Chaque humain adulte est telle une feuille morte
virevoltant selon les caprices des vents,
et autres phénomènes naturels,
et selon la volonté toute-puissante du Système, de l’État.
virevoltant selon les caprices des vents,
et autres phénomènes naturels,
et selon la volonté toute-puissante du Système, de l’État.
Chaque fois qu’un vent se lève, souffle,
les feuilles changent de mouvement,
sans s’en rendre compte.
les feuilles changent de mouvement,
sans s’en rendre compte.
Tantôt elles montent, tantôt descendent,
tantôt elles font un bond en avant, tantôt reviennent au point de départ,
tantôt elles sont contentes, tantôt contrariées, etc.
tantôt elles font un bond en avant, tantôt reviennent au point de départ,
tantôt elles sont contentes, tantôt contrariées, etc.
Durant leurs pérégrinations existentielles,
les feuilles peuvent se cogner contre un arbre,
passer sous un objet-non-naturel comme une voiture, etc.
les feuilles peuvent se cogner contre un arbre,
passer sous un objet-non-naturel comme une voiture, etc.
Et aussi, constamment, quotidiennement,
elles frôlent d’autres feuilles (influence réciproque),
se bousculant les unes les autres, se faisant la bise sans envie,
parlant sans s’entendre, se disputant, s’injuriant parfois,
ou se frottant sensuellement, voire sexuellement,
avant que les vents ne les séparent,
ou non.
elles frôlent d’autres feuilles (influence réciproque),
se bousculant les unes les autres, se faisant la bise sans envie,
parlant sans s’entendre, se disputant, s’injuriant parfois,
ou se frottant sensuellement, voire sexuellement,
avant que les vents ne les séparent,
ou non.
Le plus souvent, les feuilles s’agglutinent, par millions,
dans des villes, contre des murs de béton.
dans des villes, contre des murs de béton.
* * *
On s’identifie plus facilement à une feuille morte
– un support de projection acceptable et poétique –
qu’à un sac plastique, n’est-ce pas ?
– un support de projection acceptable et poétique –
qu’à un sac plastique, n’est-ce pas ?
Néanmoins le plastique nous correspond beaucoup mieux,
à voir l’état des océans et de l’eau potable.
à voir l’état des océans et de l’eau potable.
À propos de plastique,
voici un court extrait (~3 minutes)
du film « American beauty »:
voici un court extrait (~3 minutes)
du film « American beauty »:
La liberté consiste à prendre conscience, un maximum,
de tout ce que nous faisons chaque jour, à chaque instant,
ainsi que du comment et du pourquoi nous le faisons ;
car, moins on est soumis aux divers vents et influences,
plus on se sent intègre et libre, allant en vibrant juste.
de tout ce que nous faisons chaque jour, à chaque instant,
ainsi que du comment et du pourquoi nous le faisons ;
car, moins on est soumis aux divers vents et influences,
plus on se sent intègre et libre, allant en vibrant juste.
Apprendre à se connaître permet de contrer les diverses influences non souhaitables ;
et ce, afin de parvenir à garder le cap, l’orientation choisie, sa propre voie.
et ce, afin de parvenir à garder le cap, l’orientation choisie, sa propre voie.
Plus on prend conscience de son fonctionnement en interaction avec le monde extérieur,
mieux on se désentrave notamment des mécanismes et automatismes qui nuisent.
mieux on se désentrave notamment des mécanismes et automatismes qui nuisent.
___________________________________
Eric,
RépondreSupprimerUn film fort en effet. l'image poétique fait mouche. Elle colle très bien à la réalité.
Belle journée à toi.
:)
Supprimerbzzzz (= à toute) Thierry
Roooh !!!! Américan beauty !!!! ce film m'a transformée, transportée, je l'ai aimé, je l'ai déjà regardé plusieurs fois et ne m'en lasse pas, c'est un de mes films préférés !
RépondreSupprimerOui, être intègre et libre, faire ce qu'on pense être juste et savoir pourquoi on le fait !
:) salut Virevolte
SupprimerPapy raconte son anecdote :
RépondreSupprimerla première fois que je l'ai vu, ce film, j'étais dans un avion.
Grrr, version anglaise. J'pigeais que dalle.
A voir les images, j'ai pensé "c'est quoi ce film, il ne se passe rien".
5-6 ans plus tard, je l'ai vu en DVD, version fr. Et j'ai adoré.
En fait, c'est le scénariste Alan Ball qui est génial, je trouve.
Du coup, je me suis intéressé à la série TV "Six feets under".
Voilà, tout ça pour vous recommander cette série en 5 saisons qui est géniale,
esprit "american beauty". Chaque épisode est une histoire en soi, complète.
Mais tous les épisodes racontent l'histoire d'une famille, durant 2-3 ans.
Une famille de... croque-morts !
;)