La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 24 juin 2020

Agonir ensemble, mais pas trop proches !


Impression de… quoi ?

D’un aboutissement ‒ effondrement, guerres, cataclysme ou autres ?

Tout mettre en œuvre pour l’empêcher et retenir le moment fatidique, inéluctable ?

Monde à l’agonie

Point nodal

 


D’appliquer des pansements, les dirigeants savent faire,
en continuant leurs affaires planifiées jusqu’en 2050, au moins.
Faut les comprendre,
c’est qu’ils doivent non seulement rendre les investissements,
mais encore en attirer d’autres, en idéalisant/calculant les bénéfices.

On est mal barré avec tout ce qui a été investi dans les machines,
robots, armes, divers véhicules IA, etc. technologiques.
Ils finiront par nous les faire bouffer, d’une façon ou d’une autre.
Secrets d’affaires.


Pas de recommencement ni naissance ni « monde d’après »
tant que le « monde d’avant » persiste,
à rouler au fuel et au fiel.


Nous ne savons bientôt plus comment on s’appelle,
ni si la table est une table ; la mer est-elle la mer ?
Tout est bousculé et brouillé, n’importe comment,
jusqu’à notre propre perception de soi-même.

Confusion générale.

Menace ?

 


Impression de menace,
rendant paradoxalement impatient, fébrile et actif.
Une impression parsemée d’anxiétés et de peurs diffuses
tant nombreuses, touchant à tant de domaines de nos existences.


Cette impression, c’est un peu comme lorsque l’on voyage sur une longue distance :
mettons qu’on embarque pour 36 heures de train afin de parcourir plus de 2’000 km.
Durant une trentaine d’heures, étrangement, ça va, on rêvasse, lit, se promène dans le train,
joue à des smartplays sur écran, dort par moments… Et le temps passe, comme on dit.
Puis, bizarrement, alors que le plus gros du trajet est effectué,
voilà qu’on commence à trouver le temps long, si long.
On en a marre, en ne cessant de râler à l’intérieur de soi,
parcouru de mille et une envies,
en commençant par celle de descendre de ce fichu train.


Impression que quelque chose commence à se manifester ;
ou qu'on s’en approche.
On le sait  car on se sent  tout chose,
les tripes serrées, le cœur battant,
cependant sans savoir de quoi on se rapproche,
ni quand on y sera, ni dans quelles conditions on s’y trouvera.


À quoi devra-t-on s’adapter et s’habituer ?


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Liens

* C’est ça vivre ?
* Agonie dorée (sur un plan moins personnel, c’est un peu ce qu’il se passe dans le monde, pour le moment)
* Daemenzia vs Essenzia (la lutte première et déterminante se déroulant au fond de chacun de nous)
* Jung, un grand Homme (qui témoigne notamment de cette lutte entre notre essence et ce qui nous en égare)
* Sans âme, interférences

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4 commentaires:

  1. On n'ose pas imaginer même si on a quelques idées (soufflées par la SF entre autre) mais ce qui est certain c'est que les tripes et le coeur sont sollicités. Belle journée à toi.

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    1. Z'ont même pas d'imagination, puisque, effectivement, y semblent s'inspirer de la SF.
      A + Thierry

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  2. Apropierea și apoi depărtarea...
    Și din nou apropierea de ceea ce simțim deja...
    Noapte bună, Eric!

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    1. :) ca dans, să se apropie apoi să se îndepărteze apoi să se apropie...

      Ascultă sentimentul tale dezvoltă preștiința ?

      O zi frumoasă pentru tine, prieten dintr-o țară îndepărtată

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