La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 6 octobre 2020

Amour vs domination

 

- Pour empêcher un adversaire de nuire,
on dit qu’il faut identifier son point faible, sa fragilité.
D’ailleurs la même "technique" est utilisée pour asservir ou corrompre quelqu’un.
Tout ‒ êtres animés ou choses et même le Système ‒ a son point sensible rendant vulnérable.

- Quelle est la fragilité ou la faille du Système, à ton avis ?- L’amour, mec. C’est pourquoi, les dirigeants craignent tant la solidarité,
c’est pourquoi tout est mis en œuvre pour qu’on se méfie les uns des autres, etc.

- L’amour ? Ha, ha, ha, ha…

- L’amour au sens large du terme, sous ses quatre ramifications principales :
les liens filiaux et tribaux (culture et traditions), l’amitié (dont la solidarité),
l’amour romantico-sexuel et l’amour de la Nature, des autres animaux, de certains objets, etc.

- Tu crois vraiment que l’amour s’oppose, en quelque sorte, au pouvoir* ?

- Je pense que plus un humain obtient du pouvoir sur autrui (par l’argent), plus il s’égare de lui-même
et, par conséquent, moins il est en capacité de partager des relations d’amour.
En se tenant loin de soi-même (aspirations profondes, désir essentiel),
l’amour devient une théorie difficile à appliquer dans un monde abstrait, mental, équationnel.
Les relations de ce type de personnes se résument à considérer leurs intérêts personnels et bénéfices,
ainsi qu’à préserver leur image sociale leur procurant ascendant et autorité.
L’amour annule, brûle, anéantit le pouvoir sur autrui, l’emprise, la manipulation, etc.
C’est pourquoi, "ils" ne veulent pas laisser les gens vivre en communauté, en tribus.
"Ils" ne veulent même plus qu’on se réunisse, ne serait-ce que pour écouter un concert de musique !
Tous, ils nous veulent en ville, sous contrôle permanent, la peur au ventre (notamment d’un virus mortel),
chaque famille recroquevillée dans sa cellule soi-disant sécurisée, en fait surveillée.
C’est pourquoi cette soi-disant pandémie de grippe est un véritable malheur,
car cette situation ne fait que renforcer cette marche d’intégration dans les cellules individualisées,
avec assistant IA personnel nous dictant la conduite à tenir.

- Donc oui, tu penses que l’amour fait barrage à la domination ; et tu sais quoi, j’vais encore y réfléchir,
mais j’crois bien que t’as pas tort. C’est vrai qu’en constatant ce qui se passe dans le monde,
surtout depuis début 2020, la plupart des mesures tendent à nous isoler les uns des autres,
en nous incitant à nous réfugier toujours plus dans le monde virtuel du Net,
en nous tenant à distance des autres prétendus potentiellement dangereux.

- Comme échangé avec une blogueuse, Saby : au sein des familles richissimes,
leurs enfants, cela fait plusieurs centaines d’années et donc, plusieurs générations,
qu’ils se tiennent à distance tant affective que physique (contact, caresse, tendresse) de leurs parents.
Ce sont les nounous, gouvernantes et précepteurs qui prennent en charge cet aspect des choses.
Les parents, distants, vouvoient leurs enfants, sans contact physique direct, sans les toucher ni autres.
Une fois l’enfant en âge de penser, on lui explique que les personnes auxquels il est lié affectivement
(nounou, gouvernante, etc.) sont ses inférieurs, n’étant que de simples employés, voire des esclaves,
ce qui sous-entend que le grand enfant, dorénavant, doit se tenir au-dessus d’eux
et, surtout, qu’il doit s’en détacher affectivement.
De la sorte, le grand enfant, ne pouvant plus aimer ses employés, reste complètement délié,
déconnecté de tout ce qui procure réconfort affectif, de ce qui nous rend humains.
"Ils" sont des monstres sans cœur ni conscience, depuis plusieurs générations.

 



Note (rappel)

* Nous, les humains, donnons importance excessive au pouvoir hiérarchique.
On entend « chef » et, automatiquement, on se met en mode comportemental sur « obéir ».
Il est question du pouvoir sur autrui que procurent l’argent, les biens, la renommée, le titre social, etc.
Le pouvoir sur autrui permet d’être influent et donc, de prendre part aux décisions de ce monde,
décisions nous concernant tous. C’est ainsi qu’une poignée d’entre nous, les richissimes,
en viennent à décider pour les quelques 7 milliards que nous sommes ;
par exemple, qu’un informaticien influe sur l’OMS pour imposer une vaccination mondiale…

Précisons encore qu’il faut impérativement distinguer cette notion de pouvoir (sur autrui),
du pouvoir personnel lié à notre énerg
ie vitale.
Chacun détient du pouvoir : c’est notre énergie (comprenant la flamme intérieure,
les élans et aspirations profondes, le talent propre, les motivations, etc. ;
énergie dont dépend la santé, la persévérance, les force et courage…)
Notre énergie provient de l’Être : de notre âme, du corps.
L'esprit sert à gérer au mieux (intelligemment) notre potentiel énergétique.

 

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2 commentaires:

  1. L'amour ? Sujet éminemment poétique euh que dis-je politique. La langue fourche parfois, souvent, même (m'aime ? non !).

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    1. La langue fourche souvent en "amour politique".
      :))

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