Témoignage
On dit que les chats ont neuf vies.
J’y crois car, durant mon existence, j’en ai eu plusieurs, de vies.
C’est durant l’une de ces vies que je suis devenu un guerrier.
Suivre la voie du guerrier est un choix personnel,
un engagement que l’on passe avec soi-même.
La voie du guerrier
Sans m’étaler, je vais exposer ma conception actuelle concernant la voie du guerrier,
avec mes mots, mon entendement et selon mon expérience,
sachant que hier j’en aurais parlé différemment ;
et que demain, j’aborderais probablement le sujet d’une autre façon.
Il est question, ici, de sagesse amérindienne. Plus précisément,
de la notion de « guerrier de l’esprit » selon leurs regard et approche du monde.
Par « guerrier », dans leurs traditions, et plus particulièrement celles des toltèques,
il faut entendre : « un individu en traque contre le parasitage en lui-même ».
En quelque sorte, il déclare une guerre impitoyable contre son propre parasitage ;
avant tout.
Le parasitage intérieur évoque autant les pensées – idées, croyances et certitudes –
et les sentiments négatifs ou vains,
que tout ce qui, d’une façon ou d’une autre, provoque des interférences ;
par exemple, ce qui nous fait agir à l’encontre de nos résolutions et du bon sens, etc.
Le guerrier traque son parasitage comme un prédateur sa proie.
Le guerrier traque continuellement non pas l’autre en soi,
mais ce qui brouille la relation en soi-même.
Un guerrier ne craint pas l'ombre, car c’est là son terrain principal de traque.
Un exemple de traque :
admettons qu’au travail un collègue reçoive des éloges du chef
et que l’on en ressente de la jalousie ou de l’envie ou de la colère ou autre.
C’est cela que traque le guerrier, ce sentiment vain et destructeur.
Un guerrier n’accepte plus de se laisser aller à envier autrui, par exemple.
Il se traque, non pas pour se juger ni pour se critiquer ni pour se malmener,
mais pour identifier ce qui, en soi-même, fonctionne dans le bon sens
et ce qui bloque ou freine, retient, fait dévier,
pour finir par créer de l’insatisfaction et des souffrances inutiles.
En restant sur cet exemple professionnel,
en cas contraire, si c’est le collègue qui se montre jaloux,
soit nous engageons un dialogue avec, afin d’éclaircir et d’améliorer la relation,
soit nous prenons de la distance afin de ne pas avoir à subir ses interférences,
son poison émotionnel, son atmosphère, ses idées, rêve et regard sur le monde.
Notons au passage qu’à force de traquer, au fil des jours, mois et années,
l’une des résultantes consiste à toujours mieux se connaître soi-même.
« Connais-toi toi-même. »
Une autre conséquence de cette attitude guerrière :
à force de traquer ses propres interférences,
on parvient à mieux en cerner l’origine,
et à se dépêtrer des causes avec toujours plus de facilité.
À long terme, la voie du guerrier a pour effet de rendre l’individu
de plus en plus sensible et conscient des parasitages
provenant et circulant à l’extérieur de lui, dans le monde.
Ce qui s’explique, selon mon expérience, de la sorte :
moins nous subissons d’interférences intérieures,
plus évidentes apparaissent les interférences provenant de l’extérieur.
(C’est automatique)
Un guerrier, au fil du temps, apprend notamment à marcher sa parole ;
on pourrait dire à « agir sa parole », c’est-à-dire à faire ce que l’on pense et dit.
Au début, sur la voie du guerrier, on se sent un peu
comme l’exprime l’image de l’arcane majeur XIII du Tarot,
avec son personnage décharné qui fauche « tout ce qui ne va pas ».
Au début, il y a tant et tant à traquer…
Puis, peu à peu, l’on se sent comme l’exprime le Mat du Tarot :
libre, léger, curieux et heureux de vivre.
Voilà où mène la voie du guerrier :
goûter à la liberté d’être, de penser et d’agir, de vivre son rêve.
La pratique de ces accords permet de fluidifier le relationnel,
sa relation avec soi-même comme avec les autres.
Au fil du temps (et de la traque), en agissant les accords,
notre relation interpersonnelle se modifie, s’ajuste ;
et nous y gagnons en énergie.
Les amérindiens disent que, de la sorte, nous développons
notre pouvoir personnel.
La méthode des quatre accords toltèques permet d’emprunter
la voie du guerrier.
Cette méthode est très puissante (selon leurs termes)
pour autant qu'elle soit appliquée, agie.
Elle est à pratiquer durant le quotidien.
N’y croyez pas surtout, restez sceptique,
mais testez,
tentez la pratique des quatre accords toltèques durant une période ;
ensuite, vous récapitulerez et évaluerez l’efficacité de cette méthode
révélée au grand public par Don Miguel Ruiz.
C’est ce qui me semble le mieux à faire, le plus raisonnable, le plus scientifique.
Les 4 accords toltèques
Références : Les quatre accords toltèques, de Don Miguel Ruiz,
paru en 1999 (en français) aux éditions Jouvence.
Le sous-titre du livre en dit long : La voie de la liberté personnelle.
À savoir : une dizaine d’années après la parution de ce livre,
cet auteur et son fils ont écrit un autre ouvrage concernant un cinquième accord toltèque :
le doute, l’attitude de rester sceptique en toute circonstance.
Etant de nature méfiante, cet accord m’a paru évident.
Attention : d’appliquer ces accords transforme l’individu d’une façon irréversible.
Je commence en insistant sur un point, que je réécris :
ces quatre accords toltèques sont à passer avec soi-même.
C’est une affaire personnelle.
Le premier accord
Que votre parole soit impeccable :
parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez.
N’utiliser pas la parole contre vous-mêmes, ni pour médire sur autrui.
Ce premier accord est le plus important et aussi le plus difficile à honorer.
Chaque être humain est un magicien.
Par notre parole, nous pouvons, soit jeter un sort à quelqu’un, soit l’en libérer. (…)
Si je vous aperçois dans la rue et que je vous traite d’imbécile,
il semble que je me serve de la parole contre vous.
Mais en réalité je l’utilise contre moi,
car vous allez me détester et votre haine ne me fera aucun bien. (…)
Observez les interactions humaines quotidiennes et rendez-vous compte
du nombre de fois où nous nous jetons des sorts les uns aux autres par nos propos.
Cette façon d’agir a fini par devenir la pire forme de magie noire,
que l’on appelle la médisance, ou la propagation de rumeurs. (…)
Imaginez un instant tout ce que vous pouvez créer en ayant une parole impeccable.
Vous pouvez transcender le rêve de la peur et vivre une vie différente.
Vous pouvez vivre au paradis au milieu de milliers de gens vivant en enfer,
parce que vous êtes immunisé contre cet enfer. (…)
Le second accord
Ne réagissez à rien de façon personnelle :
ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur rêve.
Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.
Au fur et à mesure que vous prendrez l’habitude de cet accord,
vous n’aurez plus besoin de faire confiance à ce que les gens disent ou font.
Il vous suffira d’avoir confiance en votre capacité à effectuer des choix responsables.
Vous n’êtes jamais responsable des actions d’autrui ; seulement de vous-mêmes.
Lorsque vous comprenez vraiment cela
et que vous refusez de prendre quoi que ce soit personnellement,
les commentaires et actions des gens ne peuvent pour ainsi dire plus vous blesser. (…)
Vous pouvez dire je t’aime sans crainte du ridicule ou du rejet. (…)
Le troisième accord
Ne faites aucune supposition :
ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs.
Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.
A lui seul cet accord peut transformer votre vie.
Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout.
Le problème est que nous croyons ensuite qu’elles sont la vérité. (…)
Nous faisons des suppositions sur ce que les autres font ou pensent,
fort de quoi nous en faisons une affaire personnelle,
puis nous leur en voulons et nous leur communiquons du poison émotionnel par nos propos.
Voilà pourquoi chaque fois qu’on fait des suppositions,
qu’on prête des intentions à autrui, on crée des problèmes.
Nous faisons des suppositions quant aux raisons d’agir d’autrui,
nous les interprétons de travers, nous en faisons une affaire personnelle,
et nous finissons par créer tout un drame pour rien du tout. (…)
Vérifiez que vos communications soient claires.
Si vous ne comprenez pas, demandez.
Ayez le courage de poser des questions (…)
Un mage blanc utilise la parole pour créer, donner, partager et aimer. (…)
Lorsque vous modifiez votre rêve, la magie arrive dans votre vie.
Ce dont vous avez besoin vient à vous sans peine,
car l’esprit se meut librement en vous.
C’est ce que l’on appelle la maîtrise de l’intention, la maîtrise de l’esprit,
la maîtrise de l’amour, la maîtrise de la gratitude, et la maîtrise de la vie. (…)
Voilà le chemin qui conduit à la liberté personnelle.
Le quatrième accord
Faites toujours de votre mieux : votre "mieux" change d’instant en instant,
quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux
et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.
* Je relève que l’auteur n’a pas écrit « faites toujours impeccablement »,
comme pour la parole impeccable, mais faites au mieux,
ce qui sous-entend de ne pas fixer la barre plus haut que le possible,
de ne pas entretenir des idéaux, surtout pas trop élevés ou inaccessibles.
J'ajoute que, de mon expérience, pour faire au mieux,
il suffit de porter un maximum d'attention à ce que l'on fait.
(…) c’est celui-ci (d’accord) qui transforme progressivement les trois autres
en habitudes solidement ancrées en nous.
Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins.
* Le « ni plus, ni moins » est significatif, à méditer.
Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais pareil d’une fois à l’autre.
Tout est vivant, tout change constamment,
par conséquent votre mieux sera parfois à un haut niveau
et d’autres fois à un moins bon niveau. (…)
Si vous vous acharnez à vouloir faire davantage que votre mieux,
vous dépenserez plus d’énergie qu’il n’en faut
et en fin de compte votre mieux s’avérera insuffisant.
Conclusion de l’auteur
Faites simplement de votre mieux pour honorer ces accords. (…)
Ils sont tellement simples et logiques que même un enfant peut les comprendre.
Mais il vous faut une volonté très forte, une volonté puissante pour les respecter.
Pourquoi ?
Parce que, où que nous allions, notre chemin est jonché d’obstacles.
Tout le monde essaie de saboter notre engagement de respecter ces accords,
et tout semble organisé autour de nous pour nous inciter à les rompre.
Le problème vient des autres accords qui font partie du rêve de la planète.
Ils sont vivants et très puissants.
Voilà pourquoi il vous faut être un grand chasseur, un grand guerrier,
capable de défendre ces quatre accords par votre vie. (…)
Le but du guerrier est de transcender ce monde,
d’échapper à cet enfer et de ne jamais y revenir. (…)
Aujourd’hui, un nouveau rêve commence.
Reconnaissance à Don Miguel Ruiz pour ce présent inestimable
des natifs du sol d’Amérique,
et toute mon affection à Maud Séjournant.
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On dit que les chats ont neuf vies.
J’y crois car, durant mon existence, j’en ai eu plusieurs, de vies.
C’est durant l’une de ces vies que je suis devenu un guerrier.
Suivre la voie du guerrier est un choix personnel,
un engagement que l’on passe avec soi-même.
La voie du guerrier
Sans m’étaler, je vais exposer ma conception actuelle concernant la voie du guerrier,
avec mes mots, mon entendement et selon mon expérience,
sachant que hier j’en aurais parlé différemment ;
et que demain, j’aborderais probablement le sujet d’une autre façon.
Il est question, ici, de sagesse amérindienne. Plus précisément,
de la notion de « guerrier de l’esprit » selon leurs regard et approche du monde.
Par « guerrier », dans leurs traditions, et plus particulièrement celles des toltèques,
il faut entendre : « un individu en traque contre le parasitage en lui-même ».
En quelque sorte, il déclare une guerre impitoyable contre son propre parasitage ;
avant tout.
Le parasitage intérieur évoque autant les pensées – idées, croyances et certitudes –
et les sentiments négatifs ou vains,
que tout ce qui, d’une façon ou d’une autre, provoque des interférences ;
par exemple, ce qui nous fait agir à l’encontre de nos résolutions et du bon sens, etc.
Le guerrier traque son parasitage comme un prédateur sa proie.
Le guerrier traque continuellement non pas l’autre en soi,
mais ce qui brouille la relation en soi-même.
Un guerrier ne craint pas l'ombre, car c’est là son terrain principal de traque.
Un exemple de traque :
admettons qu’au travail un collègue reçoive des éloges du chef
et que l’on en ressente de la jalousie ou de l’envie ou de la colère ou autre.
C’est cela que traque le guerrier, ce sentiment vain et destructeur.
Un guerrier n’accepte plus de se laisser aller à envier autrui, par exemple.
Il se traque, non pas pour se juger ni pour se critiquer ni pour se malmener,
mais pour identifier ce qui, en soi-même, fonctionne dans le bon sens
et ce qui bloque ou freine, retient, fait dévier,
pour finir par créer de l’insatisfaction et des souffrances inutiles.
En restant sur cet exemple professionnel,
en cas contraire, si c’est le collègue qui se montre jaloux,
soit nous engageons un dialogue avec, afin d’éclaircir et d’améliorer la relation,
soit nous prenons de la distance afin de ne pas avoir à subir ses interférences,
son poison émotionnel, son atmosphère, ses idées, rêve et regard sur le monde.
Notons au passage qu’à force de traquer, au fil des jours, mois et années,
l’une des résultantes consiste à toujours mieux se connaître soi-même.
« Connais-toi toi-même. »
Une autre conséquence de cette attitude guerrière :
à force de traquer ses propres interférences,
on parvient à mieux en cerner l’origine,
et à se dépêtrer des causes avec toujours plus de facilité.
À long terme, la voie du guerrier a pour effet de rendre l’individu
de plus en plus sensible et conscient des parasitages
provenant et circulant à l’extérieur de lui, dans le monde.
Ce qui s’explique, selon mon expérience, de la sorte :
moins nous subissons d’interférences intérieures,
plus évidentes apparaissent les interférences provenant de l’extérieur.
(C’est automatique)
Un guerrier, au fil du temps, apprend notamment à marcher sa parole ;
on pourrait dire à « agir sa parole », c’est-à-dire à faire ce que l’on pense et dit.
Au début, sur la voie du guerrier, on se sent un peu
comme l’exprime l’image de l’arcane majeur XIII du Tarot,
avec son personnage décharné qui fauche « tout ce qui ne va pas ».
Au début, il y a tant et tant à traquer…
Puis, peu à peu, l’on se sent comme l’exprime le Mat du Tarot :
libre, léger, curieux et heureux de vivre.
Voilà où mène la voie du guerrier :
goûter à la liberté d’être, de penser et d’agir, de vivre son rêve.
La pratique de ces accords permet de fluidifier le relationnel,
sa relation avec soi-même comme avec les autres.
Au fil du temps (et de la traque), en agissant les accords,
notre relation interpersonnelle se modifie, s’ajuste ;
et nous y gagnons en énergie.
Les amérindiens disent que, de la sorte, nous développons
notre pouvoir personnel.
La méthode des quatre accords toltèques permet d’emprunter
la voie du guerrier.
Cette méthode est très puissante (selon leurs termes)
pour autant qu'elle soit appliquée, agie.
Elle est à pratiquer durant le quotidien.
N’y croyez pas surtout, restez sceptique,
mais testez,
tentez la pratique des quatre accords toltèques durant une période ;
ensuite, vous récapitulerez et évaluerez l’efficacité de cette méthode
révélée au grand public par Don Miguel Ruiz.
C’est ce qui me semble le mieux à faire, le plus raisonnable, le plus scientifique.
Les 4 accords toltèques
Références : Les quatre accords toltèques, de Don Miguel Ruiz,
paru en 1999 (en français) aux éditions Jouvence.
Le sous-titre du livre en dit long : La voie de la liberté personnelle.
À savoir : une dizaine d’années après la parution de ce livre,
cet auteur et son fils ont écrit un autre ouvrage concernant un cinquième accord toltèque :
le doute, l’attitude de rester sceptique en toute circonstance.
Etant de nature méfiante, cet accord m’a paru évident.
Attention : d’appliquer ces accords transforme l’individu d’une façon irréversible.
Je commence en insistant sur un point, que je réécris :
ces quatre accords toltèques sont à passer avec soi-même.
C’est une affaire personnelle.
« Je suis Miroir de Fumée, parce que je me vois en chacun de vous,
mais nous ne nous reconnaissons pas les uns les autres
à cause de la fumée qu’il y a entre nous.
Cette fumée est le Rêve,
et le miroir c’est nous, le rêveur. »
Le premier accord
Que votre parole soit impeccable :
parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez.
N’utiliser pas la parole contre vous-mêmes, ni pour médire sur autrui.
Ce premier accord est le plus important et aussi le plus difficile à honorer.
Chaque être humain est un magicien.
Par notre parole, nous pouvons, soit jeter un sort à quelqu’un, soit l’en libérer. (…)
Si je vous aperçois dans la rue et que je vous traite d’imbécile,
il semble que je me serve de la parole contre vous.
Mais en réalité je l’utilise contre moi,
car vous allez me détester et votre haine ne me fera aucun bien. (…)
Observez les interactions humaines quotidiennes et rendez-vous compte
du nombre de fois où nous nous jetons des sorts les uns aux autres par nos propos.
Cette façon d’agir a fini par devenir la pire forme de magie noire,
que l’on appelle la médisance, ou la propagation de rumeurs. (…)
Imaginez un instant tout ce que vous pouvez créer en ayant une parole impeccable.
Vous pouvez transcender le rêve de la peur et vivre une vie différente.
Vous pouvez vivre au paradis au milieu de milliers de gens vivant en enfer,
parce que vous êtes immunisé contre cet enfer. (…)
Le second accord
Ne réagissez à rien de façon personnelle :
ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur rêve.
Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.
Au fur et à mesure que vous prendrez l’habitude de cet accord,
vous n’aurez plus besoin de faire confiance à ce que les gens disent ou font.
Il vous suffira d’avoir confiance en votre capacité à effectuer des choix responsables.
Vous n’êtes jamais responsable des actions d’autrui ; seulement de vous-mêmes.
Lorsque vous comprenez vraiment cela
et que vous refusez de prendre quoi que ce soit personnellement,
les commentaires et actions des gens ne peuvent pour ainsi dire plus vous blesser. (…)
Vous pouvez dire je t’aime sans crainte du ridicule ou du rejet. (…)
Le troisième accord
Ne faites aucune supposition :
ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs.
Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.
A lui seul cet accord peut transformer votre vie.
Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout.
Le problème est que nous croyons ensuite qu’elles sont la vérité. (…)
Nous faisons des suppositions sur ce que les autres font ou pensent,
fort de quoi nous en faisons une affaire personnelle,
puis nous leur en voulons et nous leur communiquons du poison émotionnel par nos propos.
Voilà pourquoi chaque fois qu’on fait des suppositions,
qu’on prête des intentions à autrui, on crée des problèmes.
Nous faisons des suppositions quant aux raisons d’agir d’autrui,
nous les interprétons de travers, nous en faisons une affaire personnelle,
et nous finissons par créer tout un drame pour rien du tout. (…)
Vérifiez que vos communications soient claires.
Si vous ne comprenez pas, demandez.
Ayez le courage de poser des questions (…)
Un mage blanc utilise la parole pour créer, donner, partager et aimer. (…)
Lorsque vous modifiez votre rêve, la magie arrive dans votre vie.
Ce dont vous avez besoin vient à vous sans peine,
car l’esprit se meut librement en vous.
C’est ce que l’on appelle la maîtrise de l’intention, la maîtrise de l’esprit,
la maîtrise de l’amour, la maîtrise de la gratitude, et la maîtrise de la vie. (…)
Voilà le chemin qui conduit à la liberté personnelle.
Le quatrième accord
Faites toujours de votre mieux : votre "mieux" change d’instant en instant,
quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux
et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.
* Je relève que l’auteur n’a pas écrit « faites toujours impeccablement »,
comme pour la parole impeccable, mais faites au mieux,
ce qui sous-entend de ne pas fixer la barre plus haut que le possible,
de ne pas entretenir des idéaux, surtout pas trop élevés ou inaccessibles.
J'ajoute que, de mon expérience, pour faire au mieux,
il suffit de porter un maximum d'attention à ce que l'on fait.
(…) c’est celui-ci (d’accord) qui transforme progressivement les trois autres
en habitudes solidement ancrées en nous.
Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins.
* Le « ni plus, ni moins » est significatif, à méditer.
Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais pareil d’une fois à l’autre.
Tout est vivant, tout change constamment,
par conséquent votre mieux sera parfois à un haut niveau
et d’autres fois à un moins bon niveau. (…)
Si vous vous acharnez à vouloir faire davantage que votre mieux,
vous dépenserez plus d’énergie qu’il n’en faut
et en fin de compte votre mieux s’avérera insuffisant.
Conclusion de l’auteur
Faites simplement de votre mieux pour honorer ces accords. (…)
Ils sont tellement simples et logiques que même un enfant peut les comprendre.
Mais il vous faut une volonté très forte, une volonté puissante pour les respecter.
Pourquoi ?
Parce que, où que nous allions, notre chemin est jonché d’obstacles.
Tout le monde essaie de saboter notre engagement de respecter ces accords,
et tout semble organisé autour de nous pour nous inciter à les rompre.
Le problème vient des autres accords qui font partie du rêve de la planète.
Ils sont vivants et très puissants.
Voilà pourquoi il vous faut être un grand chasseur, un grand guerrier,
capable de défendre ces quatre accords par votre vie. (…)
Le but du guerrier est de transcender ce monde,
d’échapper à cet enfer et de ne jamais y revenir. (…)
Aujourd’hui, un nouveau rêve commence.
Reconnaissance à Don Miguel Ruiz pour ce présent inestimable
des natifs du sol d’Amérique,
et toute mon affection à Maud Séjournant.
____________________________
bonjour
RépondreSupprimeron va essayer d'appliquer la methode des 4 accords
dur dur mais je l'aurai, un jour, je l'aurai
Salut Juste, au début toute démarche, entreprise, s'avère dur dur.
SupprimerEt ça l'est, car il s'agit de déjouer notre part mécanico-automatique.
Puis, en persévérant, cela devient de plus en plus ... évident.
Tu l'auras, ah ça, tu l'auras ;)
Eric,
RépondreSupprimerDis donc c'ets du lorud, profond tout cela à lire et à relire !
Merci pour l'ouverture d'esprit.
Thierry
Juste se rappeler ces accords le plus souvent possible, en toute situation.
SupprimerA relire quand nécessaire, pour la compréhension, comme repère...
Oui Thierry, c'est du lourd, pour ouvrir l'esprit.
je vais carrément imprimer tout ça et je vais faire de mon mieux pour les appliquer, pas facile en effet mais je vais essayer, je crois,non, je suis certaine que cela ne peut que me faire du bien !
RépondreSupprimerJ'en suis certain aussi, Virevolte
Supprimer;)
J'ai essayé aujourd'hui, ce n'est pas facile mais j'ai fait de mon mieux et c'était pas mal du tout ! ;)
Supprimerje relis tout ça ce soir au coucher, si seulement ça pouvait changer mes rêves.... ;)
Je le crois (que ça peut changer tes rêves, entre autres)
SupprimerPersévérance ;)