La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

jeudi 27 février 2020

Les dents du progrès


Comme fort judicieusement observé par certains,
l’humain ressemble davantage à un porc qu’à un singe.

Le cochon et l’humain ont quasiment la même peau.
Le cochon et l’humain mangent de tout, étant omnivore. Etc.

Comme le porc, l’humain aime à évoluer et à rester dans la fange,
bien qu’il ait besoin de s’y déplacer en se montrant chèrement vêtu et parfumé.

L’humain aime les arbres qui lui rapportent gro$ une fois coupés,
contrairement aux singes qui aiment les arbres vivants.
Et les singes ne mangent pas de viande.
Et les singes ne tuent pas pour parvenir à leurs fins,
ni ne torturent ni ne profitent les uns des autres, comme le font les humains entre eux.
Et le singe ne connaît pas la haine, l’envie, la jalousie, l’ambition de tout avoir pour MOI.

Bref,
l’humain semble bien être un porc qui est parvenu à se dresser sur ses deux pattes arrières
et qui a commencé à tout calculer pour s'approprier davantage et plus encore,
après avoir allumé un feu, dans une grotte, nous dit-on à l’école.
Les lettres et les nombres, aux origines de l’écriture, n’étaient qu’une seule et même expression.


Mais de quoi descend l'humain-porc, en remontant plus avant dans le temps ?
Nous vivions sous l’eau alors, il y a plus de X millions d'années.
Quelle y était notre forme, notre apparence ?


Après avoir avalé une potion magique,
j’ai revécu mes vies antérieures jusqu’aux origines de la vie humaine.

Maintenant, je sais et vous le révèle : l’humain descend du piranhas !

Comme les piranhas, les humains s’agglutinent, dans les villes,
où ils dévorent tout ce qu’ils peuvent prendre-acheter, le plus rapidement possible,
leurs esprits noyés par l’alcool et les drogues, les yeux grands ouverts sur des écrans.

Comme après le passage d’une bande de piranhas,
après le passage des humains, il ne reste rien, rien que des déchets ;
et contrairement aux piranhas qui laissent les os de leurs proies se recycler en Terre,
l’humain égoïste ne laisse derrière lui qu’une désolation empoisonnée, pour des siècles et des siècles.

L’humain pourrait donc être le résultat issu d’une espèce de piranhas-cochon
chassée de l’océan parce que les autres poissons ne supportaient plus ses excès destructeurs.

Notre espèce de cochon, ça vend, devenu humain, en théorie,
risque fort de commencer à s’entre-dévorer,
bientôt,
une fois avoir fini de ravager l’environnement terrestre naturel et nourricier,
non sans avoir pollué l’océan, pour se venger des autres poissons.





11 commentaires:

  1. Hey Eric
    J'image tes mots et ça fait froid dans le dos frrrr!!

    Tiens me vient un souvenir d'enfant : c'était chouette quand on pouvait faire les singes et que l'on fabriquait des cabanes dans les arbres ;)


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    1. et aussi pour la maraude des cerises
      ;))
      ou encore, pour faire le cochon pendu

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  2. Tiens, je balance mon porc : l'homme-cochons est peut-être destructeur pour se venger d'une vie et mise à mort imposées... à méditer :D
    Bien dit Eric, bravo !
    Bonne journée. Bises.

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    1. ... peut-être pour se venger de son Dieu abstrait, de l'avoir créé à l'image du porc ?
      Bises Julie

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  3. Très bien résumé : l’humain descend du piranhas !

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    1. Clac clac clac clac clac (j'en claque des dents, de joie)
      ;)

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  4. C'est pas gentil pour les cochons !
    :))

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    1. ô belle âme sensible, ni pour les piranhas !
      :))
      Par contre, les singes préparent une monstre bamboula dans les rares arbres qui restent debout, tant ils sont contents de ne plus être apparentés directement à nous

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  5. Vous aurez notés, très attentifs lecteurs, que nous connaissons maintenant l'événement qui a inspiré la fable de Lucifer : celui lorsque les divers poissons de l'océan se sont ligués pour expulser les piranhas-cochons trop voraces.
    L'ange déchu nous désigne nous, qui voudrions tant être humains.
    A cette époque des débuts de la vie, pour se moquer, dans l'océan, les autres poissons nous nommaient "à dents".
    Voilà pourquoi, sur terre ferme, ce nom nous est resté : fils d'Adam.

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  6. je pesne que les cochons sont plus humains que nous ! ;)

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