La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 3 juin 2020

Ô Cervô


Un exemple de dérive verbale à conséquences fâcheuses :

Le docteur Milton H. Erickson, le magicien (nommé ainsi par ses collègues
vu le nombre considérable de guérisons obtenues, la plupart sans médicament)
disait :

Faites confiance à votre inconscient,
car votre inconscient sait plus de choses que vous savez que vous savez…

Ce docteur a refusé de théoriser sa pratique.
Il l'enseignait.

Ses élèves en ont fait leur chou-gras, de son enseignement
(enseignement ayant inspiré notamment les techniques de management, la PNL, etc.)

Voilà un exemple concret de glissement, vicieux, se répétant inlassablement à travers l'histoire ;
ou comment on fausse l'Esprit original,
que la raison (du cerveau de la tête) ne parvient pas à modéliser.
Ses élèves les plus fameux ont publié par la suite leurs essais traitant surtout...
de l'hypnose, de l'inconscient, du "pouvoir du cerveau" ! ... ?

Du pouvoir de l'inconscient (puisque l'inconscient sait...),
les élèves ont dirigé l'attention des divers spécialistes sur la programmation du cerveau !


L'inconscient, se situe-t-il dans le cerveau de la tête ?


La Raison (objective), agit-elle uniquement depuis le cerveau de la tête ?


Que la gestion de nos diverses fonctions se produise dans le cerveau de la tête, peut-être,
mais cela ne signifie nullement que l'émotion n'a pas son propre cerveau (ou centre)
qui, peut-être, gère aussi le cerveau de la tête ?

Et cela ne signifie pas que le corps n'a pas son propre cerveau (avec sa mémoire cellulaire
de plusieurs centaines, voire, millions, d'années d'existence)
qui, peut-être, influe sur l'activité du cerveau de la tête ?

Tout est interconnecté, relié.

L'un des cerveaux dysfonctionne et les deux autres vont d'abord compenser,
puis faiblir pour, au final, un dysfonctionnement global de la personne
(on parle alors de névrose, d'ennui, de lassitude, de fatigue, de déprime, d'hystérie, etc.)


Le cerveau de la tête calcule, certes, mais l'ordinateur d'un avion, par exemple,
fait-il fonctionner le véhicule dans les airs (si on enlève le moteur, les ailes, les roues et que sais-je) ?


Ô vénéré Cerveau,
sans Qui l'humain ne serait pas ;
ni, sûrement, les Ciel et Terre.

Ô omniscient Cerveau,
cause de l'état déplorable du monde sur tous les plans.



L'intelligence consiste en une utilisation sage et équilibrée, harmonieuse, de nos trois cerveaux.



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Liens (deux articles traitant des trois corps ou cerveaux)

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8 commentaires:

  1. Mon inconscient me dit en ce moment que ça ne va pas du tout ! il me le dit tellement que le physique se détraque ! pffff !

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  2. Euh comprends pas donc mon mon 1 cerveau y en a 2 ?
    Cool j'en ai eu 2 en promo !

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    1. :))
      Tu piges tout de biais
      :))
      Notre personne fonctionne sur 3 cerveaux : les tripes, le coeur (symbolique) et le cerveau-de-la-tête.

      Les fous du Cervô ne contestent pas, mais ils parlent, eux,
      de "cerveau tripartite" = notre cerveau s'est développé en 3 phases :
      une partie reptilienne (la plus ancienne), une partie mammalienne et, récemment développé (depuis entre 15 et 20'000 ans), le cortex ou néocortex (= l'intellect, l'activité mentale, ce que les spécialistes mettent dans "pouvoir du cerveau").

      Nous vénérons un bébé (en comparaison au cerveau mammalien et au cerveau reptilien), un bébé qui a déjà tout ravagé !

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    2. C'est plus clair, je vais donc faire un réclamation auprès de mes refourgueurs de cerveau ptilien et je vais faire un signalement aux assos de conso parce que quand même...

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    3. :))
      T'avais raison, Tmore-Debiais, en promo, 2 cerveaux supplémentaires !
      Youhou !

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  3. Restons science officielle. Langage et accord communs.

    Que chacun se pose la question à soi-même :
    notre cerveau a récemment (selon l'échelle du temps de la vie de Terre) développé
    le génial cortex (dit aussi "néocortex"), mais pour quelles obscures et insensées raisons
    le fait de découvrir les possibilités du cortex
    nous a-t-il amené à mépriser les autres parties du cerveau (plus vieilles et donc,
    forcément, plus sages car adaptées à la Nature) dites mammaliennes (de mammifère) et reptiliennes ?

    Important à considérer, le processus :
    sans la phase de développement du cerveau reptilien,
    puis de la part mammalienne,
    le cortex ne se serait pas développé !
    Et maintenant le cortex dénie et méprise les connaissances de ses ancêtres :
    il crache sur ses parents (mammalien) et ses grands-parents (reptilien).

    Le cortex nous déconnecte du vivant si nous lui prêtons trop d'importance (= excès).
    Et l'humain est devenu un robot-à-cerveau incapable de penser par lui-même
    et de vivre en harmonie avec son environnement, qu'il ravage, pour jouir vite.

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  4. Pardon, mais ça m'a travaillé :
    un bébé (notre néocortex) comme un enfant ont besoin d'un cadre, que les parents leur posent des limites, des règles, etc., c'est-à-dire exactement ce que nous ne faisons pas avec le vénéré néocortex, ce bébé tyrannique, hyper-actif, boulimique de nouveaux jouets à casser...
    +
    Nous sommes passés de l'adoration d'un Dieu Barbu à l'adoration du Cervô.
    L'humain stagne, même dans sa tête, où loge Cervô, le créateur de Progrès.
    Et bientôt : Cervô Central = un nouveau Dieu.

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