avons qu’une action importante à entreprendre :
Il n’est jamais que du présent à mettre en ordre.
À quoi bon discuter cet héritage ?

L’avenir, tu n’as point à le prévoir mais à le permettre.
Et certes tu as du travail quand le présent t’est fourni comme matériau.

mercredi 22 avril 2020

IAvirus


Jusqu'ici, pas eu peur.





Hier soir, sur ARTE, trois reportages :
- un sur la télésurveillance,
- un sur l'avenir de l'IA (général),
- un sur les algorithmes en finances (pas vu).

Purée,
maintenant j'ai peur,
non du coronavirus,
mais de nous, les humains (c'est pas nouveau),
plus précisément des gouvernements en place.

Demain sera mi-eux mi-IA autonome.

La science-fiction, Big Brother, on y est.
Cela opère déjà notamment en Chine.

Et cela se propage partout, vitesse grand V.

La France a commencé notamment à Nice, St-Etienne et d'autres villes.

En fait, il semble que le coronavirus,
à la fois il accélère et justifie le Plan du tout-contrôle numérique mondial
et à la fois il leur met des bâtons dans les rouage$. Pour le moment.


Prions,
soeurs et frères, cousines et cousins,
car, dans tous les cas me semble-t-il,
demain s'annonce des plus sombres,
inquiétants,
à rendre nerveux Bouddha
et paranoïaque Brahman-Allah-Dieu.




mardi 21 avril 2020

Précieux plaisirs, mentaux


Que représente l’opéra ?
S’exalter intellectuellement en regardant, affalé dans un fauteuil,
le jeu théâtralisé de sentiments modélisés et sensibleries mièvres,
chanté, crié, sur des voix de tête. Spectacle pour cerveaux las de calculer.
Une occasion idéale d’exhiber ses vêtements les plus chers, ainsi que ses bijoux.

Le jazz ?
Plaisir masturbatoire cérébro-émotif
excitant les 87’456’263,45 neurones alcoolisés,
occupés à résoudre une équation servant à prouver le génie humain.

dimanche 19 avril 2020

jeudi 16 avril 2020

Citadelle, sciences et efforts (II)

 Extraits de Citadelle, de Antoine de Saint-Exupéry, écrit à partir de 1936.


Notons combien reste d'actualité le propos.


Le Roi (de la Citadelle dans le désert) observe ses généraux qui :
dans leur solide stupidité, étudiaient des tactiques habiles
et discutaient et cherchaient la perfection

avant d’agir.
Car ils n’étaient point animés par Dieu,
mais honnêtes et travailleurs.
Ils échouaient donc.

mercredi 15 avril 2020

Incompatibilité


Dans leur bulle spéculative dorée,
suite à un brainstorming de formules convaincantes,
"ils" pensent sûrement à divers nouveaux plans de « croissance » d’avenir,
se présentant sous forme d’équations évasives,
grâce à des stratégies mises au point par un algorithme IA incroyablement innovant.
 
Leurs tambours, protégés-sécurisés sous plastique opaque indéchirable,
restent rangés dans le carton n° 666’541, lui-même glissé dans un coffre-fort à toute épreuve.

Mentir et accuser autrui de mentir


Observez en vous-même et aussi, autour de vous :
plus on ment et plus on se justifie du contraire, de dire la vérité, j’l’jure.

Une personne qui marche sa parole  ne se justifie pas de… vivre et d’agir au mieux*.

Une personne égarée passe son temps à calculer, tricher, mentir, argumenter, justifier et accuser autrui,
le plus souvent de ses propres défauts et manquements !
Exemple : il y a plusieurs années que les États font la chasse aux « écoterroristes »,
mettant en prison ou sous surveillance 24h/24 des opposants aux ravages planétaires.
Les dirigeants accusent ceux se souciant de l’écosystème
‒ c’est-à-dire se souciant de la santé de tous ‒
de « terroristes » (quelle violence !) pour avoir placardé des affiches,
pour avoir manifesté leurs désaccords et pour avoir ôté le portrait du président.

Vaccin, espoir


Du passé, du survenu d'hier, il s'agit de savoir en tirer une leçon.

Lorsque le président, en guise d'unique espoir,
annonce que « nous ferons tout pour trouver un vaccin »
(ce qui implique des budget$, de continuer à manipuler les micro-organismes, la vivisection, etc.),
avons-nous saisi la leçon ?

mardi 14 avril 2020

Masque sur masque


Sentiment mitigé.
Une part n’apprécie pas ce qu’il se passe,
sans parvenir à préciser en quoi exactement.
Une autre part en moi considère ce virus et … ? Ne sait qu’en penser.
Sinon que la réaction générale de protection est naturelle, normale, instinctive.

C’est que, à mon avis, nous vivions déjà un excès de sécurité, de contrôles, de webcams, etc.,
et voilà que cette situation sanitaire absurdement inquiétante et déstabilisante
ne va malheureusement qu’encourager davantage de mesures de sécurité.

lundi 13 avril 2020

Citadelle, de la mort au langage (I)


Anecdote : vers l’âge de 25 ans j’ai découvert « Le petit prince » de Antoine de Saint-Exupéry.
Génial de sensibilité et de tendresse sauvage, pure, ce conte original m’a plu, touché, "parlé".

Plus tard, j’ai emprunté un autre livre de cet auteur à la bibliothèque, soit « Carnets »,
soit « Courrier Sud » (je ne me souviens plus), mais le contenu ne m’a pas intéressé.

En fin février dernier (~30 ans plus tard), dans une boîte à livres, je suis tombé sur « Citadelle ».
Je n’en avais pas entendu parlé.
Pfff…, oh la la, cela fait un moment, sauf erreur depuis le roman de D. Quinn (merci Virevolte et Redelf),
que je n’ai pas été autant remué et enthousiasmé par le contenu d’un livre, par ailleurs assez hermétique.
Ce n’est pas un roman ni un conte ni de la poésie, plutôt, selon moi, un essai mené par métaphores
retraçant les pensées et regard que pose l’auteur sur le monde (des humains).
Comme l’explique son épouse, en conclusion du livre,
A. de St-Exupéry voulait « l’élaguer et le mettre en ordre » selon un plan précis,
toutefois il a disparu en plein vol. Cet essai inachevé est paru quelques années après.

samedi 11 avril 2020

Con... ment



Puisse l'humain utiliser ce temps indéterminé de confinement
pour s'extraire de la voie du con infiniment.






 

jeudi 9 avril 2020

Micro-microbes


Microbes : micro-organismes évoluant dans une autre dimension (que la nôtre),
celle de l’infiniment petit,
une dimension dans laquelle le Temps impacte autrement,
et où les Lois naturelles diffèrent des nôtres.

Comme pour tout ce qui vit dans cet univers,
il y a des microbes qui nous sont utiles, nécessaires, bénéfiques, des gentils,
et il y a des microbes pouvant nous rendre malades, jusqu’à nous tuer, des méchants qui sont vilains.

mardi 7 avril 2020

Émotion, par schéma


L'unique "chose" à retenir au sujet de l'émotion :
En nous, à la base,
sans stimulation extérieure
ni auto-stimulation mentale (blabla intérieur et imagination),
l’émotion est neutre, ni négative ni positive, ni plaisante ni déplaisante,
c’est-à-dire que nous ne ressentons ni peur ni colère ni tristesse ni joie ni autres.
D’où l’image d’un lac, par beau temps, sans vent*.

Pour s’aider dans le cadre de la médecine chinoise traditionnelle,
de lointains ancêtres voyaient l’humain comme en trois couches superposées :
La première couche, en partant du bas, est celle du corps.
La couche médiane correspond à celle de l’émotion.
La couche du haut est celle de la tête, de l’intellect (activité mentale).



La couche de l’émotion ‒ le centre émotionnel en chacun ‒
est mû par des « forces indifférenciées ».

C’est en contact ‒ relation, interaction ‒ avec le monde, tant naturel que social,
que les forces émotionnelles vont comme pencher, en se différenciant,
soit vers la « colère », soit vers la « peur »,  soit vers la « joie », etc.

Dans tout autre cas où l'émotion ne redevient pas neutre, hors stimulation extérieure (A, sur le schéma),
ce ne peut être que le mental qui agit, induit, produit, construit.
Exemple d'une action mentale consciente : la méthode Coué
qui consiste notamment à canaliser l'émotion vers le secteur « joie ».


L’humain civilisé évolue sur une couche médiane de peurs diverses
et il craint son émotivité, qu'il méconnaît. Il a peur de laisser vibrer son tambour.
Il ne veut pas apprendre à mieux se connaître pour mieux maîtriser son comportement,
il veut contrôler son émotion pour s’adapter au Système déshumanisé, équationnel et algorithmique ;
c’est-à-dire que l’humain lutte constamment pour contenir ses émotions.
Quant au Système, depuis les débuts de la civilisation,
il fonctionne sur et grâce aux peurs, châtiments et récompenses,
c’est pourquoi il produit régulièrement des motifs confirmant qu’il faut avoir peur
et obéir,
puisque les spécialistes et experts et ministres et papes, et scientifiques à leurs soldes, savent.


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Demain ne peut être ni préparé ni sécurisé ni planifié,
alors, tambour battant, avancer, pas à pas,
à l’écoute de soi et du monde vivant,
vibrant, résonnant, palpitant.


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Note

* La méditation, la contemplation, la relaxation (sophrologie et autres), la prière
et aussi, des activités comme le yoga, le taï chi, une marche en forêt, etc.,
tout cela sert notamment à calmer l'émotion.
Et le lac redevient plat et transparent.
 

Pour calmer l'émotion, il faut détendre le corps et faire le vide dans sa tête (calmer ses ruminations, contrariétés, etc.)
Tant que l'attention reste sur le flot de pensées, désirs et images, le lac ondule, l'eau restant brouillée.
Pareil si le corps est tendu, mal à son aise, nerveux, courbaturé, crispé, etc.

+
Comme vu, l'émotion est de polarité neutre (hors stimulation).
Les corps et mental sont, eux, polarisés.
Corps et mental sont opposés et complémentaires de par leur tendance énergétique contraire.
De la sorte, lorsque l'émotion passe sous le contrôle du corps, elle vibre selon sa polarité ;
et pareil si c'est la tête qui contrôle, dompte et manage l'émotion.
Par exemple :
ressentir une émotion en lisant un poème est mental avant-tout : c'est le mental qui fait osciller l'émotion.


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lundi 6 avril 2020

Tambour battant


L’humain est comme un tambour usé, délaissé chez un brocanteur,
qui aurait été emballé dans un carton fermé, enrobé d’un joli papier décoratif.

Peut-on jouer d’un tambour en le laissant dans son emballage ?

La peau du tambour est censée vibrer,
mais sous prétexte de prévoyance anti-accident,
une couche plastique solide recouvre cette peau.
Inutile d’ajouter que le tambour est assuré contre tout-risques.

En mettant son tambour protégé dans le carton,
l’humain n’a pas fait gaffe au fait que la peau était restée figée  en une vibration de peur.

Dans cette métaphore, la peau du tambour correspond à l’émotion.

dimanche 5 avril 2020

De la raison


Pour traiter de la raison, prenons un exemple : l’injustice.

Un humain d’esprit, capable de raisonner, est sensible et réactif à l’injuste,
puisque l’injuste brouille les liens, les ondes, les cœurs, les tripes,
ce qui énerve les esprits/corps et rend le relationnel violent.

Raisonner ne laisse pas l’état d’injustice s’installer.
Raisonner sert justement à séparer le bon grain de l’ivraie.

Soit on raisonne,
soit on rationalise au sujet de l’inadmissible : argumenter, justifier,
accuser cela ou celui-là, punir celui-ci... ; en défendant ses intérêts égotiques.

vendredi 3 avril 2020

Tempête, attention au puits


Anecdote : hier, sous une voiture, il y avait un jeune bambou tout vert, entier, coupé.
Me suis arrêté car ses branches étaient fines. J’ai pu compléter mes baguettes pour le Yi-King.
Le bambou est étonnant à toucher, presque la sensation d’une peau.
Du coup, j’ai manipulé les baguettes (toutes en bambou).


Consultation du Yi-King

Préambule : sentez-vous libres de réagir, d’ajouter quelque chose, de rectifier, etc.,
de faire part de votre sentiment (impression générale) ou de poser une question,
le Yi-King n’étant pas ma spécialité.


La question au Yi-King est posée au nom de tous les français(es),
de tout le monde vu que le virus s’est propagé partout :
Crise sanitaire, confinement, l’écosystème et l’économie qui s’effondrent,
à quoi faisons-nous face ?

Comment y réagir, comment répondre (que faire et qu’éviter de faire) ?

jeudi 2 avril 2020

Sans échange, pas de relation


Les relations me stimulent, motivent,
mais rares sont les rencontres qui me font vibrer,
qui me bousculent, me questionnent et me transforment.

Deux univers différents qui entrent en contact,
cela devrait produire quelques effets déstabilisants, sinon, à quoi bon ?