La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mardi 12 juin 2018

Un musicien dans un orchestre

L’unique chose que l’humain-en-conscience ait à faire
consiste à chercher sa propre note vibratoire : « ♪ »
(étape de l'individualisme ou, plus précisément,
d’un égoïsme conséquent, servant à aboutir le processus d’individuation).

C’est une fois qu’on apprend à se connaître qu’on vibre sa note,
et qu’on devient sensible à son lien avec les autres, avec la Nature, avec le Tout.

Le but commun :
entendre et s’accorder avec la vibration d’ensemble,
afin de former, ensemble, de beaux accords.


Dans un orchestre, chacun joue de son instrument,
mais chacun veille à jouer en harmonie avec les autres musiciens.


À force de vouloir tout cadrer, contrôler, étiqueter, calculer, manipuler à loisirs,
nous en sommes à ne pouvoir considérer qu’un fonctionnement individualiste,
ou un fonctionnement collectif.
On croit que c'est ou l’un ou l’autre.
Ou bien ou mal. Ou méchant ou gentil.
Ou de gauche, en politique, ou de droite.
Nous ne parvenons pas encore à considérer que ça peut être et l’un et l’autre.

On peut être à la fois individualiste et soucieux de la collectivité.

Savoir être indépendant et, en même temps, cultiver l’esprit d’équipe.

Les capitalistes nous poussent à l’individualisme égocentré.
Chacun enfermé dans sa souffrance intérieure, psychologique.

Des communistes nous est venue l’idée de réduire chacun à un numéro,
un travailleur à code barre produisant (des déchets toxiques) et consommant.


Tous, la société,
nous ne formons pas un orchestre harmonieux,
mais un groupe disparate et bruyant,
où chacun y est en compétition avec les autres,
craignant la sanction et espérant la récompense d’un abstrait Papa-État.

Nous apparaissons, les uns avec les autres,
tels des musiciens jouant sur une même scène mais chacun pour soi,
ce qui provoque une épouvantable cacophonie générale.

 🙉

Hips, me sens burk

Boum ! Badaboum !
Au son des bombes, pour nous calmer, de temps en temps.


Je pense que c’est pour cette raison que de nombreuses tribus d’une autre culture
se mettent en état de transe, tous, ensemble, pour un rappel à vibrer à l’unisson.

Les personnes de ces tribus nous perçoivent comme « morts »,
tiens ?

À méditer.

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2 commentaires:

  1. Eric,
    Vibration, harmonie, coup de tambour, pulsation, tout cela résonne...
    On a besoin de musique et comme tu dis nous en faisons à notre manière, mais jouons nous ensemble.
    La cacophonie peut être une torture.
    Intéressant ce parallèle.
    Belle journée.
    Thierry

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    1. Pour ceux/celles cherchant vraiment la paix, de la joie de vivre,
      de l'amour, ben, oui, la cacophonie est torture (psychique).
      A + Thierry

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