En racines du conditionnement (4)

Je recense quelques racines importantes, profondes, de notre conditionnement :

1. Notre relation à l'autorité nous rend débiles.

Se questionner :  

quelle(s) est l'autorité(s) que je reconnais ?

Quelle relation j'entretiens avec cette(s) autorité(s)
et/ou quel impact a cette(s) autorité(s) sur moi ?

Quels sont les rôles, fonctions et tâches des autorités ?

Qu'est-ce que j'attends des autorités (en quoi, pour quoi, est-ce que j'en ai besoin) ?

Est-ce normal que des représentants d'autorité se sentent supérieurs aux autres êtres humains ?

 

2. La séparation théorique (et donc, abstraite) de la matière (corps) et de l'esprit (pensée).
Les ancêtres de nos élites ont séparé le Mal et le Bien, l'impur et le pur,
la femme faible et l'homme fort plus intelligent (que la femme),
l'intelligence pratique et l'intelligence conceptuelle (étant précisé dans le dictionnaire
que la conceptuelle est..., bien évidemment, supérieure à la pratique), etc.
Cette vision binaire et dualiste du monde a généré la confusion générale
(propice à l'hypnose de masse permettant de contenir les comportements agressifs,
de contrôler les états de conscience et d'obtenir un consentement collectif)
en préparant nos esprits au conditionnement
(acceptation des dogmes religieux et de leur autorité socio-morale).
Dans un cadre d'étude et d'analyse, il est utile de séparer le jour de la nuit, le bien du mal, certes ;
toutefois, et là réside une énorme erreur grossière, un manquement, une faiblesse d'esprit :
se rappeler qu'une fois l'analyse terminée, il s'agit de réassembler les parties,
parties isolées à fin d'étude (recherche de compréhension).
NB : ce sujet est délicat car les transhumanistes prétendent vouloir abolir cette distinction
notamment entre les femmes et les hommes (!!), entre le Mal et le Bien, etc.,
cependant ils ne réunissent pas ces opposés (d'étude)
mais semblent plutôt en inverser les valeurs,
c'est-à-dire que le Mal devient le bien côté en Bourse
alors que le Bien devient un frein à Progrès l'IA, pour résumer. 

 

3. Une croyance profonde perturbe notre quête de bonheur et parasite notre bien-être.
Miche a fait ressortir cette croyance sur son blog ainsi :

« On sera tellement heureux quand on aura tout ça ! »
Disait-elle à l'enfant
Et l'enfant comprenait qu'il lui fallait posséder
Pour être heureux.

 

 

4. Le pardon : pour fermer les yeux sur le subi en déléguant (nos responsabilité et devoir)
aux élites le soin de juger et punir (par l'intermédiaire des autorités et de l'administration) ?
Responsabilité, un grand mot : en nous ôtant le devoir de représailles en cas d'attaque ou de vol,
ils nous déresponsabilisent et, parfois, souvent (les femmes violées en savent quelque chose),
l'affaire se retourne contre la victime, se retrouvant soudain accusée (d'avoir séduit le loup
en se déguisant en chaperon rouge, dans l'exemple des viols).
Il y a la justice extérieure, instituée par des hommes défendant leurs intérêts tant financier qu'égotique,
et la justice immanente : qui désigne la responsabilité de nos actes,
car tout choix et décision comprend, en soi, le châtiment et la récompense ;
d'où l'importance du discernement, de « séparer le bon grain de l'ivraie »,
plus que nécessaire en cette période où l'ivraie envahit toutes terres.
Se venger, un devoir ?

 

Appel : 

Si vous en voyez une ou plusieurs autres, de racines malsaines, intervenez.
Les points essentiels seront ajoutés aux précédents, sur cette page.
Par "essentiel" j'entends ce qui provient du fond (par rapport à la forme),
car la forme, comme les apparences, change rapidement
alors que le fond se meut et transforme beaucoup plus lentement.

But commun : assainir le mauvais et superflu de notre conditionnement.

 

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