La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

vendredi 26 juin 2020

Prestidigitations


Un manipulateur, un manipulé.

L’un ne peut exister sans l’autre.

Un manipulateur, des manipulés.

Des manipulateurs, des manipulés.

À un autre niveau de la pyramide hiérarchique, ô c’est chic ! :
quelques manipulateurs et une masse innombrable de manipulés.

mercredi 24 juin 2020

Agonir ensemble, mais pas trop proches !


Impression de… quoi ?

D’un aboutissement ‒ effondrement, guerres, cataclysme ou autres ?

Tout mettre en œuvre pour l’empêcher et retenir le moment fatidique, inéluctable ?

Monde à l’agonie

Point nodal

vendredi 19 juin 2020

Temps de vivre


Si Temps n’existe pas, le mouvement ne se peut pas ;
et mon corps ne serait pas : je n’aurais pas été un bébé, puis enfant… ;
et, par conséquent, je n’ai pas pris une ride ni de cheveux blancs ne poussant plus, etc.

Que nous entretenions un faux-rapport au temps,
une relation biaisée
notamment par les calendriers et les horloges,
c’est un fait certain
(pour moi),
mais prétendre à l’inexistence du temps…

jeudi 18 juin 2020

Chacun pour soi, et se rencontrer


Temps n’appartient à personne.


Temps est fantastique, incroyable :

Il nous emporte tous, toutes formes de vie, sans distinction,
ce qui ne L’empêche nullement d’entretenir une relation personnalisée avec chacun !

lundi 15 juin 2020

Les singes ne débattent pas, ils communiquent


Têtes à l'envers, cerveaux de travers,
cœurs en fer, soucieux de davantage en faire,
en corps vieillis qui, si non-augmentés, ne font plus affaires.

dimanche 14 juin 2020

Respirer


Oh, j’ai pas l’temps, là !
Tu vois bien que j’suis occupé,
c’est pas l’moment, pas maint’nant,
et après j’dois encore aller travailler, moi.


Pas le temps de quoi, au fait ?


D’aimer ?

vendredi 12 juin 2020

Promesses d'angoisse


Souffrance de ne pas être aimé.

Terre, en tant qu'organisme vivant, souffre-t-Elle
de notre mépris à Son égard et de nos multiples excès ?

Comment en sommes-nous arrivés à ne pas aimer Terre-Mère
et sa Nature source de vie que nous, vaniteux humains prétentieux, saccageons ?




Jamais l'énergivore et polluante IA,
programmée par nos cerveaux-de-la-tête savants en calculs destructeurs,
ne saisira le vivant, l'Amour, le pouvoir des liens unissant toutes les formes de vie.
Au contraire, Progrès industrio-technologique tue le vivant à rendre malade Terre-Mère,
au nom d'une croyance en... l'immortalité ! ... ?

Gun save the Queen de la contagieuse démence furieuse.

Les transhumanistes, adorant et vénérant Cervô-en-Machine,
croient rendre le monde meilleur et positif.
Bonnes intentions, certes, n'est-il pas ?
Mais...
qui définit ce qui est positif et bon ?





mercredi 10 juin 2020

Pyramide de Maslow, survie


Sur ce blog était paru un aperçu de la psychologie de l'être  vue par Abraham. H. Maslow,
suivi de son schéma de la pyramide des besoins fondamentaux de l'humain.
 
Doit être appréhendé depuis le bas : les besoins physiologiques.


Cette vision des besoins d'une personne,
avec l'accent mis sur les priorités, par ordre d'importance vitale,
correspond, selon mon observation, aux humains embourgeoisés (de l'ouvrier au ploutocrate),
c'est-à-dire que c'est l'échelle des besoins d'un humain civilisé qui a le ventre bien rempli,
un toit (même s'il loue un logement) et quelques provisions, pour le moins.


Dans le cas des pauvres vivant en bidonville et des autres indigents,
comme dans le cas des tribus ayant échappé à la civilisation,
il n'est pas sûr que cette vision des besoins corresponde à leur quotidien, à leur relation au monde.

Il se trouve qu'en mode "survie" l'humain se transforme radicalement par la force des choses,
devant s'adapter aux événements et situations difficiles, souvent extrêmes, pour sauver sa vie.
Mentionnons par exemple des situations de guerre comme au Yémen en ce moment,
ou de sécheresse et famine pour le peuple, etc.

L'humain fonctionne d'une certaine manière lorsqu'il a le ventre plein et qu'il se sent en sécurité,
alors qu'il fonctionne autrement, d'une autre manière, lorsqu'il doit non seulement survivre
mais aussi veiller à nourrir ses proches (famille, aide à la tribu ou communauté).

 


Survivre peut amener à des actes qu'un bourgeois jugerait de "barbares" et incivils,
alors qu'il s'agit de sauver sa peau, sa vie ainsi que celles de ses proches ou de la tribu ;
dans cette situation,
le rapport aux valeurs et le sens moral se réduisent aux règles de fonctionnement de la tribu ;
ce qui important car, en groupe, on se sent plus fort (que tout seul)...

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Lien
* Tao de la survie (extraits tirés d'un roman de Pierre Bordage)

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dimanche 7 juin 2020

Des degrés de la raison

 


Pour comprendre le schéma « ascenseur en tête »,
prenons un exemple : le respect des lois institutionnelles.

Obéir et respecter les lois édictées n’a pas à être discuté,
mais doit-on obéir aveuglément ?

Je veux dire, faut-il s’exécuter sans exercer son propre esprit critique (penser par soi-même) ?

vendredi 5 juin 2020

Citadelle, vanité (XIII)


L’orgueil justement estimé (Paul Diel parlait de « fierté légitime ») n’est pas vanité :

Je condamne ta vanité, mais non pas ton orgueil,
car si tu danses mieux qu’une autre,
pourquoi te dénigrerais-tu en t’humiliant devant qui danse mal ?

Il est une forme d’orgueil qui est amour de la danse bien dansée.

Mais l’amour de la danse n’est point amour de toi qui danses.
Tu tires ton sens de ton œuvre,
ce n’est point l’œuvre  qui se prévaut de toi.
Et tu ne t’achèveras jamais, sinon dans la mort.

mercredi 3 juin 2020

Ô Cervô


Un exemple de dérive verbale à conséquences fâcheuses :

Le docteur Milton H. Erickson, le magicien (nommé ainsi par ses collègues
vu le nombre considérable de guérisons obtenues, la plupart sans médicament)
disait :

Faites confiance à votre inconscient,
car votre inconscient sait plus de choses que vous savez que vous savez…

Citadelle, prendre conscience (XII)


Prendre conscience passe par ne plus dénier « ce qui est » de dérangeant,
et ne plus nier nos erreurs.
Par exemple, prendre conscience que notre instruction, notre civilisation, nous abrutit l’esprit.

Voyons ce qu'en dit Antoine de Saint-Exupéry :

Prendre conscience, ce n’est point recevoir le bazar d’idées qui ira dormir.

Peu m’importent tes connaissances
car elles ne te servent de rien sinon de me construire un pont,
ou de m’extraire l’or, ou de me renseigner si j’en ai besoin sur la distance des capitales.
Mais ce formulaire n’est point l’homme.

lundi 1 juin 2020

Et ta barque ?


- Qu’ont-ils, Maître Foudchoc, que leur arrive-t-il ?

- Ils ont perdu leurs barques.

- Une barque ? Mais de quoi parlez-vous ?

- En chacun, en notre intériorité, un monde, un paysage.
Comme dans le monde extérieur, il s’y écoule au moins un ruisseau, un fleuve.
En notre intériorité, le fleuve en mouvement symbolise notre propre rapport au Temps
et aussi, à la source du vivant sous toutes ses formes.