Mentir et accuser autrui de mentir

Observez en vous-même et aussi, autour de vous :
plus on ment et plus on se justifie du contraire, de dire la vérité, j’l’jure.

Une personne qui marche sa parole  ne se justifie pas de… vivre et d’agir au mieux*.

Une personne égarée passe son temps à calculer, tricher, mentir, argumenter, justifier et accuser autrui,
le plus souvent de ses propres défauts et manquements !
Exemple : il y a plusieurs années que les États font la chasse aux « écoterroristes »,
mettant en prison ou sous surveillance 24h/24 des opposants aux ravages planétaires.
Les dirigeants accusent ceux se souciant de l’écosystème
‒ c’est-à-dire se souciant de la santé de tous ‒
de « terroristes » (quelle violence !) pour avoir placardé des affiches,
pour avoir manifesté leurs désaccords et pour avoir ôté le portrait du président.


En y réfléchissant et en osant se dire la vérité :
qui sont les véritables terroristes ayant encouragé les peuples à polluer la planète entière ?


Pour moi, ces présidents&Cie sont les écoterroristes.
Ils œuvrent avant tout dans leurs intérêts et pour leurs bénéfices personnels.
De la Nature, du vivant, des autres formes de vie, ils s’en foutent royalement.
Leurs décisions égocentriques vont, souvent, à l’encontre de l’intérêt général
et, pire que tout, à l’encontre de la santé générale, la leur comprise !
Et ça, dans le discours du président, je ne l’ai pas entendu : reconnaître leur erreur.

Ne pas reconnaître son erreur, et s'enfoncer toujours plus.
Reconnaître son erreur, c’est déjà la corriger.


Les faits :
se fier à ce qu’il se passe, là, autour de nous, en ce moment, ici et maintenant.
Qui sont les terroristes ? Qui sont les méchants irrespectueux et cupides ?

Qui sont les gentils ?

Bah, argumentons sur…, et pour..., et contre..., et considèrons que...
Rationalisons et justifions les actes inconséquents des "supérieurs",
ça nous occupera pendant l’enfermement le confinement sanitaire.

Note et rappel

* Agir au mieux n’est pas une recherche d’acte parfait, irréprochable.
Agir au mieux consiste à maintenir le plus possible d’attention sur ce que nous faisons,
en étant à son affaire  comme dit l’expression populaire,
afin d’éviter de se disperser (notamment à travers mille et une activités, au final bâclées).

Le perfectionnisme peut être une visée à long terme, une direction,
mais vouloir être parfait au quotidien, quête du comportement et de l’acte irréprochables,
nous empêche de vivre en résonance avec l’instant présent, ici et maintenant ;
et, pire, cela crée, en soi-même, d’incessants conflits intérieurs
et des sentiments négatifs à notre propre égard (en constatant l’imperfection de nos comportements et actes),
c’est pourquoi un sentiment d’insatisfaction et de lassitude s’installe en nous, profondément,
éteignant peu à peu la flamme de vie, sauvage, imprévisible, vibrante et… imparfaitement parfaite.
Et on ne s’aime pas, on se trouve nul, pas assez ceci, trop cela, etc.
Et on devient intolérant face à l’imperfection d’autrui, à leurs limites et défauts.

Agir au mieux, c’est agir en procédant du mieux qu’on peut, en mobilisant nos capacités appropriées,
sans ni rechercher ni vouloir davantage ou autrement selon nos idées.
En agissant ainsi, au mieux, après coup, le soir par exemple,
on parvient à se sentir satisfait de notre journée : de nos relations, de nos entreprises, etc.

En agissant soucieux d’être parfait, jamais on ne ressent de satisfaction profonde,
car on n'accepte pas ni ne supporte nos erreurs, faiblesses et fragilités ;
de la sorte, on reste constamment sous tension,
en ne se lâchant pas la bride, en ne parvenant pas à se détendre, etc.

Si j’ai agi au mieux, aucun motif de m’en vouloir.
Si je n’ai pas agi au mieux, je repère les failles et erreurs, et je ferai mieux la prochaine fois,
en ayant su tirer une leçon de mon erreur, car nous apprenons de nos erreurs.

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