La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

vendredi 28 juin 2019

Souffle de désir


Je suis là, me sens-tu ? 

Tu es proche, je te vois.

Intimidé, je n’ose te toucher.
Je ne veux ni t’effrayer ni autre.
Juste être avec toi, là, durant un moment.

Comment ressens-tu mon souffle, désirant te connaître ?
Le long de ton corps, un léger frisson se diffuse ; agréable, j’espère.

De se parler pourrait permettre une communion, un rapprochement d’âmes.
Sinon, de parler pour parler ne provoque que des interférences et malentendus.
Les mots disent ceci, par conformité, alors que les actes expriment autre chose.
Émettre des sons motivés par des intentions troubles, le Verbe est trompeur.

Il n’y a ni séparation ni division entre nous, leurre que ces vision et idée.

Que tu sois là et que je sois ailleurs, nous sommes inséparables.

Deux cœurs unis, qui battent et vibrent à l’unisson,
Surmontés de deux esprits attentifs et éveillés.

Seul(e) et pourtant ensemble, c’est la magie de l’Amour.

La Faucheuse, désemparée, prévoit de nous prendre simultanément.




2 commentaires:

  1. On est tous faux chez quelqu'un ou quelque part de toute façon.
    Mauvaise blague à part c'est pas faux pour la simultanéitié.
    Donc très vrai.

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    1. :) on est tous le con de quelqu'un. Est-on tous le faux de quelqu'un ?
      Le négatif, sûrement, mais le faux ?
      Si on est vrai avec soi, en soi, alors c'est que il se pourrait que
      c'est l'autre qui te perçoive comme faux, non ? :))
      À + Thierry

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