La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 26 juin 2019

Mal au Net

Malhonnête.

Le mal est partout ; et le bien aussi.

Mais c’est le mal qui dirige notre monde si vil,
ce qui fait recettes pour les malhonnêtes.

Quant au bien, il finit en croix.
Pour l’exemple.

Lorsque le mal habite une personne,
sa pensée, ses yeux et oreilles relèvent le mal partout ;
et le bon, pour cette personne, devient faux-bien.

Faut bien du « mal nécessaire » (torture, vivisection…), hein ?

C’est complètement dingue, délirant, je trouve :
le nombre de personnalités égocentriques et vicieuses
qui occupent les postes clés de notre société mondiale !

Lorsque le mal, la perversion, évolue en une personne,
cette dernière projette son mal à l’extérieur, dans le monde.

Comme en psychologie avec le faux-moi, une fausse motivation, etc.,
nous avons affaire à de faux honnêtes tels la plupart des poliptichien(ne)s.

Comment agir avec bon sens
alors que le Système nous pousse dans l’écran inverse
sans nous laisser le choix : roule-pétrole ou crève, lentement,
sur le trottoir, hors du Smartcentre-ville tout assisté ?

Il faut s’a dap ter.
S’adapter à l’époque
et être résilient,
pour sourire
et rester toujours de bonne humeur
en devenant de malfaisants manageurs
en progrès PIB croissant, certifié par l’État de droit.

Notons au passage que s’il faut être résilient,
c’est que l’on part de l’idée que nous sommes choqués, traumatisés ;
logiquement, de vivre un enfer, non ?

Le suicide ne fait pas bonne presse.

Un singe imite les gestes et grimaces des autres,
d’autant des personnalités mégalomaniaques.

Un singe étant émotif, on l’envoie très tôt à l’école
afin de juguler et égaliser ses émois et élans propres.

Au fond, un singe si vil apprend à tricher avec son sentiment.

Dorénavant, résilients, empathiques et souriants,
il nous faut encore composer avec le mal au Net !
 

Être et évoluer à côté de soi, voire à l’encontre de Soi,
c’est être malhonnête avec soi-même tout autant qu’avec autrui.


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6 commentaires:

  1. Salut,
    celui qui voit le diable partout a surement le diable en lui, être en accord avec soi même donc avec n'importe qui. Regarde il fais beau si on mangeait une raclette et après journée au pieu et ce soir télé, il fais mauvais si on allait se promener une salade et hop un randonnée a la cascade et tout a l'heure concert en plein air, il y a aussi les jours ou il fait court ou il faut long...Des jours pour rêver des jours pour agir des jours pour fêter des jours a rester coucher... L'équilibre ne pas a manger tout le temps des gratins ou des soupes, selon moi, il fait souvent joli chez moi avec une brise d'air et un coca bien frais....
    S’émerveiller comme la imprimer fois comme un enfant et vivre jusque au début garder son meilleur jour et voir qu'il est entre hier et demain !!!
    Allez zoup pas de musique mais de la bonne lecture ici a bientôt :))))

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    1. Oy Cres, c'est ça, pour le diable, exactement ;
      et j'aime bien ton ajout « être en accord avec soi-même donc avec n'importe qui ».
      Ce que tu détailles, ensuite, me renvoie à ce qu'est vraiment l'adaptation =
      agir selon le moment et ce qui se présente (le jour, la météo, l'humeur, etc.)
      S'émerveiller, oui, c'est ça rester innocent...
      ;) à +

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    2. Ah j'aime bien ça : garder son meilleur jour et voir qu'il est entre hier et demain ....... quel jour on est ? On est aujourd'hui ! ah ben c'est le jour que je préfère !

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  2. Le tout au net crée pleins de nouvelles zones d'ombres en effet. On trie, on se fait son propre chemin et on fait des rencontres comme ici sur ce blog. Merci.

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    1. :) des smartzones d'ombre, avec des ombres enchaînées et téléguidées,
      ainsi que quelques chemins ou passages souterrains...
      A + Thierry

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