La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 9 avril 2020

Micro-microbes


Microbes : micro-organismes évoluant dans une autre dimension (que la nôtre),
celle de l’infiniment petit,
une dimension dans laquelle le Temps impacte autrement,
et où les Lois naturelles diffèrent des nôtres.

Comme pour tout ce qui vit dans cet univers,
il y a des microbes qui nous sont utiles, nécessaires, bénéfiques, des gentils,
et il y a des microbes pouvant nous rendre malades, jusqu’à nous tuer, des méchants qui sont vilains.

L’humain, esprit-puéril dans un corps de cochon-piranhas
dont la peur exerce une emprise constante sur ses émotions,
se rassure dans le savoir empirique et logique du mental rationalisant l’irrespect du vivant.
Le mouvement de la vie, vibrant, déstabilise l'humain, remet en question ses certitudes,
ce qui le contrarie et lui fait perdre l'illusion de contrôle
en mettant à bas les croyances rassurant son ego indestructible ainsi que les banquiers.

Ce semi-être, dysfonctionnant dans l’harmonie générale,
rêve de tout dominer, tout contrôler.

Les découvertes sensibles et les croyances de ses ancêtres,
le germe d’humain sapiens les a raillées,
jetées au feu d’une centrale nucléaire,
en considérant ses ancêtres tels des animistes terrorisant le Progrè$.
Pourtant, dès le XVIIème, l’humain s’inquiète, scientifiquement,
de cette autre dimension non visible ni tangible.
Dès lors, il cherche le moyen d’étudier par la logique équationnelle
la dimension de l’infiniment petit, le microcosme.
Au fil des siècles il invente le microscope, les vaccins, etc.
Et, vaillamment, il se met à intervenir dans ce qu’il ne comprend pas,
sans se soucier des conséquences.

Se rend-il compte qu’il ne voit que des détails du monde microscopique ?

Plutôt que d’apprendre à mieux comprendre cette autre dimension,
notamment notre interaction avec les micro-organismes,
terrifié d’avoir relié certaines maladies au microcosme voilà que,
pour calmer ses angoisses mentales, imaginatives et irrationnelles pour la plupart,
le quasi-humain s’est mis en tête le but de…
dominer et contrôler le monde de l’infiniment petit,
comme il veut contrôler la Nature, toutes les âmes, et la Lune, et l’univers !!




Le presque-humain, scientifique certifié,
joue à l’apprenti-sorcier à la solde de l’État.

Quelques esprits humains ont sonné l’alarme pour avertir de divers dangers.
Mais qui entend la voix du bon sens ?
Film à éviter de voir en ce moment : l’armée des 12 singes.

Rien n’y fait. Dans sa cour d’école-des-grands,
l’humain-bête a commencé à manipuler les microbes,
sans se soucier des conséquences (non-visibles, forcément).

Il a obtenu quelques résultats et il s’est exalté, ce héros du Cerveau,
en laissant de côté le fait que :
tout effet positif génère automatiquement l’effet contraire (et vice-versa),
l’un ne pouvant se manifester sans l’autre, c’est le principe Yin-Yang de la vie.

Maintenant, il nous faut, nous n’avons guère d'autres possibilités, et c’est même obligatoire,
il faut leur faire confiance, à ceux qui ont laissé ouvrir sans précautions la boîte à Micro-Pandore.

On ne peut pas résoudre un problème
avec les modes de pensée qui l’ont engendré.
Albert Einstein

J’ai lu que, à notre époque, grâce à Internet, n’importe quel biologiste en herbe
peut se procurer le matériel et manipuler des "trucs", dont des virus pathogènes !

Le mental est le plus fort, croit l’humain, qui s’est lui-même déchu pour tenter de le prouver.





Questions du jour

Que savons-nous de l’ensemble de la dimension microscopique et de son fonctionnement ?
(Si nous pouvions voir, avec nos yeux, l’entièreté du monde microscopique, il se pourrait que
nos savoirs se révèlent pets au vent soufflant des mots savants pour décrire l’odeur).

Les microbes, nous ont-ils déclarés la guerre ?
Mais, euh…, il faut être au moins deux camps pour se faire la guerre, non ?

Que savons-nous de nos ennemis, du camp adverse,
de ses moyens, armements, ambitions et objectifs ?

Comment allons-nous combattre les microbes, puisque nous leur déclarons la guerre ?

Comment distinguer les gentils microbes (non-violence)
des méchants (violence nécessaire, si approuvée et certifiée d’État de droit) ?

Pas besoin de distinction : on a dégainé la grosse artillerie.
On désinfecte,
c’est-à-dire qu’on tue tous les microbes, les méchants et les gentils.
Voilà, affaire réglée.

Vraiment ?

À nouveau nous semblons ne pas penser aux conséquences de nos actes musclés, bien armés.
Nous réagissons comme des enfants paniqués qui font une crise de nerfs :
méchante Nature, on va te niquer ta race, te gazer, te mater !


Quelque chose me tracasse depuis plus de trois semaines :
un mur, par exemple, arrête-t-il les microbes ?
Je veux dire que ces organismes traversent probablement la matière qui, pour eux,
ne doit pas se présenter de façon aussi solide et dur que pour nous, non ?
Un mur, pour un microbe, doit représenter, tout au plus,
un espace plus opaque, dense, épais et sombre.

Encore cette impression que nous faisons n’importe quoi
après avoir fait une grosse connerie, dont nous ne savons rien.

Guerre, c’est la guerre !

Une guerre contre… personne ! Ni rien de visible !
Une guerre sans ennemi tangible à tuer avec nos pistolets IA résilients.



6 commentaires:

  1. Tout ce que je sais c'est que je ne sais en gros pas grand chose alors dans le détail c'est encore plus minuscule, mais bon je m'efforce de faire reculer chaque jour un peu mon ignorance. Merci de m'y aider.

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    1. Euh..., pas vraiment aidant, non, étant tout autant dans l'ignorance.
      Je l'ai mis en ligne, ce questionnement, pour inviter chacun, qui le souhaite,
      à s'exprimer au sujet de cet "adversaire" de guerre...

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  2. Intéressante réflexion et bonnes questions...
    En amont je constate que tant que nous serons déconnectés de notre relation au monde nous ne pourrons que des aberrations.
    Désinfecter ? Et que mettent-ils nos bons chimistes dans ces produits dont on asperge nos villes ? Et si j'osais je pousserai le bouchon un peu plus loin : que testent-ils ainsi ?

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    1. Je pense aussi que la priorité est de nous reconnecter.

      Froid dans le dos, la question reste ouverte : test ?

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  3. Ton questionnement me fait à nouveau penser aux autistes. On pense désormais qu'il y a un lien entre l'autisme et l'absence et ou le dérèglement des bactéries intestinales.
    https://youtu.be/9RSZW065pcI
    Quand on regarde ce documentaire, on voit que ce serait l'environnement qui déclencherait l'autisme, l'enfant ne naitrait pas autiste, il le deviendrait. ( Traitements médicamenteux qui auraient détruits la flore intestinale ? )
    Alors oui, on veut soigner mais parfois on fait d'énormes erreurs avec le monde de l'infiniment petit !

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    1. J'irai voir (ton lien), car le sujet m'intéresse ;
      toutefois, on commence à dire un peu trop de choses sur le phénomène qui, aux USA, a explosé de 600% (!) suite aux vaccinations multiples (et inutiles, du moins pour la plupart).
      Quant à notre relation avec l'environnement, j'en suis sûr, Vi.
      L'autisme est une "maladie" de la relation.
      L'autiste se ferme-t-il à la relation parce qu'il ressent la démence de ce monde ?

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