À l’agonie.
Je te veux à genoux,
humilié, sali, pitoyable.
Mais à quoi me raccroché-je encore ?
N’est-ce qu’une affaire d’instinct de conservation, de survie ?
N’est-ce pas, également, autre chose, un intérêt ?
Encore un espoir ?
Encore un Rêve ?
Tu n’es rien.
Tu n’as rien.
Tu n’auras rien.
Tu es moins que rien.
Me voilà enfermé dans une cage dorée,
un peu comme dans un conte.
Certains contes sont effrayants ou terribles.
Ah, tu en baves ?
Ça ne fait que commencer.
T’es fini, foutu, tu ne sers à rien.
Le sentiment,
je me laisse piéger par mon affect,
par mon désir de servir à quelque chose,
à quelqu’un. Aimer, être aimé...
Alors, hein ?
Je suis un salopard ?
Tu regrettes, hein ?
Tu me le paieras.
Tu devrais crever.
Rien compris au sentiment.
Maudite sentimentalité.
En ce monde de sensibleries déplacées,
le sentiment est tel un petit animal de compagnie,
câlin, peureux, tremblant, chochotte et rusé,
il s’agit donc de le protéger.
Qui avait raison ?
Qui fait n’importe quoi ?
Je vais réfléchir à ce que tu vas faire pour MOI.
En attendant, respectes-MOI, à genoux.
Des exigences, des attentes,
même agonisant on me charge encore.
Savoir tenir son sentiment,
non pas l’anesthésier
ou le rendre bêtement obéissant,
mais apprendre à l’apprivoiser, à le connaître,
à nouer une relation non verbale avec le pit’choun.
Se comprendre sans passer par le contrôleur Intellect.
Le sentiment se doit de rester indifférencié et impartial.
Il n’est pas question d’une attitude indifférente et insensible
à ce qu’il se passe autour de soi, mais de savoir rester neutre,
de ne pas en faire une affaire personnelle,
et d’éviter toutes sensibleries et sentimentalités.
Je te veux à genoux,
humilié, sali, pitoyable.
Mais à quoi me raccroché-je encore ?
N’est-ce qu’une affaire d’instinct de conservation, de survie ?
N’est-ce pas, également, autre chose, un intérêt ?
Encore un espoir ?
Encore un Rêve ?
Tu n’es rien.
Tu n’as rien.
Tu n’auras rien.
Tu es moins que rien.
Me voilà enfermé dans une cage dorée,
un peu comme dans un conte.
Certains contes sont effrayants ou terribles.
Ah, tu en baves ?
Ça ne fait que commencer.
T’es fini, foutu, tu ne sers à rien.
Le sentiment,
je me laisse piéger par mon affect,
par mon désir de servir à quelque chose,
à quelqu’un. Aimer, être aimé...
Alors, hein ?
Je suis un salopard ?
Tu regrettes, hein ?
Tu me le paieras.
Tu devrais crever.
Rien compris au sentiment.
Maudite sentimentalité.
En ce monde de sensibleries déplacées,
le sentiment est tel un petit animal de compagnie,
câlin, peureux, tremblant, chochotte et rusé,
il s’agit donc de le protéger.
Qui avait raison ?
Qui fait n’importe quoi ?
Je vais réfléchir à ce que tu vas faire pour MOI.
En attendant, respectes-MOI, à genoux.
Des exigences, des attentes,
même agonisant on me charge encore.
Savoir tenir son sentiment,
non pas l’anesthésier
ou le rendre bêtement obéissant,
mais apprendre à l’apprivoiser, à le connaître,
à nouer une relation non verbale avec le pit’choun.
Se comprendre sans passer par le contrôleur Intellect.
Le sentiment se doit de rester indifférencié et impartial.
Il n’est pas question d’une attitude indifférente et insensible
à ce qu’il se passe autour de soi, mais de savoir rester neutre,
de ne pas en faire une affaire personnelle,
et d’éviter toutes sensibleries et sentimentalités.
Dur, puissant, authentique. Bravo.
RépondreSupprimerMerci Thierry,
Supprimerà +
je relis encore et encore ton dernier paragraphe ! Je suis venue plusieurs fois lire ce texte, pas su quoi écrire les premières fois .
RépondreSupprimeroui, éviter toute sensiblerie sans rester de marbre non plus !
Rester sensible permet de ne pas devenir "de marbre", à mon avis.
SupprimerLa sensiblerie et la sentimentalité sont excès et, trop souvent, se révèlent inappropriés. Ces germes de sentiment font stagner dans la subjectivité et la partialité...
;) à + Vi