Démotivé.
À quoi bon ?
Quand on en arrive à se poser cette question,
le voile des illusions et leurres se soulève,
et le constat se révèle amer, indigeste :
sur le plan relationnel, l’humain ne progresse pas.
L’humain continue à se laisser emporter notamment par ses jalousies, envies,
ses désirs sexuels ou d’appropriation (vouloir contrôler la vie d’autrui, par exemple),
ses peurs projetées sur autrui émanant d’expériences passées douloureuses et décevantes,
sa fausse-image de soi se voulant civilisée, polie, conciliante et gentille, en toutes situations,
faux-moi, faux-sentiments, fausses-idées, fausses-motivations,
fausses-volontés qui se résument, dans les faits, à obéir aux ordres et lois,
Interactions conflictuelles malsaines.
Prises de têtes absurdes et désespérantes,
perte d’énergie à s’expliquer, à se justifier,
sans parvenir à énoncer ce dont on a besoin, simplement.
S’efforcer à la paix tout en ravalant les motifs de colère.
Asséner des mots blessants pour malmener l’estime d’autrui
en croyant, de la sorte, avoir rehaussé sa propre estime de soi.
Penser des plans de revanche pour panser son amour-propre.
Il vaut mieux rester seul(e)
que d’entretenir des relations débilitantes.
Certains, souvent orientés spiritualités et bien-être,
prétendent que « nous ne sommes jamais seuls. »
Des mots, encore des mots, censés rassurer.
Peut-être ont-ils eu la chance de grandir au sein d’une famille unie ou d’en tisser une ?
Peut-être ne savent-ils pas ce qu’est la solitude éprouvée parmi plus de 7 milliards de ses semblables ?
Peut-être aussi que certains d’entre eux sentent le lien avec toutes formes de vie,
ce qui, effectivement, permet d’affirmer que « nous ne sommes pas seuls »
puisqu’il y a notamment des fourmis, des renards, des oiseaux, des arbres, etc.,
en voie d’extinction.
:))))
RépondreSupprimer;))-
SupprimerTout à fait des fois on se dit vraiment tout ça pour ça...
RépondreSupprimerYep
SupprimerUn petit plaisir du jour : voir une mésange venir picorer sur ma fenêtre ah ah je n'étais pas seule ce matin ..... Je crois que l'on apprend parfois un peu tard c'est dommage, à s'éloigner des personnes toxiques et que forcément on fait du vide autour de soi ; mais c'est si motivant et enrichissant, être accompagnés de gens positifs qui ne se prennent pas ou plus la tête pour des idioties qui n'en valent pas la peine et qui font dépenser de l'énergie négative ... polluante pour l'esprit et le corps. Ceux qui se retirent près de la nature sont ( les plus ) heureux à mon avis.
RépondreSupprimerVoix simple, voie sage.
SupprimerC'est bô ce que tu décris et on y sent bien un processus ... libérateur ?
;)