La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

lundi 26 octobre 2020

Citoyen modèle ou humain ?

 

Essayons de comprendre le monde interactif de l’homo docilus-terrificatus.
 


En cette période difficile, sombre, chacun de nous se retrouve devant un choix à faire,
qu’on en ait conscience ou non.
Sans conscience de ce choix à faire urgemment, cela donne voix et raison à ceux
nous imposant un mode de vivre (peur et isolement, démonétisation, passeport sanitaire,
traçage, télétravail, "télévie" distractive, etc.)


Un des choix principaux que nous avons effectué, durant l’enfance, au plus profond de nous-mêmes,
se produit à partir d’un verbe dont les élans peuvent se diriger dans au moins deux directions opposées :
aimer ou ne pas aimer ? 


La tendance générale des occidentaux consiste à projeter trop d’idéaux, de fantasmes sexuels,
de fantaisies romantiques, de sensibleries, de sentiments mielleux, de morales hollywoodiennes
ou sinon, la tendance pousse la masse à renier et railler (non sans se sentir mal à l’aise)
ce qui touche de près ou de loin à aimer.


L’amour commence par le respect des autres et de toute forme de vie,
ainsi que par le désir de semer ce qui produit des fruits sains.


L’amour produit un effet apaisant l’intériorité de nos personnes.
L’amour rétablit (si besoin) et valorise notre estime de soi-même.
 

Rappelons-nous que l’amour se présente sous au moins quatre formes d’interaction :

- on peut aimer et se sentir aimé par la famille (et/ou par le clan, la tribu, la communauté, etc.)  ;
- on peut aimer et se sentir aimé par les amis, voisins, collègues de travail, etc. ;
- on peut aimer et désirer sexuellement, se sentir aimé et désiré, on peut aimer son conjoint(e) ;
- on peut aimer les autres formes de vie et même des objets (aimer les arbres, par exemple,
ou sa voiture pour certains, son chien, son cours de yoga, sa collection de timbres, etc.)


Aimer, c’est prendre soin de soi ; et respecter les plantes ; et les autres animaux ;
et les autres humains quels que soient leurs idées et modes de vie,
pour autant qu’ils nous respectent aussi.

 



À l’école, dès l’âge de 3 ans,
des sourires dents blanches nous tire sur la voie de l’Ego compétitif et jaloux.
Les autres écoliers deviennent pour chacun d’entre nous :
à la fois, théoriquement, des camarades
et, à la fois, pratiquement, des adversaires possiblement meilleurs que soi-même.
Double message martelé dès l’âge de 3 ans : « sois gentil avec les autres
et sois le meilleur à l’école, c’est bon pour ton avenir
 ».
Comment s’engager dans la compétition sans l’élan de vouloir gagner, réussir
et s’enrichir quitte à rétamer les « camarades », quitte à tricher, mentir, falsifier, etc. ?
Vaine recommandation d’être à la fois gentil et à la fois compétitif. Mission impossible.
En définitive, à l’école,
on nous apprend à nous adapter au fait de ne pas aimer notre quotidien ni soi-même,
pour courir après les récompenses, les bonnes notes, les félicitations, les prix, distinctions, etc.

La voie normée « Progrès » est celle du non-amour : du mensonge, de la trahison,
de l’envie-jalousie, des relations unilatérales car hiérarchisées, des rapports de force, etc.


Lorsqu’on est mû par l’élan d’aimer,
on ne nuit pas à autrui ni à l’environnement, sauf pour se défendre.
Par contre, lorsqu’on est mû par l’ambition, on n’hésite pas à nuire à autrui et à l’environnement,
si nécessaire pour une réussite, un succès, un apport d’argent, un passe-droit.

Aimer est, de nos jours, un terme fourre-tout pour désigner la voie de l’entraide,
de la solidarité et, pour le moins, de la tolérance (à l’égard du mode de vie d’autrui).
Aimer, c’est avoir invité le voisin à boire un café, avoir parlé avec un SDF,
avoir écouté les peurs et soucis d’une personne,
c’est tendre à être sincère avec soi-même (pour le moins),
c’est refuser de se laisser corrompre, etc.

L’amour rend les relations agréables, ce qui aide à rester en bonne santé.
 

Organisation Mondiale de la Santé... du contrôle des populations.


Vous qui courrez effectuer le test PCR alors que vous vous sentez en santé normale,
vous qui vous vaccinez chaque hiver pour soi-disant prévenir contre la grippe,
vous qui amenez vos enfants, à peine nés, se faire injecter dans leurs corps 11 souches
de maux divers saupoudrés d’aluminium et autres adjuvants,
vous qui limitez vos informations et savoirs socio-politiques aux médias officiels,
je peux vous assurer d’une chose : vous ne vous aimez pas vous-mêmes,
vous ne vous respectez même pas vous-mêmes.
Vous êtes persuadés que l’amour, le bonheur, les réponses, proviennent de l’extérieur (de vous-mêmes).

Ce qui se passe cette année dans le monde entier tend à confirmer la volonté
d’éliminer purement et simplement la voie d’aimer !

« Je porte le masque pour ne pas infecter ma grand-mère », a-t-on fait répéter à une jeune enfant
pour une propagande télévisuelle.

Il y a des personnes dépourvues de mauvaises intentions,
c’est pourquoi elles ne parviennent pas à percuter sur le fait
qu’il existe de nombreuses personnes qui entretiennent dans leurs têtes des intentions de nuire
pour davantage de pouvoir ou par vengeance, par plaisir pervers, par sadisme, etc.


C’est une autre fonction que je vois au port du masque obligatoire* :
celle de nous inviter à cesser nos épanchements affectifs, liants.
Le message implicite étant : « attention car l’autre représente un danger de contamination
d’un virus mortel. Ne t’approches pas et ne respires pas le même air que lui/elle ».

Ce qui se produit dans tous les domaines ‒  bancaires, sociaux, politiques, pharmaceutiques,
juridiques, sportifs, etc. ‒  montre clairement qu’aimer n’est qu’un concept abstrait
pour le Système et ses actionnaires.

Un système, quel qu’il soit, n’aime pas.
Un système calcule,
comme les actionnaires calculent leurs bénéfices.

Le citoyen modèle n’aime pas. Il a appris à n’aimer ni ce qu’il est ni ce qu’il fait ni ce qu’il vit ;
c’est pourquoi il avale des médicaments, se fait injecter des "vaccins-dont-il-ne-sait-rien"
directement dans le corps, bouffe n'importe quoi et s'alcoolise…
Il obéit avec la peur au ventre et, frustré,
il bogue lorsqu’il se trouve face à un citoyen aimant, cultivant l'humain.
Une fois repris ses esprits calculs, le citoyen modèle hésite à dénoncer le considéré complotiste,
par mesure de précaution.

Ne pas aimer,
pour que, clament-ils, demain soit mieux ;
égalité, des emplois pour tous, un Progrès illimité,
un monde parfait… parfaitement sécurisé de partout.



Ils sont en train de nous faire passer le goût de vivre !



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Note et lien
* Sans masque, égoïste ! ... ?

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4 commentaires:

  1. Mais il n'y arriveront pas à nous faire passer le gout de vivre non mais !!!!!!!!!!!!!!!!

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  2. Bon, alors, perso, je viens d'acheter un stylo friction pour pouvoir modifier l'heure sur mon attestation, comme ça je pourrai allonger le temps de mes promenades car honnêtement, j'aime les arbres, la nature, l'air vif, les champignons et les balades en forêt qui ne contaminent ni moi, ni personne. Et puis, je vais continuer à aller voir mes parents, car cette fois mon père ne le supporterait pas, je vais prendre l'excuse de lui faire ses courses. Non, je ne vais pas obéir bêtement; et s'il le faut j'irai chercher mon fils pour qu'il ne soit pas confiné tout seul dans son 19 m2. Et puis j'avais dit aussi que dès que je reverrai mes enfants je les embrasserai, parce que cela fait trop longtemps qu'on ne s'est pas serrés dans les bras. Je ne peux plus obéir. Mais je ne mettrai pas la vie des gens en péril pour autant, non, je suis une personne sensée et respectueuse des autres, je vais continuer à aimer. d'autant plus qu'on me demande de continuer à aller travailler.

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    1. Cette propagande anti-virus révèle clairement le niveau de peur irrationnelle qui nous habite. On n'a peur de ce dont on ne sait rien (vie microscopique).

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