La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 30 octobre 2019

Sans âme, interférences




L'Amour est le rêve du Ciel et de la Terre,
non pas celui des humains, ni de leurs dieux.

Le cœur entretient un autre rapport avec l’espace-temps.

Un Esprit désigne un humain sachant écouter autant son cœur que son raisonnement.

Les humains imitent leurs dieux sans âme qu'ils ont eux-mêmes créés.
Ces mégalomaniaques craignent les liens d'Amour
pour leur préférer des idéaux froids et morbides,
c'est pourquoi ils ne cessent de manigancer contre le vivant,
qu'ils ravagent,
en croyant vraiment bien faire.
Ils interprètent leurs actes déments comme étant de la force !

Les Esprits savent nouer des liens sans frontière ni limite d’aucune sorte.
Les interactions leur sont possibles même sans présence physique.
Leurs relations avec toute forme de vie perdurent éternellement,
ce qui est foi et procure joie.

Les dieux jalousent ceux qui sont unis.
Les Esprits rient de leur envie frustrée.


 

mardi 29 octobre 2019

EHPAD


 Avant on parlait de « maison de retraite » pour évoquer les mouroirs.

Maintenant on dit « EHPAD ».

3'000 euros la place, au minimum.
 
Un établissement accueillant 20 pensionnaires =
au minimum, 60'000 euros par mois !
 
Une question : où va cet argent ?
À quoi sert cet argent ?
Qui en profite ?


E.H.P.A.D. : Établissement Hors de Prix pour Agoniser Discrètement. 





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samedi 26 octobre 2019

En ce monde pour souffrir


Pourquoi se maltraiter soi-même ?

Impression que dès que ça pourrait aller plutôt bien,
hop, je trouve moyen et motif de me faire du souci.
Esprit tourmenté ?

Est-ce cela que j’ai appris, qu’on m’a inculqué durant l’enfance : souffrir sans cesse ?

lundi 21 octobre 2019

La nature perfectible des esprits


À rien ne sert de lutter contre sa nature.

En connaissant sa nature propre on peut y être vigilant afin d’y remédier quand nécessaire et si besoin,
par exemple pour compenser ses faiblesses ou contenir ses élans.

Sans maîtrise de soi,
un esprit scorpion ne peut s’empêcher de piquer ;
un esprit grenouille ne peut s’empêcher de rendre service ;
tout en s’idéalisant sociable et aimant, un esprit ours ne tend qu'à s’isoler ;
même richement vêtu, un esprit porc ne peut que rester fruste et irrespectueux ;
il aura beau vouloir devenir un dur soldat, un esprit lapin reste émotif et sensible ;
il aura beau utiliser un ton doucereux, un verbe aimable et poli, un esprit requin ne sait que tuer.
Etc.

mercredi 16 octobre 2019

Les égarés


Égaré, je me suis égaré et je tourne en rond. Rien ne va.

Par rapport à quoi et comment se rendre compte que l'on s’égare ?

Quel est le repère sûr, fiable, à quoi se raccrocher afin d'éviter de s'égarer ?

Je ne vois rien d’autre que le « Moi véritable ».
On ne peut s’égarer que par rapport à soi-même
dont le véritable « Moi » serait, en quelque sorte, le centre.

samedi 12 octobre 2019

Balade au Sud-Est


En ce moment, je suis un peu ici, un peu là-bas.
Ici, la ville m'apparaît laide, sans âme, sans caractéristique.
Par exemple, il y a une entrée et une sortie d'autoroute en plein centre-ville !
Première fois que je vois ça.
Touristique, elle triple de population en été ; néanmoins, et bien que les gens soient en vacances,
l'ambiance reste triste, calme, chacun chez soi ou au restaurant ou dans les lieux prévus
pour des flâneries-boutiques et manèges pour enfants. En journée, plages pour tous.
Ce qui réunit les gens sont les animations genre feu d'artifice.

Je me suis fait la réflexion que les français ne sont pas joyeux, festifs.
Ce doit être pourquoi a été instauré, une fois par an, la fête entre voisins ?
L'envie de partager, de rire, de faire la fête, doit être spontanée et non pas agendée.
Le simple fait de prévoir ce type de réunions est significatif, je trouve : manque de convivialité.


L'autre jour, je me suis trouvé une balade à faire, ici,
pour aller respirer, me ré-oxygéner.
C'est un vallon encaissé.
Aucune voiture ni tracteur ni quad ni vélo ne peuvent y passer,
aussi c'est étonnamment sauvage.

J'y ai vu pour la première fois des chênes liège
(je me demandais ce qu'était cet arbre avec une telle écorce.
J'ai touché et le contact m'a fait pensé au liège.
Je suis allé voir sur le Net, après la balade) :



Ensuite, je suis sorti du chemin balisé
et j'ai pris ce sentier :



En chemin, un reste de cabane
probablement construire par des jeunes
(la couleur un peu argentée de certains arbres provient...
des mimosas) :



En voyant ce trou, au fond, je me suis dit que j'irai par là une autre fois :



Une vue sur le vallon :



Sortant du vallon, en haut, sur la colline,
plein de villas, de bruit de moteurs.
Je me suis arrêté là.

Un autre chêne liège :



Une vue d'en haut, presque au sommet
(on y voit un peu de la Méditerranée) :



Pour terminer, merci d'avance à ceux/celles pouvant me renseigner :
est-ce que ces fruits sont comestibles ?



jeudi 10 octobre 2019

Sentiment absent


Commençons par une préconisation à l’attention des parents de jeunes enfants.
Avant que votre enfant n’ait atteint l’âge de trois ans, soyez attentifs à une chose importante :
si votre enfant paraît sensible et qu’un germe d’âme se déploie, agissez au plus vite,
et sans hésitation, en lui brisant net les élans du cœur.
Ce sera ça de gagné pour la suite, pour son avenir.
🙉 🙈 🙊

Prenons du recul et voyons ce qui dérange le plus notre ceinte société :
en temps de paix, les principales victimes de brutalités, de violence, sont : les enfants,
les femmes, ainsi que les homosexuels (en laissant de côté l’intolérance et la peur des étrangers).
Qu’est-ce qui dérange tant les hétéros machos qui, pourtant, fantasment sur la sodomie ?
Parmi les gays nombreux sont les hommes sensibles, capables de sentiment.
Ce sont ces hommes-là qui deviennent des objets de haine.
Les enfants, les femmes : le sensible, le féminin.

mardi 8 octobre 2019

C'est ça vivre ?


Je n’en peux plus de mourir,
d’agoniser à petit feu.



T’est-il arrivé de te demander si tu vivais vraiment, pleinement ?

dimanche 6 octobre 2019

Bienfaits des imprévus


Nous sommes tellement inscrits dans une mécanique de fonctionnement,
dans nos habitudes et routines tant gestuelles que relationnelles,
qu’au moindre imprévu c’est la panique ;
et les véritables natures se dévoilent.

Le présent est le résultat d’une adaptation à la Nature,
mais nous avons voulu adapté la Nature à notre volonté,
aussi, dorénavant, nous allons devoir faire face aux conséquences de nos actes insensés.

jeudi 3 octobre 2019

Entre montagne et gouffre


Visualisons la scène, notre situation :
derrière nous une immense montagne, genre Himalaya,
et devant nous un large et profond gouffre.

N'est-ce pas dans cette situation que nous sommes, tous :
riches et pauvres, blancs, noirs, bruns ou jaunes de peau ?

Une question que se posent de plus en plus de gens : que faire ?

mardi 1 octobre 2019

Des compartiments

Leur stratégie multimillénaire pour nous tenir et contrôler
‒ qui devrait être triviale, mais nous ne retenons pas les leçons de l’Histoire ‒
n'est pas seulement de « diviser pour mieux régner »,
mais encore de tout étiqueter, puis de compartimenter.
Ensuite,
à l'intérieur de chaque compartiment, isolé des autres compartiments,
il suffit de répéter l'opération : diviser et compartimenter.
C’est le système matriochka.