Écrit le 3 septembre dernier.
Il est dit que : afin que les travailleurs et autres gens du peuple soient dociles,
il leur faut du pain et des jeux.
Mais est-ce vraiment suffisant pour tenir le couvercle populaire de la cocotte-minute sociale ?
Selon mon observation, en plus du pain, il nous faut à tous de l'ivresse.
NB : l'ivresse est à entendre ici au sens large du terme, se présentant sous toutes ses formes et ce,
que l'état d'altération de conscience soit dû à l'alcool, aux médicaments et drogues, au sexe excessif,
au sang qui coule (en guerre, par exemple), aux montées d'adrénaline (sport extrême, par exemple),
à la jouissance égotique que procure le pouvoir sur autrui (la hiérarchie, par exemple), etc.
Une fois avoir mangé (besoin fondamental),
il faut de l'ivresse (se retrouver dans un état d'exaltation et/ou euphorique) accompagnant des jeux.
Pour se distraire la tête.
Relevons que la distraction ne permet pas le maintien de l'attention.
Les jeux proposés sont compétitifs, le plus souvent truqués, sexy et/ou sanguinaires.
Il nous faut aussi des histoires romancées de justice et d'amour sentimental (films, séries, etc.)
parsemées de propagandes comportementalistes suggérées, induites sournoisement,
et des publicités envahissantes s'intercalant à intervalles réguliers
avec, dorénavant, des « recommandations » sanitaires obligatoires (cherchez l'erreur).
On n'arrête pas l'Ogre Progrès du tout-contrôle (procurant un sentiment de toute-puissance à certains ;
sentiment éprouvé par les tout jeunes enfants ainsi que par des adultes souffrant de maladie mentale).
Rappel : l'ivresse – altération du niveau de conscience – modifie le rapport à soi-même
et aussi, par conséquent, le rapport aux autres.
Constat, sur le plan collectif : pour mener une existence contre-nature de mensonges et tricheries,
il faut constamment altérer notre niveau de conscience, notre état d'esprit, notre façon de penser,
afin de détourner et, en quelque sorte, de maintenir nos regards et attentions (noyés dans les distractions)
en direction du vouloir des dominants (vers des jeux choisis préalablement par ces derniers, par exemple).
Dorénavant un citoyen doit accepter que lui soit injecté dans le corps on ne sait quoi au juste.
Mesure sanitaire oblige, c'est « scientifique ».
Pour le bien de tous, prétendent-ils.
... ?
Euh, comment vérifier tout ça ?
Digression : les sanitaires peuvent aussi désigner les toilettes.
Sur le plan individuel, constat : pour apprécier et participer à ce mode de vie "techno 4.0/5G"
avec ses exigences de civilisés HOGM (Humain à l'Organisme Génétiquement Modifié)
hyper surveillés et contraints, il faut se « péter la tête » d'une façon ou d'une autre ;
afin de parvenir à supporter le stressant délire morbide ambiant.
« Souriez, vous êtes filmés, pour votre sécurité ».
Notons que dans l'entièreté de la pyramide sociale, l'ivresse est devenue banale, normale.
La différence ne tient qu'au fait que les riches consomment d'excellents produits
alors qu'au bas de la pyramide on y singe les riches en avalant, buvant,
fumant, sniffant et s'injectant des produits médiocres, voire nocifs.
Anesthésie générale des instincts et sentiments par une manipulation chimique des sens.
Et les médecins furent…
formés par la volonté de Sieur Rockefeller et ses serviteurs,
dont Pasteur le micro trompe-heur.
La recherche d'ivresse pourrait bien être naturelle puisque cela procure du plaisir.
Les autres animaux s'enivrent aussi, notamment en mangeant des fruits pourris ;
néanmoins et que je sache, ils ne s'explosent pas la tête tous les jours,
ce qui ne procure plus de plaisir mais devient routine, besoin et norme.
Se distraire, pour le sentiment (impression générale) taire.
Instants de sobriété et moments d'ivresse.
De temps en temps, lorsque les circonstances s'y prêtent,
faire la fête et se laisser aller jusqu'à l'ivresse est une forme de lâcher-prise.
On éprouve alors du plaisir et la légèreté d'être.
Indiscutablement, ça fait du bien de faire la fête.
Lorsque l'ivresse est quotidienne, quel plaisir en retire-t-on encore ?
L'habitude de se sentir dans un certain état n'est plus ni plaisir ni faire la fête ;
dans cette situation, l'ivresse devient un besoin psycho-physiologique compulsif,
une norme de fonctionnement, une accoutumance à un ou plusieurs produits.
Sans le savoir (on n'en parle pas, peu) ni s'en inquiéter (c'est banalisé-normalisé),
la plupart d'entre nous sont devenus, deviennent, des polytoxicomanes (consommation de plusieurs produits,
comme ingérer des médicaments et boire de l'alcool, par exemple).
On ne parvient plus à seulement imaginer une journée sans ivresse.
Consommation effrénée de stimulants substitutifs pour tenir le coup, et s'adapter.
De la sorte, nos attentions sont troublées et manipulées, nos instincts et sens brouillés,
nos sentiments anesthésiés, et nos intellects bridés à ne penser et croire que d'une façon,
mais scientifique la façon, comme dit à la TV et sur Fessebouc, Godgle, etc.
À ton avis, internaute, pourquoi et à quelles fins, la volonté des dominants nous pousse,
nous contraint dans le sens inverse à celui du bon sens, de la santé et du bien-être ensemble ?
Un exemple social concret pour illustrer cette question :
comment se fait-il que depuis plus de 50 ans (mon âge) non seulement on trouve de l'alcool partout,
même au petit magasin du coin de la rue, mais également toutes sortes de drogues, dont les dures
qui ont vu leurs prix chuter alors que tout autre produit de nécessité (nourriture, par exemple)
ne cesse d'augmenter au fil des ans, comme le nombre de démunis et de désenchantés ?
Du pain, de l'ivresse, des jeux et du sexe, pour que le peuple soit content.
La tête dans le cul, le peuple obéit, certes en râlant un moment ;
et, de la sorte, il se tient tranquille encore quelques temps...
Il me semble, enfin, je l'espère que justement le peuple se tient de moins en moins tranquille et accepte de moins en moins ce qu'on veut absolument lui faire croire comme étant la norme, la façon de penser, le seul moyen de subsister, certes, ce n'est pas encore une majorité mais le peuple gronde.
RépondreSupprimerLe peuple râle, mais obéit...
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