La douleur reste donc subjective. Chacun son rapport à la souffrance.
Il y a la douleur physique : un mal de tête ou se casser une jambe, par exemple.
Pour ces souffrances, les médicaments et anesthésiants sont efficaces.
Laissons ce type de douleurs de côté durant ce propos.
Et il y a la douleur intérieure, psychique. La souffrance de l’âme.
Contre ce type de souffrance, les médicaments se révèlent
plus malsains qu’autre chose, à mon avis.
Des personnes souffrent intérieurement et se taisent,
supportent, serrent les dents, ne voulant pas ennuyer les autres.
Certaines d’entre elles se bourrent de drogues (illicites) ou médocs (drogues licites),
en buvant de l’alcool, en bouffant et baisant,
ce qui scinde leurs être et personnalité en au moins deux parties.
La souffrance contenue a pour conséquence de nous désunir de soi-même.
De la sorte, ces personnes finissent par "tuer" leur germe d’âme,
en se rendant insensibles et indifférentes.
Pour apaiser la douleur intérieure, pas de remède miracle :
soit on se renferme sur soi en attendant que ça passe,
soit on entreprend un travail psychothérapeutique
pour récapituler le survenu, son histoire si besoin,
afin de prendre le plus conscience possible des causes et raisons,
ainsi que des moyens de se rétablir, de prendre soin de soi, et de se relever.
Question : les personnes dépourvues de cœur, de sensibilité,
ressentent-elles de la douleur intérieure ?
Pour ressentir la souffrance psychique, hormis en cas de contrariété,
encore faut-il avoir un germe d’âme, je pense.
Il y a des personnes sans âme, incapables d’aimer,
obnubilées par la volonté de puissance de leur moi-je ambitieux et suffisant,
qui prétendent souffrir lorsque les circonstances s’y prêtent, par convenance.
Elles disent souffrir, en singeant un sentiment,
pour obtenir quelque chose en attendrissant autrui
ou pour justifier et argumenter au sujet de leur malveillance.
Elles manipulent les sentiments d'autrui tel un jongleur avec ses quilles.
Ce sont des malades mentales passant inaperçues parce qu'elles travaillent,
ont de l’argent de côté et consomment des produits à la mode-vu-à-la-TV ;
ce qui convient parfaitement à notre société si vile, en pleine dégénérescence.
Ce sont ces personnes qui font le monde (des humains) ou plutôt, qui le défont.
Ce sont ces personnes qui répètent « il faut s’adapter », le leitmotiv du moment.
À quoi doit-on s’adapter au juste ?
Faut-il s’adapter à ce qui fait souffrir le vivant ?
Au tout pétrole, goudron, béton, pesticides et autres toxicités ?
Aux rentabilité, compétitivité, égocentricité et autres excentricités ?
Certains aiment donner des ordres. C’est un rôle dans lequel leur ego s’exalte.
Heureusement qu’une poignée d’individus osent agir outre leurs ordres,
en prenant des initiatives. Ce sont ces rares personnes sensées
qui font vraiment bouger les choses dans un sens favorable au vivant,
le plus souvent au péril de leurs vies ou de leurs libertés de mouvement.
Doit-on obéir à ceux qui grimpent les échelons et qui, dans les faits concrets,
se révèlent d’une incompétence impensable et inimaginable ?
Plus une personne devient consciente (de soi et du monde),
moins elle rêvera de puissance et de supériorité sur les autres.
Il vaut mieux se méfier des personnes se réfugiant en haut de la pyramide hiérarchique
basée sur les injustices, iniquités, prérogatives, et le mépris de ceux qui vivent simplement.
Plus une personne devient consciente, moins elle aura de choses à se prouver.
Il est temps, il devient urgentissime, de :
- établir des bilans régulièrement et convenir des priorités, faire la part des choses ;
- préserver le vivant, cesser de délirer avec nos moi-je insatiables et susceptibles ;
- se donner le droit de s’émouvoir, de devenir des humains capables d’humanité ;
- commencer à se soigner car lorsque "ça ne va pas", les pansements et achats
compensatoires ne règlent rien, au contraire (!), et ça pollue l'environnement
ainsi que nos petits esprits de poulets.
Les problèmes et difficultés évoluent également ;
alors que nous nous enfonçons et, pire,
alors que nous nous raccrochons désespérément
à la dimension mortifère des abstractions métallico-industrielles.
Et on nous dit que les eaux montent.
Tiens, c'est drôle, puisque l'eau est, symboliquement, à relier au sentiment.
Allons-nous être submergés par nos sentiments morbides ?
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Je pense a l'automutilation... La vie est dure même avec des médicament, j'ai tendance a dire que moins on a plus de liberté mais bon la chute peu faire mal alors que lorsque l'on en a plein des medocs on va bien mais sans envie sans panache sans le besoin de vivre, tellement dans le cirage que ça va oui mais avec 20 medocs par jour on saccarifie notre liberté...
RépondreSupprimerBon sur ceux thcoa a + :))))
Yep, automutilation, autodestruction...
Supprimer"La vie est dure" : à mon âge, je l'entends (et l'utilise aussi) depuis... pfff... mais ce que je ne pige pas c'est pourquoi on ne s'efforce pas de la rendre plus cool ?
Bien résumé : on sacrifie notre sentiment de liberté. Selon Jung notre part animale. Tiens, ben comme on fait dehors où il n'y en a bientôt plus des animaux sauvages, alors que des chats et chiens et pigeons et rats...
;)) agréable jour à toi, Cres
Faire la part des choses le projet de toute une vie
RépondreSupprimerEh oui
SupprimerA + Thierry