Les relations me stimulent, motivent,
mais rares sont les rencontres qui me font vibrer,
qui me bousculent, me questionnent et me transforment.
Deux univers différents qui entrent en contact,
ne permet que de rassurer la bête en soi : « moi-je est comme hier, en plus civilisé »,
mais cela ne permet pas d’échanger des "choses" qui nourrissent les esprits et réchauffent les cœurs.
Ni nos corps ni nos esprits ne sont "programmés" pour calculer,
mais pour écouter nos sens, pour apprendre les uns des autres,
pour conscientiser et élever nos vibrations respectives.
Sous les masques aux dents blanches des citoyens respectables et affairés,
les paysages intérieurs ressemblent à une sinistre mine de charbon.
Et leurs vocalisations se révèlent échos imités d’échos imités…
Ombres intrigantes recroquevillées sur elles-mêmes,
rares sont celles/ceux offrant un paysage vivant sous leur masque social.
La Nature, est-elle méchante ? |
La plupart d’entre nous se disputent un même décor encombré, désolé :
une immense ville remplie de panneaux « à faire », « tu devrais... »,
« c’est obligatoire », « travailles ou crèves », « économises »,
« tu tueras les autres animaux et les végétaux »,
« non-violence », « tu ne manifesteras pas »,
« t’as payé tes impôts ? », « penses à aller voter ».
Qu’est-ce que je donne de moi aux autres ?
Se retrouver en interaction avec des "sans-vie intérieure",
qui nous incite à mettre aux normes notre royaume,
selon leur conception du bien-vivre, et pour la gloire de la Nation-État de tout-droits,
de raser les forêts pour planter quelques arbustes alignés et faire pousser des idées OGM,
de vouloir anéantir toutes manifestations sauvages pour entasser de la viande à manger
afin, assurent les vivants-morts, de participer à la non-danse sociale du boogie-progrès,
par pas scandés, en suivant le circuit fermé du perpétuel recommencement.
Quel intérêt d’aller vers une contrée dévastée, aride, hostile,
où l’on se sentirait limité, oppressé, censuré, mal à l’aise,
sachant qu’il y a d’autres contrées vertes et boisées,
inspirant à mobiliser le meilleur de soi ?
Autrui, une vibration
pouvant limiter,
ou, au contraire, inspirer.
Rencontrer autrui représente :
un paysage différent qui s’ouvre,
un souffle particulier qui se fait entendre,
une luminosité singulière qui se diffuse.
Je me suis prise de bonnes claques lors de mes dernières relations... ça ne m'incite pas à en faire d'autres... malheureusement. pour l'instant autrui me limite, je n'ai pas rencontré de vraies personnes qui m'inspirent ou si peu ...
RépondreSupprimerOuais, c'est triste et ça pose question : rencontrer de "vraies personnes"...
SupprimerAgréable journée, Vi ;)
Ce qui est vital s'échange au niveau des corps... souvent de manière inconsciente...
RépondreSupprimer_/\_
SupprimerLe mental interfère, voire court-circuite...
La rencontre, autrui, c'est central et périphérique !
RépondreSupprimer:)) central ou périphérique ? :))
SupprimerDe mon vécu, ce qu'évoque aussi Virevolte, ça reste souvent périphérique.
Eu am încă de învățat... Peisaj vibrant am văzut în ochii tăi...
RépondreSupprimerAceste cuvinte, aceste eseuri, aceste proze poetice care mă captivează când le lecturez...
Mulțumesc din adâncul inimii, Eric.
O după-amiază frumoasă și inspirată!
Ouch (me v'là bombardé d'une grenade d'éclats heurtant mon émotion, côté joie)
SupprimerMă mulțumesc Sem pentru mesajul tău care îmi încălzește peisajul