Rappel :
l'humain se construit une personnalité reposant, inconsciemment, sur plusieurs « moi » ;
et l’humain est constitué, également, d’une essence – d'un être, d'une âme.
D’incarner un répertoire de « moi », somme toute limité d'après G. I. Gurdjieff,
rend difficile l’identification de la nature d’un individu, c’est-à-dire qui il est vraiment.
Pour Gurdjieff, la nature d’une personne se détermine d’après son « type d’être ».
Un participant demande « combien de types fondamentaux en tout »,
c’est-à-dire combien de types d’humains existe-t-il ?
G. I. Gurdjieff de répondre :
Concernant la difficulté de se dire, de se raconter (auprès de personnes de confiance),
G. I. Gurdjieff expliquait :
NB : l’homme en question, ne développant plus son essence,
ne devient, au fil du temps, qu’un « faux-moi », une « fausse personnalité ».
Il se contente de s’identifier, d’imiter et de se comparer à ses modèles et aux autres,
c’est-à-dire « qu’il n’a rien » de propre à lui-même (lié directement à son essence).
En fait, si je comprends le propos de Gurdjieff,
c’est l’essence qui permet le développement d’une véritable personnalité, d’un « Moi »,
d’où la nécessité de veiller à son épanouissement, en plus de développer une personnalité.
Notons que C. G. Jung a témoigné, en fin de carrière, qu’il avait deux personnalités :
l’une publique, rationnelle, soucieuse d’une démarche scientifique (en psychologie),
alors que l’autre personnalité était inspirée, créative, fantaisiste et irrationnelle.
Il explique que sa « personnalité2 », l’inspirée, lui insufflait sa voie,
et aussi des intuitions, ainsi que sa clairvoyance notamment en matière de psyché.
C. G. Jung parvenait ainsi à cultiver sa personnalité publique (il était père, docteur,
professeur et psychothérapeute) tout en restant à l’écoute de sa « personnalité2 ».
À la lumière du propos de Gurdjieff,
on peut penser que Jung est parvenu à développer son « essence ».
Poursuivons avec l’enseignement.
Ses élèves exposent leurs difficultés à parler d’eux-mêmes, de leur histoire.
G. I. Gurdjieff leur explique :
Pour terminer sur ce sujet, et si j’ai bien compris,
G. I. Gurdjieff incitait à découvrir « son trait principal ou défaut principal »,
afin de parvenir à définir de quel type d’humain on est.
Il précise que « connaître son type se réfère à l’essence ».
G. I. Gurdjieff définissait une personne « vivant dans son essence »
par le « Moi ou Je » (avec majuscule), parfois il précisait « Moi objectif ».
À partir de l’identification du « trait principal », on découvre son type d’essence ;
puis, on commence à comprendre et à reconnaître les divers autres types d’humains…
Pour parvenir à distinguer la personnalité de l’essence (ou de l’être),
G. I. Gurdjieff a expliqué :
Commentaire : en saisissant la dynamique, on comprend la scission de l’être,
pourquoi on se sent déchiré, double, ambivalent, en conflit (à l’intérieur de soi-même), etc.
G.I. Gurdjieff poursuit (sur le même sujet) :
Concernant l’amour dont est capable un humain ordinaire, G. I. Gurdjieff dit :
l'humain se construit une personnalité reposant, inconsciemment, sur plusieurs « moi » ;
et l’humain est constitué, également, d’une essence – d'un être, d'une âme.
D’incarner un répertoire de « moi », somme toute limité d'après G. I. Gurdjieff,
rend difficile l’identification de la nature d’un individu, c’est-à-dire qui il est vraiment.
Pour Gurdjieff, la nature d’une personne se détermine d’après son « type d’être ».
Un participant demande « combien de types fondamentaux en tout »,
c’est-à-dire combien de types d’humains existe-t-il ?
G. I. Gurdjieff de répondre :
Quelques-uns disent douze.
Selon la légende, les douze apôtres représentent les douze types.
Mais d’autres disent davantage.
(…)
Mais dans les conditions actuelles de votre vie, vous devez comprendre
que vous ne pouvez pas rencontrer plus de six ou sept types d’hommes (…)
(…) la difficulté est que les types et leurs différences
ne peuvent pas être définis dans le langage ordinaire, (…)
Vous ne comprenez pas encore,
et il se passera du temps avant que vous ne me compreniez.
Pensez à la différence entre savoir et être.
Pour comprendre certaines choses, un changement d’être est nécessaire.
Concernant la difficulté de se dire, de se raconter (auprès de personnes de confiance),
G. I. Gurdjieff expliquait :
La personnalité se cache derrière l’essence,
et l’essence se cache derrière la personnalité ;
ainsi, elles se masquent l’une l’autre.
- Comment peut-on séparer l’essence de la personnalité ? (demande un participant)
- Comment sépareriez-vous ce qui est à vous de ce qui n’est pas à vous ?
Il faut y penser, il faut se demander d’où est venue telle ou telle de vos caractéristiques.
Et surtout, n’oubliez jamais que la plupart des gens, spécialement dans votre milieu,
ne possèdent presque rien en propre. Rien de ce qu’ils ont ne leur appartient ;
le plus souvent, ils l’ont volé. Ce qu’ils appellent leurs idées, leurs convictions,
leurs théories, leurs conceptions, tout a été pillé à des sources variées.
C’est cet ensemble qui constitue leur personnalité.
Et c’est cela qui doit être dépouillé, mis au rancart.
- Mais vous disiez vous-même que le travail commence par la personnalité.
- Rien de plus vrai. (…)
Un homme, surtout s’il appartient à la classe "intellectuelle",
est presque exclusivement constitué de personnalité.
Dans la plupart des cas,
son essence a subi un arrêt de croissance dès l’âge le plus tendre.
Je connais des pères de famille respectés, des professeurs pleins d’idées,
des écrivains connus, des hommes d’État, chez qui
le développement de l’essence a été stoppé vers l’âge de douze ans.
Et ce n’est pas si mal.
Il arrive parfois que l’essence cesse définitivement de croître à cinq ou six ans.
Dès lors, tout ce qu’un homme pourra acquérir par la suite ne sera pas à lui :
ce ne sera qu’un répertoire de choses mortes, prises dans des livres ;
ce ne sera qu’une contrefaçon.
NB : l’homme en question, ne développant plus son essence,
ne devient, au fil du temps, qu’un « faux-moi », une « fausse personnalité ».
Il se contente de s’identifier, d’imiter et de se comparer à ses modèles et aux autres,
c’est-à-dire « qu’il n’a rien » de propre à lui-même (lié directement à son essence).
En fait, si je comprends le propos de Gurdjieff,
c’est l’essence qui permet le développement d’une véritable personnalité, d’un « Moi »,
d’où la nécessité de veiller à son épanouissement, en plus de développer une personnalité.
Notons que C. G. Jung a témoigné, en fin de carrière, qu’il avait deux personnalités :
l’une publique, rationnelle, soucieuse d’une démarche scientifique (en psychologie),
alors que l’autre personnalité était inspirée, créative, fantaisiste et irrationnelle.
Il explique que sa « personnalité2 », l’inspirée, lui insufflait sa voie,
et aussi des intuitions, ainsi que sa clairvoyance notamment en matière de psyché.
C. G. Jung parvenait ainsi à cultiver sa personnalité publique (il était père, docteur,
professeur et psychothérapeute) tout en restant à l’écoute de sa « personnalité2 ».
À la lumière du propos de Gurdjieff,
on peut penser que Jung est parvenu à développer son « essence ».
Poursuivons avec l’enseignement.
Ses élèves exposent leurs difficultés à parler d’eux-mêmes, de leur histoire.
G. I. Gurdjieff leur explique :
Vous ne comprenez pas ce que cela signifie : être sincère.
Vous êtes tellement habitués à mentir, aussi bien à vous-mêmes qu’aux autres,
que vous ne trouvez ni mots, ni pensées, lorsque vous voulez dire la vérité.
Dire toute la vérité sur soi-même est très difficile.
Avant de la dire, il faut la connaître.
Or vous ne savez même pas en quoi elle consiste.
Pour terminer sur ce sujet, et si j’ai bien compris,
G. I. Gurdjieff incitait à découvrir « son trait principal ou défaut principal »,
afin de parvenir à définir de quel type d’humain on est.
Il précise que « connaître son type se réfère à l’essence ».
G. I. Gurdjieff définissait une personne « vivant dans son essence »
par le « Moi ou Je » (avec majuscule), parfois il précisait « Moi objectif ».
À partir de l’identification du « trait principal », on découvre son type d’essence ;
puis, on commence à comprendre et à reconnaître les divers autres types d’humains…
Pour parvenir à distinguer la personnalité de l’essence (ou de l’être),
G. I. Gurdjieff a expliqué :
(…) les gens vivent dans leur personnalité qui a ses intérêts propres, ses goûts propres.
Ceux-ci n’ont rien de commun avec les intérêts et les goûts de l’essence.
La personnalité, dans un tel cas, est le résultat du mauvais travail des centres.
Pour cette raison, elle peut ne pas aimer ce que l’essence aime
– et aimer précisément ce que l’essence n’aime pas.
Commentaire : en saisissant la dynamique, on comprend la scission de l’être,
pourquoi on se sent déchiré, double, ambivalent, en conflit (à l’intérieur de soi-même), etc.
G.I. Gurdjieff poursuit (sur le même sujet) :
C’est ici que le conflit entre l’essence et la personnalité commence.
L’essence sait ce qu’elle veut, mais ne peut l’expliquer.
La personnalité ne veut même pas l’entendre et ne tient aucun compte de ses désirs.
Elle a ses désirs propres. Et elle agit à sa façon.
Concernant l’amour dont est capable un humain ordinaire, G. I. Gurdjieff dit :
(…) l’homme mécanique ne peut pas aimer_________________________________
– en lui « ça aime » ou « ça n’aime pas ».
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