Mutations

Probablement que l'humain subit des mutations ;
des mutations "naturelles", mais surtout des mutations voulues et provoquées par ce dernier.

Rappel : au début du XXe siècle, durant la guerre 14-18, une quantité incroyable de gaz
a été lâchée dans l'atmosphère.
Rockefeller le fêlé et Pasteur l'imposteur ont réussi à nous faire avaler des médocs chimiques
et de la nourriture bourrée de phosphates, ainsi que des vaccins qui ne servent
qu'à nous faire prescrire davantage de médocs.
Les nazis et leurs expériences dont nous ne savons pas grand chose, qui ont été,
 et sont encore poursuivies de nos jours.
Les catastrophes industrielles qui ont pollué l'environnement naturel et les nappes phréatiques 
ainsi que les catastrophes nucléaires. Etc.
Et, dorénavant, des "vaccins" géniques agissant sur notre ADN !

Sûr, nous avons déclenché des mutations.

Qui sait si les psychopathes ne sont pas des mutants ?

Au sujet des mutations "naturelles", le talentueux Pierre BORDAGE a écrit dans son excellent roman
"l'Ange de l'Abîme" : (deux héros, un enfant pubère de 13 ans et une adolescente parlent)
- (...) nous sommes (...) des mutants. Les enfants d'une évolution qui ne passe ni par les fantasmes
biotechnologiques ni par aucune des chimères poursuivies depuis des millénaires par l'humanité.
Nous sommes la négation de la religion, de la science et de l'histoire.
(...) Est-ce important de savoir ?
Les pourquoi, les comment, les causes, les effets forment une chaîne qui nous emprisonne
dans des quêtes interminables et absurdes.
- C'est curieux, je ne veux plus rien, je n'ai plus d'envies.
- Déroutant, hein ? Pour la grande majorité des hommes, cesser de vouloir équivaut à cesser de vivre.
Pour (nous), et pour tous ceux qui nous ont précédés dans cette voie, dans cette non-voie plutôt,
c'est exactement le contraire : on commence à vivre quand on cesse de vouloir.

Selon moi, voilà le défi de ce XXIe siècle infernal : s'extraire des schémas répétitifs de comportements
et de croyances, en cessant de croire à des dogmes, des idéologies et théories improuvables,
qu'ils soient religieux, scientifiques ou autres.
Se rendre compte qu'à chaque instant, on peut se renouveler, renaître, autant nos cellules que notre pensée.
Notre mémoire se doit d'être également vidée, ré-éduquée et maîtrisée,
car notre mémoire nous attache et maintient dans le passé, le connu.
Pour vivre d'instant en instant, il est nécessaire de lâcher prise sur notre mémoire (comprenant notre éducation, 
notre culture, des savoirs, des idéologies, des expériences collectives et personnelles,
des blessures affectives, des haines, etc.)

Sans balise ni repère, sans histoire ni savoir, le mutant "naturel" avance en l'inconnu sans mode d'emploi, 
sans avoir à se prouver quoi que ce soit ni rien à prouver à autrui,
sans vouloir quoi que ce soit (autre que de vivre la succession d'instant, en répondant à ses besoins du moment,
en étant indépendant et en se comportant de façon responsable).

J. Krishnamurti le disait fort justement : notre pensée découle de notre mémoire ;
et notre mémoire est un silo du passé. 
Notre pensée ne peut pas être créative. Tout au plus, notre pensée invente, redécouvre, innove, construit, ordonne, raisonne et, bien évidemment, elle calcule et compile des données.

Les mutants "naturels" sont les véritables créateurs, des ouvreurs de nouvelles voies se dirigeant dans l'inconnu.
Les autres, depuis la Grèce Antique, n'ont fait que de nous ancrer, nous lier au passé, au connu.
En cela l'écriture, la TV et maintenant Internet sont des pièges nous tenant enfermés dans un passé ressassé,
jalonné de lieux communs.
S'ils ne sont pas utilisé pour communiquer vraiment et au sujet de l'essentiel,
les mots, le langage et l'écriture nous limitent au sempiternel connu. 
Et l'humain stagne, répétant toujours les mêmes erreurs tout en croyant progresser
car, maintenant, nos erreurs et limitent apparaissent sur des écrans 3D. Waow !!

Vu sous cette angle, le XXIe siècle s'annonce riche et bouleversant ;
même si, probablement que le sang coulera à flots notamment parce que les véritables créateurs dérangent 
les dominants, qui, eux, veulent à tout prix nous tenir, et maintenir nos âmes et esprits dans le connu. D'où l'importance, pour eux, de la mémoire (empiler des savoirs et cogiter dans le labyrinthe mental)
et des secrets.

La mémoire, remarquons-le, peut être abusée et mystifiée à souhaits.
Notre mémoire est donc manipulable par les dominants (imposant l'école
et enseignant l'Histoire de l'humanité selon leurs besoins du moment
et toujours selon leurs points de vue et intérêts).

Bon les internautes, assez jacassé, il est temps... d'aller boire l'apéro.
Youhou !