Quelle est la pire violence, selon vous ?
À mon avis,
celle d’agir, d’aller, à l’encontre de soi-même.
Je me demande, en écrivant ce propos :
comment est-ce que chacun comprend cela ?
Chacun l’entend à sa façon.
Par exemple, un facho peut croire agir pour son bien en cassant du migrant.
L’accusation de l’autre (d’être la cause de son malheur),
comme la peur de l’autre, de la différence qu’il incarne,
provoque le rejet, le mouvement de refuser, de n’en pas vouloir.
Mais que ne veut-on pas, au juste ?
Sait-on seulement ce qu’on rejette ?
Mesure-t-on la conséquence de cette attitude ?
Se rend-on compte que ce que l’on rejette de l’autre
– quelles que soient ses race, idée politique et religion –
correspond à des aspects de soi-même
qu’on nie, dénie, refoule, méprise ?
Il se trouve que, à l’extérieur, dans le monde, on rejette la même chose
que ce qui a été rejeté à l’intérieur de soi-même.
Et vice-versa, on rejette de soi-même ce qui est mal-jugé à l’extérieur.
Première violence, auto-infligée.
La haine de l’autre est violence contre soi-même, avant tout.
Un moyen de ne pas agir à l’encontre de soi
consiste à se (re)connecter avec les tréfonds de son être,
certains diraient avec l’enfant intérieur,
soit : avec le pur en soi-même,
ce qui a été innocent durant quelques années.
De là,
quelque chose juge (notion de justice immanente) l’adulte que l’on est devenu ;
en effet, chaque fois que l’on agit à l’encontre de soi
l’enfant intérieur s’en retrouve blessé et il en souffre,
que l’adulte le perçoive, le ressente, ou non.
Culpabilité à considérer
car sinon, culpabilité refoulée.
Certains adultes pensent que c’est l’attitude correcte,
celle de dresser son enfant intérieur (vouloir contrôler l’élan de vie, par exemple),
en l’obligeant à supporter la douleur intérieure due au mépris du sentiment
et ce, afin d’adhérer à l’indifférence extérieure générale
et pouvoir contribuer ainsi aux actes ignominieux en cours ;
c’est pourquoi ils deviennent sadiques et prennent plaisir à faire souffrir autrui.
Agir contre soi-même, c’est porter atteinte à l’âme, à l’élan de vie.
Violence.
Dans l’exemple, le facho non seulement agit contre lui-même
mais, en plus, il détruit ou pourrit la vie d’autrui.
Double atteintes au vivant,
à quoi il faut ajouter une atteinte à ce qui nous relie les uns aux autres ;
en effet, le facho, dressé à maltraiter son propre enfant intérieur,
brise tous liens : ceux qui relient les parties de l’ensemble constituant sa personne,
comme ceux qui relient les divers aspects du monde, formes de vie, etc.
Se prendre pour Dieu en décidant de ce qui est « nuisible »
au sein des règnes végétal, animal et même, humain !
Voyez : on détruit la Nature parce qu’on lutte contre la nature humaine,
dans le but de la rendre civilement obéissante et conforme à des idée$.
Comprendre le mécanisme et la dynamique interactive
permet de mieux comprendre ce qui rend violent, dément, démon.
Distinguer les deux mouvements se déroulant en sens contraire :
avec d’un côté (du mouvement) la dynamique de l’anéantissement
avec la visée, paradoxale, de se vouloir et croire "puissant" ;
et, dans l’autre sens du mouvement, la dynamique du vivant,
à quoi notre être – notre essence – est connecté.
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À mon avis,
celle d’agir, d’aller, à l’encontre de soi-même.
Je me demande, en écrivant ce propos :
comment est-ce que chacun comprend cela ?
Chacun l’entend à sa façon.
Par exemple, un facho peut croire agir pour son bien en cassant du migrant.
L’accusation de l’autre (d’être la cause de son malheur),
comme la peur de l’autre, de la différence qu’il incarne,
provoque le rejet, le mouvement de refuser, de n’en pas vouloir.
Mais que ne veut-on pas, au juste ?
Sait-on seulement ce qu’on rejette ?
Mesure-t-on la conséquence de cette attitude ?
Se rend-on compte que ce que l’on rejette de l’autre
– quelles que soient ses race, idée politique et religion –
correspond à des aspects de soi-même
qu’on nie, dénie, refoule, méprise ?
Il se trouve que, à l’extérieur, dans le monde, on rejette la même chose
que ce qui a été rejeté à l’intérieur de soi-même.
Et vice-versa, on rejette de soi-même ce qui est mal-jugé à l’extérieur.
Première violence, auto-infligée.
La haine de l’autre est violence contre soi-même, avant tout.
Un moyen de ne pas agir à l’encontre de soi
consiste à se (re)connecter avec les tréfonds de son être,
certains diraient avec l’enfant intérieur,
soit : avec le pur en soi-même,
ce qui a été innocent durant quelques années.
De là,
quelque chose juge (notion de justice immanente) l’adulte que l’on est devenu ;
en effet, chaque fois que l’on agit à l’encontre de soi
l’enfant intérieur s’en retrouve blessé et il en souffre,
que l’adulte le perçoive, le ressente, ou non.
Culpabilité à considérer
car sinon, culpabilité refoulée.
Certains adultes pensent que c’est l’attitude correcte,
celle de dresser son enfant intérieur (vouloir contrôler l’élan de vie, par exemple),
en l’obligeant à supporter la douleur intérieure due au mépris du sentiment
et ce, afin d’adhérer à l’indifférence extérieure générale
et pouvoir contribuer ainsi aux actes ignominieux en cours ;
c’est pourquoi ils deviennent sadiques et prennent plaisir à faire souffrir autrui.
Agir contre soi-même, c’est porter atteinte à l’âme, à l’élan de vie.
Violence.
Dans l’exemple, le facho non seulement agit contre lui-même
mais, en plus, il détruit ou pourrit la vie d’autrui.
Double atteintes au vivant,
à quoi il faut ajouter une atteinte à ce qui nous relie les uns aux autres ;
en effet, le facho, dressé à maltraiter son propre enfant intérieur,
brise tous liens : ceux qui relient les parties de l’ensemble constituant sa personne,
comme ceux qui relient les divers aspects du monde, formes de vie, etc.
Se prendre pour Dieu en décidant de ce qui est « nuisible »
au sein des règnes végétal, animal et même, humain !
Voyez : on détruit la Nature parce qu’on lutte contre la nature humaine,
dans le but de la rendre civilement obéissante et conforme à des idée$.
Comprendre le mécanisme et la dynamique interactive
permet de mieux comprendre ce qui rend violent, dément, démon.
Distinguer les deux mouvements se déroulant en sens contraire :
avec d’un côté (du mouvement) la dynamique de l’anéantissement
avec la visée, paradoxale, de se vouloir et croire "puissant" ;
et, dans l’autre sens du mouvement, la dynamique du vivant,
à quoi notre être – notre essence – est connecté.
Comprendre la violence d’agir contre soi-même
afin d’aller au-devant de soi-même,
à sa propre rencontre.
Toutes les facettes de soi-même sont inspirées et se sont identifiées
aux diverses formes et stades de vie minérale, végétale et animale,
c’est pourquoi il vaut mieux composer avec le tout,
plutôt que de s’efforcer à rejeter des parties de ce tout.
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Salut,
RépondreSupprimerla violence la pire, mmmm, ben en premier je dirais la famille (avec un grand F), je pense que la violence la pire c'est de la construire de la nourrir avec ou sans intention, le temps qui est perdu a cause d'elle, la violence quotidienne comme les gens qui tapent sur des plus faible avant d'aller a Mc Do avec ses fils la mère en sang dans la cuisine, etc....
Bon bin, bon weekend, et merci de tes réflexions mouvante :)))
Merci pour ce témoignage, Cres.
SupprimerÉchos en moi en te lisant.
Ben, tu nous fais aussi réfléchir
;))
Bon w-e, à +
Eric,
RépondreSupprimerTout à fait. Composer, créer, imaginer, s'accorder... C'est parfois une forme de résistance.
Bonne journée.
Thierry
Alors... je choisis... s'accorder
Supprimer:)
Une forme de résistance, à soi-même ? Comme se plaignent les psys de leurs patients ?
Oui, soit on lutte contre soi, soit on résiste contre quelque chose de soi ;
et dans tous les cas cela provoque de la souffrance intérieure.
Salut Thierry
Ton article fait vraiment écho avec les principes de l'Ho'oponopono. On distingue 4 éléments qui forment notre identité, 1 le subconscient ou encore notre enfant intérieur, c'est la partie où sont stockées toutes les mémoires, les nôtres, celles de nos parents, de nos ancêtres....
RépondreSupprimer2 le conscient c'est notre mental ou notre intellect grâce à lui nous faisons des choix.
3 le superconscient, notre âme ou notre être supérieur, il peut faire partie d'une autre dimension et est toujours relié à "Dieu"."Dieu" est ici juste une dénomination pour parler de l'univers, de la vibration, du principe de vie ce n'est pas une divinité.
4 Dieu ou l'intelligence divine qui se trouve à l’intérieur de chaque être et qui nous relie tous. C'est cette partie qui va faire le nettoyage de nos mémoires éronnées si on le veut.
les 4 parties interagissent sans arrêt. l'objectif final est que toutes les parties soient en harmonie le tout dans un processus d'amour et non pas de haine ou de destruction. Il ne s'agit pas de détruire la mémoire perturbatrice mais de la transformer en énergie positive.
L'Ho'oponopono nous place en tant que créateur de notre vie !
Merci pour cette explication, ce résumé de cette sagesse ancestrale.
SupprimerSans s'accrocher aux termes utilisés, en saisissant l'esprit de ce qu'expriment les "principes", et en établissant quelques associations et parallèles,
on se rend compte que tout cela est Connaissance taxée "d'ésotérique".
Par ex : "les 4 éléments qui forment notre identité" paraissent correspondre
aux 4 dimensions du monde, certains parlent de 4 mondes...
Ça me parle tout ça.
La dernière phrase est... des plus stimulantes, lumineuse, vivante...
;)
Salut Virevolte
J'ajoute que cela semble correspondre, aussi,
Supprimeraux 4 niveaux de perception de soi et du monde.
G. I. Gurdjieff parlait, lui, du développement de 4 corps, ici :
https://souffledesonge.blogspot.com/2017/11/connaitre-nos-fonctions-g-ii.html
Oui, ça ressemble à tout ça mais en beaucoup plus simple, c'est très abordable et facile à appliquer.
SupprimerÇa rend cette approche intéressante
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