La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 10 décembre 2019

Non-violence ? Lol


Notre sentiment, le centre émotionnel de l’être,
est malade, défectueux, déréglé,
ce qui atteint notre sensibilité émotive et affective,
en troublant notre pensée, la rendant confuse.

Têtes confuses, monde (des humains) confus.

Nous baignons tellement dedans,
nous en sommes tant imprégnés depuis notre naissance,
nous l’avons tellement banalisée et normalisée,
que nous ne savons plus déterminer ce qu’est la violence.

Comment se lèvent la plupart d’entre nous, le matin ?
Avec un réveil bruyant qui nous sort brusquement du sommeil.
N’est-ce pas violence envers soi-même ?
Violence envers son cycle de sommeil et veille,
c’est-à-dire envers son rythme naturel,
qu’il faut constamment bousculer pour tenir des horaires et s’assurer un salaire.

Ensuite de quoi, nous sommes violents envers soi-même durant toute la journée
pour « gagner sa vie » et par souci de normalité, de plaire aux autres, aux chefs, etc.

J’ai déjà écrit sur le fait qu’on impose et dérègle le rythme naturel
des enfants dès l’âge de trois ans en les envoyant à l’école,
en les obligeant à tenir des horaires, à ne s’amuser qu'à la récréation, etc.
Combien d'entre nous saisissent et ressentent la violence de cette démarche ?
Nous minimisons cette violence car nous-mêmes l’avons subie,
alors on se dit que si on est maintenant adulte et qu’on paie des impôts,
nos enfants n’ont qu’à faire pareils ;
c’est-à-dire que nous rationalisons et banalisons cette violence
qui ne nous apparaît plus du tout violente, mais normale.




Idées violant la Nature, monde violé.

Puisque nous sommes marqués par notre culture,
constatons combien nous oscillons de façon extrême
entre sentimentalité dégoulinante et indifférence cruelle
notamment face à la souffrance de certains et des autres formes de vie.

Nous invoquons la non-violence,
sans être capable de reconnaître la violence constante et incessante,
et sans distinguer la violence de l’agressivité naturelle, instinctive ;
agressivité devenue taboue, mal-jugée, implicitement interdite,
au même titre que la colère (émotive).




Les forêts brûlent, les arbres sont exagérément coupés,
les oiseaux, poissons et autres animaux sauvages meurent,
d’autres animaux sont victimes de vivisection pour notre "santé" (! … ?),
des millions d’humains sont dépouillés, affamés, démunis, etc. ;
comment pouvons-nous penser un seul instant
que toute cette souffrance ne nous atteint pas ?

Non seulement nous la respirons mais nous la mangeons, la violence,
il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe dans les abattoirs, par exemple.

Des hommes d’affaires, des patrons et actionnaires de multinationales,
des banquiers, pensent en ce moment aux moyens de s’enrichir davantage,
les politiciens à leurs bottes,
n’est-ce pas violence notamment envers ceux qui en font les frais ?




Toutes ces caméras dans les espaces publics,
n’est-ce pas intrusif et donc, violent ?

La civilisation est  violence,
puisque nous luttons contre notre nature
et contre la Nature, afin de correspondre à des idéaux,
à des réalités abstraites prometteuses de confort et de "sécurité".

Monter dans sa dangereuse et polluante voiture,
rouler trop vite sur des km de goudron étouffant le monde végétal et la terre,
écraser les animaux, n’est-ce pas violence ?

Le fait d’utiliser un ordinateur et/ou un smartphone connecté à Internet
est violence puisqu’il a fallu l’extraction exagérée de matières premières,
puisque ces machines utilisent beaucoup trop d’énergie,
puisque autant leur fabrication que leur élimination polluent l’environnement naturel.

Même l’éclairage électrique est violence contre-nature ;
par exemple, en restant dans l’obscurité et en allumant la lumière,
l’effet n’est-il pas violent notamment pour les yeux ?




La violence, nous la respirons et l’acceptons à chaque instant qui passe.

Notre mode de vie « moderne » n’est que violence
envers nous-mêmes et envers les autres formes de vie.

Admettons, juste un instant,
que la violence soit permanente, omniprésente,
comment s’en rendre compte puisqu’elle est devenue normale ?

Tout n’est que violence en ce monde des humains insensibilisés et idéalistes.




Lien
* Culte inconscient de la violence

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4 commentaires:

  1. Ton article me parle beaucoup. Ce matin on discutait un peu de cela avec des mômes de SEGPA. La vidéo surveillance... la violence comment faire sans ? Est-ce seulement possible ? La pollution lumineuse est une chose dont on parle peu mais pendant l'opération "Le jour de la nuit" on l'évoque et les conséquences vont loin... Le fait de ne plus avoir le choix (cf BD) est aussi une chose insupportable.

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    1. "Le fait de ne plus avoir le choix est une chose insupportable".
      Effectivement, nous en sommes là, tous (c'est mon impression).
      Enfin, il reste le choix dont tu parles dans "graine de V", celui de vivre autrement et hors Système...
      A + Thierry

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  2. Attention si t'es mineur regardes pôs là ;)))
    https://www.youtube.com/watch?v=vS2e7VkDctY&has_verified=1
    La violence c'est pô drôle...
    Et hop a bientôt !!!

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    1. Avec les Kassos, si, c'est drôle.
      Mdr le matin, jour débute bien.
      ;)) A + Cres

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