De la mort (II)

Sans Mort, plus de nourriture pour les divers organismes vivants.

L’humain ne comprend plus (à voir son comportement et ses entreprises)
que Mort permet le recyclage nourricier,
ce qui permet à toutes formes de vie de se régénérer,
ce qui permet aussi les naissances, bourgeonnements, etc.,
ce qui permet la vie.

L’humain ne veut plus rien donner de lui,
il veut uniquement prendre,
s’approprier, et prendre encore ;
aussi, et sans même s’en rendre compte, sans en être conscient,
il intervient et déstabilise le fonctionnement naturel du grand Recyclage,
ce qui met en péril tous les humains.

Des exemples de nos actes inconséquents :
notre système digestif fonctionne comme une usine-laboratoire de chimie IA.
Nous mangeons des aliments, notre corps en prend le nécessaire, selon ses besoins,
puis il redonne à Nature ce qu’il a ingurgité, et qui s’est transformé.
L’étron peut donc être considéré comme une résultante chimique.
Enfin, plus exactement,
l’humain devrait  redonner à Terre ses produits, cependant, notamment dans les grandes villes,
nous ne savons pas trop que deviennent nos innombrables étrons et urines ?

Pareil avec nos corps : une fois décédé, nous enfermons le corps dans un cercueil,
pour que Nature et ses divers organismes vivants ne puissent pas en disposer à leur gré ?

Autre exemple d’enraiement du recyclage naturel,
selon moi qui démontre l’absurdité inquiétante de nos esprits :
les cacas de chiens font incivils sur nos jolis trottoirs tout gris et propres,
et qu’avons-nous décidé ?
De ramasser chaque étron, de les mettre, chacun, dans un sac… plastique
en lequel l’étron pourrit, parfois le plastique-cadeau jeté sur le goudron,
et, dans tous les cas, ne servant à plus rien à Terre ;
enfin, si, à la polluer pour des siècles et des siècles, en privant Nature de nourriture
(combien de chiens à famille et donc, combien de dizaine de millions de cacas par jour
glissés proprement dans des dizaines de millions de sachets plastiques ?)


À force d’intervenir et d’enrayer et de vouloir changer ce recyclage naturel,
qui peut prédire la réaction de Nature (pour retrouver son équilibre, son harmonie),
et l’action de Mort ?


À force de contenir les cours d’eau,
d’appauvrir les sols et de les empoisonner,
qui sait ce que nous réserve les autres formes de vie,
qui veulent juste vivre, se nourrir, s’épanouir, prendre plaisir
et donner de soi (contrairement à cet animal des plus bizarres et malsains qu’est l’humain) ?


Nous ne respectons pas Mort ni Nature ni Terre ni Ciel et, par conséquent,
nous ne respectons pas l’Amour de Vie, ni sa Beauté imparfaite mais à chaque instant différente,
ni le vivant ; au contraire, nous tuons, ravageons, avilissons, violons, souillons, brûlons, polluons…

Se questionner :
concrètement, d’où vient le danger pour tout humain, riche ou pauvre, noir ou blanc ?
De la vie, pas de la mort : tu marches et te reçois une tuile sur la tête ;
il a plu, le trottoir est mouillé, t’as pas fait gaffe et tu glisses ;
tu roules dans ta voiture en laquelle tu te sens un peu chez toi, en sécurité,
musique, communication téléphonique par bluetooth, GPS parlant, et paf, accident ; etc.

Contrairement à tous les périls de ce qui constitue la vie,
de la mort nous ne risquons rien.

Nous savons juste qu’à un moment Mort nous ravira,
nous transférera ?, nous métamorphosera (réincarnation) ?, nous… ?
Et que Nature se gavera (enfin, devrait se gaver) de notre corps,
ce qui nourrit, régénère, recrée la Vie…


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Lien
* De la mort (I)

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