Entre montagne et gouffre

Visualisons la scène, notre situation :
derrière nous une immense montagne, genre Himalaya,
et devant nous un large et profond gouffre.

N'est-ce pas dans cette situation que nous sommes, tous :
riches et pauvres, blancs, noirs, bruns ou jaunes de peau ?

Une question que se posent de plus en plus de gens : que faire ?

Avec la peur qui nous prend le ventre et nous brouille l'esprit, on se demande :
comment s'en sortir ? Comment avancer ?

Qu'allons-nous devenir ?

Derrière, le passé : ce qui fut et qui n'est plus. Impossible d'y retourner.
Nous ne pouvons que constater les dégâts inconsidérés, le ravage planétaire.
Rendons grâce aux dirigeants, dictateurs et autres décideurs qui se sont succédé,
comme nous le faisons en ce moment avec J. Chirac, je cite « qui aimait la France ».
Ah ?  Ne serait-ce pas plutôt les diamants d'Afrique qu'il aimait, et le pouvoir ?
Des couillons, quelle bande d’imbéciles débiles nous sommes. Grave !

Devant, un avenir des plus incertains : pollution, montée des eaux, coup de fièvre de la Terre
(réchauffement climatique) et un nombre toujours croissant d'êtres humains,
alors que les autres formes de vie disparaissent, ne sont plus,
et que les forêts s’amenuisent et brûlent partout dans le monde.
À l’école, je me souviens qu’on nous disait que les grandes forêts sont les poumons de la Terre.
Eh ben, on en a pris soin !


On va me détester mais lorsque naît un bébé, je ne peux m'empêcher de penser :
et encore un, un être humain de plus, certes pour le moment innocent mais qui, très vite,
va consommer du nutella, des pizzas pleines de "tomates", de la merde du Mac des macs,
pour très vite vouloir son smartphone et ensuite sa voiture, etc.


Derrière : une montagne de déchets toxiques, de guerres, d’esclavagisme et d’injustices.
Devant : un gouffre infranchissable, dont la profondeur est insondable. On ne peut même pas fuir !

Où nous nous trouvons, coincés entre la montagne et le gouffre, environ 7 milliards d’humains
dont de nombreux affamés et, parmi les repus, tout autant sinon davantage de désespérés
(déprimés, désenchantés, alcoolisés, drogués, dépressifs, aliénés, etc.)

Beau tableau, n’est-ce pas ?
Quelle perspective !

Quel défi de déments qui, malgré tout, persistent à vouloir que ça continue…
Et ça continue, à promettre, à mentir, à assurer que tout est sous contrôle. 

Vrouummm... Les voitures roulent, signe que tout va bien.

… ?

Encore combien de temps continuerons-nous à délirer ?

Sniff, ça sent le roussi, non ?