La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

vendredi 19 juin 2020

Temps de vivre


Si Temps n’existe pas, le mouvement ne se peut pas ;
et mon corps ne serait pas : je n’aurais pas été un bébé, puis enfant… ;
et, par conséquent, je n’ai pas pris une ride ni de cheveux blancs ne poussant plus, etc.

Que nous entretenions un faux-rapport au temps,
une relation biaisée
notamment par les calendriers et les horloges,
c’est un fait certain
(pour moi),
mais prétendre à l’inexistence du temps…
Temps permet une continuité entre les instants qui se succèdent,
‒  entre celui d’avant, celui d’ici/maintenant, et celui d’après.

Sans Temps, une image sans animation  (même racine que âme).

Mouvement et Temps sont indissociables.
Sans Temps, pas de mouvement.

Le mouvement est indéniable :
observons les animaux sauvages hyper sensibles au mouvement, par exemple.




Temps de revenir à Terre et à Sa Nature généreuse.

Terre n’appartient à personne.

Se comporter en hôte de Terre :
pas de frontière ni mur, pas de nationalité ni papier d’identité,
pas de compétitivité hors cadre distractif et sportif,
et aucune propriété privée,
mais des terrains déjà occupés ou non.

Habiter Terre, c’est être  et se sentir partout chez soi (sauf sur terrains déjà occupés),
même si on reste longtemps sur un terrain (sédentarisme).


Se comporter tels des invités respectueux de Terre est le premier devoir de l’humain.


Aller avec Temps permet d’apprécier sa propre existence, vibrante,
en relation avec les autres formes de vie nous réfléchissant divers aspects de ce monde.

Conscient de l’éphémère, respirer d’autant plus profondément.

S’allier Mort stimule paradoxalement l’élan de vie sauvage (originel), palpitant.

Mort rappelle à nos têtes-à-l’envers de ne pas s’exalter,
sous peine de se laisser absorber par la vanité de toutes choses obtenues.

« Qui veut, peut » éteindre sa flamme intérieur et rester derrière Temps, angoissé du futur.

 



Chevaucher Temps,
Mort auprès de soi.

Aimer respirer Terre,
peu importe combien de temps,
là, de cet instant à l’instant suivant…



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9 commentaires:

  1. https://youtu.be/4lf9xFKoT8Y
    :)

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    1. Coucou Miche :))
      J'suis en train d'écouter. J'pense pas que j'vais tout écouter (c'est long).

      Notre rapport au temps est faux, malsain.
      Vouloir définir Temps ("chercher la vérité sur Sa nature") est vain.
      Vouloir théoriser et, pire, contrôler Temps est débile.

      Il faut juste Le vivre, sans chercher à Le définir, ni même à Le comprendre.

      Temps, Mort, Amour, ne sont que des mots pour désigner quelque chose qui dépasse notre entendement.
      Accepter que des "choses" nous dépasse.
      Pas besoin de contrôler Temps ni de Le comprendre pour vivre, respirer, aimer, etc...

      Bises (si, si, j'ose)

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  2. Je trouve le sujet important, d'autant à l'heure bio-technologique :
    Ce n'est pas parce que nous ne pouvons pas définir Dieu, qu'Il n'existe pas.
    (Note : par "Dieu" je pense à "quelque chose qui dépasse notre entendement"
    et non pas au Dieu barbu des livres aussi ceints que les têtes ayant investi pour les faire écrire dans le but de maintenir et d'augmenter leur pouvoir et emprise sur les autres.)

    Ce n'est pas parce que nous ne pouvons ni définir ni contrôler ni rentabiliser l'inconscient,
    qu'il n'existe pas (c'est pourquoi les élèves de M. H. Erickson ont préféré exploité le cerveau...)

    Ce n'est pas parce que notre rapport au Temps est faux, malsain,
    ‒ emploi de notre temps qui est manipulé par les élites, elles-mêmes obsédées par un vivre plus longtemps et donc, effrayées face à l'inéluctable mort-sans-qui-elles-ne-vivraient-pas (tout comme leurs cerveaux morbides)... ‒
    que Temps n'agit pas (sans Lui prêter d'existence ; on peut dire que "quelque chose agit en ce monde", autant sur les êtres animés que sur les objets inanimés, sur la matière.
    Et ce "quelque chose qui agit" est indéniable, peu importe la terminologie.

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  3. Oui, vivre le présent en pleine conscience :)
    Belles photos et texte interessant, tu ne perds pas ton temps inutilement :)
    Bonne fin de semaine Eric. Bise.

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  4. L'entre deux instants, l'essence du présent ?

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  5. Pas le temps en ce moment ni de lire, ni de commenter ! pfff !

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