La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 10 mars 2020

Origine : squatteur


À J-M Caïn

Être squatteur… d’utérus !!

Si, si, il existe des spermatozoïdes squatteurs.
Des incivils anarchistes en puissance, sûrement.

En gros, voici comment se déroule la manœuvre du squatteur :
durant le rodéo réunissant femme et homme,
un spermatozoïde non-élu, un hors-la-loi,
parvient à évincer le spermatozoïde pourtant élu à la majorité
afin de prendre sa place dans l’utérus.

Fort probablement que ce bougre squattait déjà les testicules du géniteur.

Comment expliquer cette race de spermatozoïdes nuisibles, SDF ?

Va falloir y mettre bon ordre.
Prévoir de webcamiser les vagins et d'y placer, à l'entrée des trompes, des e-gendarmes ?
Prévoir des frontières et construire un mur avec tours de garde le long du canal déférent ?
Mettre une puce RFID à chaque spermatozoïde ?

Quelle plaie pour notre monde de Progrès Capital perfection pour tous !




Naître squatteur, l’air de rien,
et squatter la demeure d’une famille innocente
qui assure n’avoir pas désiré cet enfant. Accident, répète inlassablement la mère.

Un bébé squatteur n’est chez lui nulle part. Il s’impose partout.
Il est un rien, un personne, qui dérange, et qu’il faut nourrir !
Et dire qu’il faut faire semblant de l’aimer, en société,
pour sauver les apparences et donner à croire à une famille unie.

Qui a squatté un utérus squatte le monde.

Pauvre mère, famille, $ociété :
déclarons la guerre à la corruption sévissant dans les testicules !


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3 commentaires:

  1. J'ai connu un élève qui n'avait pas été désiré, sa mère le criait haut et fort devant lui !Elle expliquait même qu'elle avait voulu le faire passer mais qu'elle n'avait pas réussi ! Je ne sais pas ce qu'il est devenu mais à l'époque il se vengeait bien contre sa mère, contre l'école, il était en colère contre tous, c'était normal !

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    1. C'est le hic du système clos en cellules familiales : certains enfants en bavent comme on ne peut l'imaginer. Et, souvent, ils réagissent à leur malheur à l'école, ce qui leur vaut d'être maljugés, punis, etc. Et une fois adultes, ils restent comme seuls (puisque rejetés par leur famille) parmi la multitude de familles égoïstes et compétitives.
      Après on s'étonne des sociopathes, de gens sans foi ni loi, des drogués, etc.

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    2. Oui, tu as raison quand la cellule familiale était plus élargie il y avait toujours une personne qui prenait en charge l'enfant même si ce n'était pas le père ou la mère, ce pouvait être la grand-mère, l'oncle la tante, là, le pauvre gamin se retrouve mal aimé et seul !

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