Méfiant de se sentir aimé

Les démonstrations d’amour, par des attentions et gestes,
les jeux de séduction et les désirs sexuels d’autrui,
peuvent s’avérer, pour certains, difficiles à recevoir, à accepter, à gérer.

Le désir d’autrui peut être ressenti, par certains, comme une agression.

Il faut reconnaître qu’un élan d’amour peut se révéler intrusif ;
n’est-ce pas son objectif d’investir les corps et esprit ?
N’est-ce pas sa visée de pénétrer dans le monde de l’autre,
dans sa pensée, en épousant ses désirs et rêves,
en découvrant son paysage intime, ses formes,
ses odeurs, ses anfractuosités, ses capacités,
son rythme, ses défauts, ses manies et plaisirs… ?

Esseulé dans la foule

« Je croyais que la pire chose dans la vie était de se retrouver tout seul.

Ce n'est pas vrai.

La pire chose dans la vie est
de se retrouver avec des gens qui vous donnent l'impression d'être tout seul. »

‒ Robin Williams

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Hospitalité et chaleur humaine

Juin 1986

Après être sortis du territoire helvétique – un merveilleux petit pays elfique propre, ordonné et bien agencé,
contrôlé poliment et sécurisé sérieusement pour rassurer les nombreux riches politiquement corrects –,
avec ma compagne nous avons traversé la France et l’Espagne.
Nous avons parcouru une sacrée distance sur les routes nationales avec une vieille Citroën Acadiane break,
dans laquelle nous vivions.
Dans cet espace confiné, nous avions plaisir à dormir collés l’un contre l’autre.
Nous avons trouvé à chaque étape de l’eau pour nous laver, en rivières, lacs de barrage
ou, au pire, dans les toilettes d’un café. Nous préparions nos repas, en nature.
Nous nous sentions libres et heureux.

Autant de Jésus

En introduction à ce propos,
rappelons-nous que nous sommes les produits, les enfants, du Ciel et de la Terre.


Notre plus grosse erreur consiste à chercher des réponses à l’extérieur de nous-mêmes,
dans le monde environnant. Nous imaginons un Dieu extérieur à nous, par exemple.
De la sorte et logiquement, nous nous représentons Jésus-Christ
comme étant le fils génétique, biologique, de ce Dieu extérieur.

Admettons juste un instant que chacun, dont toi qui lis ce propos,
nous soyons une parcelle, quelque chose, de Dieu.
Cette possibilité invite à chercher Dieu en soi-même, n’est-ce pas ?

Tri en confusion intérieure

Une fois reconnu, en soi-même, ce qui a été hérité et imité, c'est-à-dire
ce que l’on reproduit de la mère et du père ou d’un autre modèle de référence ;
et encore, une fois reconnu ce qui, en nous, réagit et répond de façon conditionnée, mécanique
(croyances, valeurs, comportements, habitudes et manies non remis en cause, etc.) ;
une fois reconnu ces divers aspects étroitement emmêlés,
et sans lutter contre, ni s’y opposer ni les nier ni les dénier,
mais en les acceptant comme faisant partie intégrante de soi, de son fonctionnement,
eh bien, ce qu’il y a en dehors de ces aspects ne peut être qu’un Moi distinct.

Il est complexe d’identifier tout cela en soi,
pour le moins au début.
Un tel tri demande une importante attention  à soi,
une observation constante de son fonctionnement, de ses réactions.

Terre a mal

Avant la civilisation

Que recherche si désespérément l'humain moderne ?

Après :
la civilisation et le "progrès" irrépressible

Les yeux servent, avant tout, à l'activité mentale :
"avoir les yeux plus gros que le ventre".

"Ne croire que ce que l'on voit".

La quête du davantage

L'égarement de l'homo sapiens

Remettre en question notre conditionnement, nos soi-disant valeurs et croyances

Nos idéaux saccagent, ravagent, l'environnement naturel et nourricier,
en souillant et pervertissant l'innocence, la pureté et la beauté

« Le cœur ne doit plus accompagner les yeux »

Voir avec le cœur, c'est écouter son ressenti.

Apprendre à voir  par son ressenti.


Se rappeler Soi

Origine de la violence

Selon mon expérience, une seule "chose" est importante dans cette vie : Soi (en soi-même).
Cette notion du Soi (ou Moi supérieur ou Raison supérieure ou Esprit)
nous vient d’Orient, des Védas, pères de l’Hindouisme et du Bouddhisme.
Lorsqu’ils évoquent Dieu, les orientaux, ils pensent à Soi,
et non pas à une entité extérieure à soi.

Avec d’autres termes, je trouve que J.-Y. Leloup en parle bien du Soi. Rappel :

Il y a en nous un Être qui est « non temps », « non espace »,
c’est là qu’il faut chercher la véritable identité de l’être humain.

Non-violence ? Lol

Notre sentiment, le centre émotionnel de l’être,
est malade, défectueux, déréglé,
ce qui atteint notre sensibilité émotive et affective,
en troublant notre pensée, la rendant confuse.

Têtes confuses, monde (des humains) confus.

Nous baignons tellement dedans,
nous en sommes tant imprégnés depuis notre naissance,
nous l’avons tellement banalisée et normalisée,
que nous ne savons plus déterminer ce qu’est la violence.

Culte inconscient de la violence

Lorsqu'un arbre, un animal ou une personne souffrent en ce monde,

chacun d'en ressentir les répercussions qui,

comme ondes et vagues d'océan,

se propagent partout.

Si l'on sensibilisait les enfants, à l'école, sur ce fait subtil,
notre monde irait beaucoup mieux.
Je le crois.
Mais nous faisons le contraire notamment en normalisant l’abattage des arbres,
en tuant des animaux taxés de « nuisibles », en chassant et pêchant pour se distraire,
en maltraitant des personnes pour leur couleur de peau, leur religion, leurs convictions, etc.


Nous luttons contre notre propre nature
et cela a pour conséquence notre extrême violence contre la Nature.


Vu les événements tant naturels (climatiques et autres) que sociaux,
il devient impératif de se questionner au sujet de la violence.

Voici quelques textes permettant de réfléchir à l’indispensable distinction à faire
entre l’agressivité et la violence :

- De la violence
- Non-violence ? Lol
- Origine de la violence
- Genèse de la violence (extraits du livre de D. Quinn)
- Compétition et conflits, les tricheurs (D. Quinn)
- Pouvoir et violence inséparables
- Pas d’intégrité sans agressivité
- Du mal et de la violence induite
+
- Colère, émotion ou sentiment ?
- Oh non, pas de conflit

En résumé 

- L’agressivité est naturelle, instinctive.
L'humain est capable de la contrôler.

- La violence n’est ni naturelle ni instinctive.
La violence est pensée, construite, par notre activité mentale.
La violence résulte de notre capacité d’abstraction
et de notre manie d’idéaliser des réalités autres.
La violence provient de la non-acceptation de notre nature et de « ce qui est ».
La violence est créée par nos idées.


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Comment faire davantage et mieux

Comme en enfer

En faire davantage

Pour fuir nos erreurs

Pour dénier Soi

S'égarer ensemble
Chacun dans son compartiment

Smartphone en main

Une thérapie, pour avancer (II)

C’est mon corps, mes difficultés, ma vie

Se méfier des personnes prétendant savoir mieux que nous,
d’autant lorsqu’il s’agit de notre peau, de notre histoire, de notre vécu.

Thérapie, pour quoi ? (I)

Plusieurs d’entre nous ont été ou sont ou seront peut-être engagés dans une thérapie,
un travail sur soi dirigé par un professionnel, durant une période.
Nous sommes tous concernés par ce sujet.
Par exemple : peut-être que le monde s’apaiserait
si les personnes haineuses entreprenaient un travail sur soi, qui sait ?

J’ai regroupé des extraits d’essais de divers auteurs qui m’ont questionné ou bousculé,
fait réfléchir, concernant l’accompagnement spirituel ou thérapeutique (quel que soit le domaine :
médical*, psychologique, développement personnel et bien-être, etc.)

Effet contraire

Se vouloir plus intelligent, fort et efficace que les autres,

en pétant plus haut que son cul,

n'a pour conséquence que de s'abrutir davantage.

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