Je pense que notre plus gros problème, notre pire conditionnement, se résume à :
notre relation à l’autorité.
Observons les derniers animaux sauvages pour constater que :
cette notion d’autorité (récente, datant de 960 après J-C) est purement mentale.
Bien-sûr, nous pouvons observer un et une alpha chez les loups, par exemple,
cependant est-ce que l’un de vous a vu ces derniers abuser de leur pouvoir ?
Est-ce que l’alpha fait régulièrement des crises d’autorité à sa meute, genre
« vous devez m’obéir, je vous suis supérieur, je veux que vous me fassiez des courbettes » ?
L’alpha n’impose pas à la meute de vivre selon sa conception des choses. Etc.
Pas de pyramide hiérarchique dans la Nature.
Seuls les humains tournent autour d’une pyramide théorique, dogmatique, virtuelle.
Conditionnement mental.
Je l’avais abordé une fois :
à quoi sommes-nous confrontés à peine nés ?
À l’autorité médicale.
C’est seulement après être passé dans les mains du docteur
que le bébé viendra, enfin, sur sa mère (pour autant que le dr n’y voit aucun inconvénient).
Ne pas minimiser ce fait et vérifier, par exemple auprès d'un éleveur,
l’importance du premier contact d’un nouveau-né : pour ce dernier,
l’humain (l’éleveur) devient aussi normal que sa mère brebis (par exemple).
Ensuite, pour revenir aux bébés humains,
11 vaccins-pour-rien ordonné par l’autorité politico-sanitaire (en fait, financière).
Pour rien d’autre que rapporter du blé à Big Pharma ?
Ensuite,
dès l’âge de 3 ans nous sommes soumis à l’autorité scolaire, de « l’éducation nationale ».
Que nous apprend-on à l’école, si jeune, trop jeune ?
Obéis. Fais ceci à telle heure, cela à telle heure, demande pour aller pisser et obéis poliment.
Plus tard, à l’école,
on nous ordonne de bien se comporter, de ne pas poser des questions dérangeantes,
de ne pas remettre en cause le bien-fondé des matières apprises ;
ce qui n'est possible à l'enfant qu'en censurant et en taisant son esprit critique.
C’est inscrit au plus profond de chacun de nous :
nous devons obéir aux autorités officielles – médico-sanitaire, judiciaire,
politico-administrative et religieuse ‒,
autorités dont les décisions ne peuvent pas être remises en question.
L’autorité a toujours raison, est-il inscrit au plus profond de chacun de nous.
Le penseur critique a toujours tort,
étant sûrement un complotiste, charlatan, anti-social,
hérétique, hurluberlu anti-transgenre
et terroriste d’origine communiste ayant des inclinations à l’Islam radical, pour le moins.
Dans le discrédit, tout est bon, pourvu que l’autorité s’en sorte auréolée par l’opinion publique.
Imagines (imaginez) :
tu es un royaume. Tu as construit ta ville (intérieure) et ses alentours à ta façon,
avec des temples ou non, des châteaux ou non, des jardins ou non, des lacs et rivières, etc.
Tu es l’autorité de ton royaume, le roi, le président qui mène sa politique comme il l’entend.
C’est une tâche difficile, de tenir son royaume en santé.
Voilà qu’un jour un autre royaume veut dorénavant installer des webcams et micros
partout sur Terre, et à l’intérieur même de ton royaume, jusque dans ta maison,
et jusque dans ton corps,
alors que tu n’as rien demandé à cet autre royaume qui dit agir pour le bien de tous,
au nom de Progrès, un IAdieu qui t’est inconnu.
Dans cette situation, en étant le roi, comment réagirais-tu ?
Pawel Kuczynski |
La logique veut que tu te révoltes ! mais tu as peur ! Alors tu fermes ta gueule ! ben non ! je ne veux pas avoir peur et je ne veux pas de vaccin non mais !
RépondreSupprimerJ'aime bien que tu inclues "la logique" car, je trouve, qu'effectivement nous agissons à l'encontre d'une logique (fonctionnelle) naturelle ;
Supprimeret donc, "on" nous fait agir à l'encontre de nous-mêmes.
Bien dit Eric ! c'est tellement ça ! qui ne cesse de s'amplifier !
RépondreSupprimerC'est aussi ce que je ressens
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