La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 24 février 2021

Pardonnez-moi

 
Se questionner, chacun,
et penser, ensemble, à la vengeance ou au pardon.

Tous deux, vengeance ou pardon, influent directement sur les sentiments inhibiteurs de culpabilité
et honte (honte d'avoir subi un dommage ou une violence) aussi, par conséquent,
cela influe sur nos humeur, état d'esprit, comportement et raisonnement.

Acte de pardonner : renoncer à punir la faute.

Il est important de saisir que pardon et vengeance impactent sur notre estime de soi ;
estime de soi qui est centrale en toute personne.
L'estime de soi peut être considérée tel l'axe ou essieu de notre bien-être (santé, force,
confiance en soi, capacité de penser et de prendre des initiatives, d'être créatif, persévérant, etc.)

La vengeance est considérée comme barbare, incivile, punissable par la loi.
Pourtant, de porter plainte,
n'est-ce pas demander vengeance (reconnaissance et réparation des torts par une peine pénale) ?

Il me semble que le bon sens consiste à se défendre en cas d'agression, verbale ou physique,
ainsi qu'à refuser l'irrespect de son intégrité tant physique que "êtrique".
Se défendre, et se venger en cas de dommages, est instinctif (c'est une réponse, une réaction naturelle).
Aller pleurer chez les flics et porter plainte, en espérant que papa-juge se mobilise et punisse le(s) méchant,
voilà à quoi on nous a réduit, nous les Celtes, les fiers guerriers rêvant de mourir sur un champ de bataille.


Se rappeler que :
"eux" ne pardonnent pas,
"ils" gardent traces de tout ce qui peut être utilisé à charges (d'autant avec leurs clouds)
et se vengent toujours, par exemple, des chercheurs de vérité devenant influents.
Qu'ont fait de mal J. Assange et E. Snowden, par exemple ?

Constatez à quel point "eux" nous malmènent et manipulent depuis bientôt 1 an, seulement,
comme si nous n'étions que de grossières poupées de chiffons.

Basiquement, naturellement, avec le souci de ré-équilibration :
comment se fait-il que "eux" nous jugent, nous punissent (plus on est pauvre, plus on doit "payer"),
tout en nous culpabilisant d'être la cause du désordre et des ravages écologiques, sociaux et économiques,
alors que ce sont "eux" qui décident de tout, en secret ?
Si nous en sommes là, aujourd'hui, c'est de par "leur" volonté (à eux et leurs prédécesseurs).
Et nous, durant des siècles, épaules basses jusqu'à l'âge de la retraite, âge où il devient difficile de les relever,
nous rationalisons, les excusons et justifions leurs actes irrémissibles,
fatigués du travail, des infos anxiogènes, des démarches administratives...
La banalisation du mal, a écrit Hannah Arendt pour définir cette dynamique.
Un exemple : des coupables avérés de la crise de 2008 n'ont subi aucune peine pénale et, pire,
Obama a publiquement déclaré que la plupart retournait à leur poste de travail !!
Et des milliards pris sur les impôts du petit peuple inutile.
Puis, dès 2009, bénéfice conséquent des banques. Ont-elles rendu l'argent de nos impôts ?
Ben non, et, en plus, "ils" y ont gagné plein de maisons à vendre.
Etc.
Avons-nous réagi ?
Nous avons laissé faire : c'est-à-dire que nous avons accepté que les salopards continuent de... saloper.


De nombreuses tribus évoluant hors Système civilisateur en font un devoir, de la vengeance.
C'est ainsi que vivent les tribus réfractaires à l'ordre mondialiste notamment en Afghanistan
où elles ont réussi à repousser l'URSS et tiennent tête, encore de nos jours, aux Américains&Cie.
Bel exemple à suivre, je trouve.


Se questionner :
de quoi, d'où, nous vient ce réflexe mental (contre-nature) d'excuser même l'horreur,
comme de laisser mourir nos vieux isolés et sans contacts affectueux (par exemple)
en se convainquant que le gouvernement fait du mieux qu'il peut ?

Comprendre la dynamique interactive en visualisant la scène :
quelqu'un me gifle, je pardonne, et tends l'autre joue.
Il me gifle l'autre joue, je pardonne et...
Le gifleur a raison de me considérer idiot, non ?

Que vient faire le pardon là-dedans ?

Seul un salopard peut ordonner un tel comportement contre-nature :
je te nuis et tu me tends l'autre joue, à genoux, en remerciant poliment, souris,
avant de reprendre tes tâches consistant à me servir, à obéir sans te poser une seule question.
Compris, espèce d'inférieur inutile ?

On ne peut pardonner que lorsque ce qui ou celui qui nuit à cesser de nuire.
 

Pawel Kuczynski
 

Des "choses" et actes peuvent être pardonnés,
alors que d'autres sont irrémissibles.

On ne peut pardonner que si l'auteur des désagréments le demande, après avoir reconnu ses fautes.


Selon mon expérience, l'unique "chose" importante en cette vie
consiste à rester en relation saine avec sa conscience, avec soi-même et avec ceux qu'on aime et respecte.
Or, se laisser brutaliser ou manquer de respect nous met en porte-à-faux avec notre conscience ;
et, en plus, notre estime de soi en prend aussi un coup (déstabilisation, perte de confiance en soi,
angoisse, culpabilisation et honte, idées noires et culpabilité d'en avoir, etc.)
Lorsque notre estime est blessée ou en mésestime, ce sont les personnes que j'aime et respecte
qui en feront également les frais (lors des interactions et à cause de l'ambiance) ;
c'est-à-dire que le mal continue d'agir, de gangrener et, pire, de se propager…

Le mal est contagieux, pire qu'un virus, et on pense à pardonner ?
Ne faudrait-il pas plutôt penser aux moyens d'enrayer cette effroyable épidémie ?


Si une personne n'a ni pensée ni intention de nuire à quiconque,
faut-il lui enlever son droit (naturel) de se défendre et de demander réparation en cas de torts subis,
réparation n'ayant pas forcément besoin de passer par un juge à perruque,
souvent franc-maçon (secte : alerter la Mivilude, dénoncer) ?


Pardonne
, surtout aux salopards et à tes supérieurs hiérarchiques (pas l'choix)
qui sont eux-mêmes de corrompus salopards, pour la plupart.
Pardonne pour ton salut, nous a-t-on répété durant plus de au moins 2 mille ans.

Salut, santé, même racine étymologique : pour ton salut, accepte de sacrifier ta santé ?
Ce doit être cela le "doublepenser" de G. Orwell ?

Le saint-civil devoir de pardonner est peut-être inscrit au plus profond de chacun, dans notre ADN, qui sait ?
(Demandons à Bill Gates et sa bande organisée de philanthropes auto-proclamés)

 

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2 commentaires:

  1. Tu inscris ton article dans la catégorie "étrangetés", c'est bien ça en effet qui se passe !
    je ne comprends plus rien à notre monde, sa façon de fonctionner, enfin surtout à la façon dont fonctionnent nos gouvernants et nos financiers...
    le bon sens n'est plus là, on accepte l'inacceptable parce qu'on a l'impression de ne pas pouvoir faire autrement. Il faut vraiment qu'on se réveille ! Qu'on arrête de pardonner, il faut agir, se rebeller, retrouver notre conscience, notre éveil.

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    1. Qui comprend quelque chose ?
      A par "eux", bien sûr.
      C'est peut-être ce qu'ils veulent : nous brouiller totalement l'esprit ?

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