Notre corps est magnifiquement conçu,
perfection que son fonctionnement.
Les "choses" s’y règlent toutes seules, d’elles-mêmes,
pour autant qu’on n’y fasse pas obstruction,
par exemple en idéalisant un corps différent ;
et pour autant qu’on en prenne soin (bien manger et boire, sans excès,
se laver, se reposer, s’écouter, respecter son rythme, marcher, etc.)
Cependant, le plus souvent, nous empêchons l’écoulement naturel des choses,
de la même façon que nous construisons des barrages partout dans le monde.
au nom d’idées, et à cause d’une attitude gentiment passive face à un "progrès"
polluant et nocif psychiquement, par exemple en créant de faux-besoins addictifs
(comme la voiture, le nucléaire, le smartphone, etc.)
Nous vivons un contraignant quotidien en déniant le vivant, ce qui est terrible.
Le sain, le juste et le bon sens se voient paradoxalement méprisés par la plupart !
La norme civile consiste à tricher, en se mentant à soi-même, constamment,
dès le réveil
drrriiing
pour se convaincre, se persuader « qu’il faut bien », allez les enfants.
Nous cultivons la manie de se fuir soi-même en oubliant l’essentiel : de respirer,
de prendre soin de nos relations
et aussi, d’apprécier chaque instant
voire, soyons fous, de rendre chaque instant plein de saveurs.
Au fil du temps, nous avons inventé des moyens de vivre confortablement,
et nous pourrions tous manger et dormir convenablement ;
mais non, nous préférons le "toujours plus" compétitif et, au final,
dans les faits, la nature est dévastée, intoxiquée,
alors que les injustices et inégalités entre humains atteignent des sommets.
Afin de ne pas se laisser emporter par le courant hypnotique de ce quotidien politisé,
il est important de se rappeler soi-même, le plus souvent possible durant la journée,
c’est-à-dire de revenir à soi : à son corps, ses sensations et autres ressentis,
en faisant le point sur le sentiment (impression générale) du moment.
C’est en écoutant son sentiment qu’on développe un esprit critique, lucide,
et que l’intuition opère.
Notre pensée, l’activité mentale (ressasser, réfléchir, imaginer, calculer, rêvasser, etc.),
nous "ravit" une partie de soi-même hors ce qu’il se passe, hors Réalité ;
c’est-à-dire que notre tête est ailleurs, le plus souvent, pendant qu’on s’active mécaniquement.
Le fait d’oublier et de s’oublier, c’est-à-dire de ne pas se rappeler soi-même,
permet à des déments de faire construire leur vision mentale du monde,
leur petit rêve égocentrique à eux,
en nous convainquant de le faire, en nous employant, en nous épuisant
à réaliser et gérer leur projet déconnecté du vivant soit, de la Réalité.
Au quotidien, être présent pendant que l'on s'active, se rappeler soi-même, sentir sa propre vibration,
afin de rester maître de son attention et de sa destinée, de ses choix de vie et responsabilités ;
cela permet notamment de ne pas se laisser influencer par des personnalités délirantes,
quels que soient leurs rangs, prestige, diplômes, rhétorique et fortune monétaire.
Plus on est présent à soi-même, moins on accepte d’être le larbin d’autrui,
et plus on devient capable de penser par soi-même, de discerner, de comprendre,
et, quand nécessaire, de dire « non » ou « stop, ça suffit maintenant ».
Porter le plus d'attention possible à ce que l’on fait (que ce soit au travail, chez soi,
au bistrot, au sport, au club...) enclenche un processus agissant de lui-même
notamment en élargissant notre conscience
et en purifiant notre regard sur ce monde interactif pulsant…
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Lien
* Être tout à fait présent (même sujet, traité différemment)
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perfection que son fonctionnement.
Les "choses" s’y règlent toutes seules, d’elles-mêmes,
pour autant qu’on n’y fasse pas obstruction,
par exemple en idéalisant un corps différent ;
et pour autant qu’on en prenne soin (bien manger et boire, sans excès,
se laver, se reposer, s’écouter, respecter son rythme, marcher, etc.)
Cependant, le plus souvent, nous empêchons l’écoulement naturel des choses,
de la même façon que nous construisons des barrages partout dans le monde.
Se rappeler le lien, le reflet, entre ce qu'il se passe à l'intérieur de chacunNous empêchons les choses de se dérouler d’elles-mêmes, par elles-mêmes,
et ce qu'il se passe à l'extérieur, dans le monde. Et vice-versa.
au nom d’idées, et à cause d’une attitude gentiment passive face à un "progrès"
polluant et nocif psychiquement, par exemple en créant de faux-besoins addictifs
(comme la voiture, le nucléaire, le smartphone, etc.)
Nous vivons un contraignant quotidien en déniant le vivant, ce qui est terrible.
Le sain, le juste et le bon sens se voient paradoxalement méprisés par la plupart !
La norme civile consiste à tricher, en se mentant à soi-même, constamment,
dès le réveil
drrriiing
pour se convaincre, se persuader « qu’il faut bien », allez les enfants.
Nous cultivons la manie de se fuir soi-même en oubliant l’essentiel : de respirer,
de prendre soin de nos relations
et aussi, d’apprécier chaque instant
voire, soyons fous, de rendre chaque instant plein de saveurs.
Au fil du temps, nous avons inventé des moyens de vivre confortablement,
et nous pourrions tous manger et dormir convenablement ;
mais non, nous préférons le "toujours plus" compétitif et, au final,
dans les faits, la nature est dévastée, intoxiquée,
alors que les injustices et inégalités entre humains atteignent des sommets.
Afin de ne pas se laisser emporter par le courant hypnotique de ce quotidien politisé,
il est important de se rappeler soi-même, le plus souvent possible durant la journée,
c’est-à-dire de revenir à soi : à son corps, ses sensations et autres ressentis,
en faisant le point sur le sentiment (impression générale) du moment.
C’est en écoutant son sentiment qu’on développe un esprit critique, lucide,
et que l’intuition opère.
NB : un accident ou incident, comme l’éventuelle douleur conséquente,
nous ramène à soi-même.
Un accident et/ou la douleur agissent tel un rappel de soi
puisque cela mobilise l’attention sur soi et ce qu’il se passe à l'instant.
Lorsqu’on se cogne contre un meuble par exemple, l’incident informe, avertit,
notamment qu’on n’est pas à son affaire, que notre attention est trop dispersée,
qu’on est trop dans le mental et insuffisamment dans le ressenti,
trop dans ce qu’on voudrait et insuffisamment au sein de ce qui est.
Notre pensée, l’activité mentale (ressasser, réfléchir, imaginer, calculer, rêvasser, etc.),
nous "ravit" une partie de soi-même hors ce qu’il se passe, hors Réalité ;
c’est-à-dire que notre tête est ailleurs, le plus souvent, pendant qu’on s’active mécaniquement.
Le fait d’oublier et de s’oublier, c’est-à-dire de ne pas se rappeler soi-même,
permet à des déments de faire construire leur vision mentale du monde,
leur petit rêve égocentrique à eux,
en nous convainquant de le faire, en nous employant, en nous épuisant
à réaliser et gérer leur projet déconnecté du vivant soit, de la Réalité.
Au quotidien, être présent pendant que l'on s'active, se rappeler soi-même, sentir sa propre vibration,
afin de rester maître de son attention et de sa destinée, de ses choix de vie et responsabilités ;
cela permet notamment de ne pas se laisser influencer par des personnalités délirantes,
quels que soient leurs rangs, prestige, diplômes, rhétorique et fortune monétaire.
Plus on est présent à soi-même, moins on accepte d’être le larbin d’autrui,
et plus on devient capable de penser par soi-même, de discerner, de comprendre,
et, quand nécessaire, de dire « non » ou « stop, ça suffit maintenant ».
NB : dans cette société, tout est mis en œuvre pour que l’on s’écoute le moins possible,
pour que l’on se tienne le plus à distance possible de soi-même
et, par conséquent, des autres.
Porter le plus d'attention possible à ce que l’on fait (que ce soit au travail, chez soi,
au bistrot, au sport, au club...) enclenche un processus agissant de lui-même
notamment en élargissant notre conscience
et en purifiant notre regard sur ce monde interactif pulsant…
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* Être tout à fait présent (même sujet, traité différemment)
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Eric,
RépondreSupprimerL'écoute empathique même (et surtout) envers soi est parfois plus qu'utile.
Thierry
Je saisis, de ce que tu exprimes, qu'il est utile (plus que "parfois" à mon avis)
Supprimerde s'écouter et de se comprendre soi-même ?
A + Thierry
Oui tout à fait la formulation trop rapide était hasardeuse mais tu as bien décodé.
SupprimerMerci Thierry, salut
SupprimerAttention à l'emploi de termes-à-la-mode-du-moment tels que "résilience" et "empathie".
RépondreSupprimerConcernant l'empathie : c'est en écoutant autrui qu'on "entre" en empathie (ou non).
L'empathie désigne le pont (relationnel et subtil) permettant à l'un de rejoindre l'autre.
L'empathie exprime le fait qu'en écoutant vraiment autrui, on en arrive à ressentir ses symptômes (à autrui), à voir le monde depuis sa position, etc., ce qui permet de comprendre autrui ; ce qui permet, aussi, d'éprouver (s'il y a lieu) de la compassion...
Quand on dit "se mettre à la place de l'autre", on parle d'empathie.
https://souffledesonge.blogspot.com/2017/10/ecouter-se-dire-voyager.html
Oui, s'écouter, savoir s'écouter, prendre conscience de soi. pas toujours facile dans ce monde brutal, qui nous fait aller toujours plus vite ! Les problèmes de la vie courante nous submergent assez souvent et nous nous oublions totalement malheureusement...
RépondreSupprimerEt puis ce matin j'ai versé une larme en regardant la télé et en voyant cette vidéo qui date de 1979 : https://www.ina.fr/video/I07151948
Voilà, c'était dit, on aurait dû le croire ! mais évidemment on ne l'a pas écouté, on a préféré continuer à fonctionner sur le profit ! On le savait déjà il y 39 ans ! et peut-être même avant ! Honte à nous !
Coucou Virevolte, ai écouté le doc-vidéo. Ben... comme tu l'écris :
Supprimeron aurait dû le croire. Dans l'émission, ils ont craint une panique,
je me demande s'il aurait mieux pas fallu paniquer à ce moment-là,
car probablement qu'on n'en serait pas là, soit : la situation est bien pire...
Oui, honte à nous tous
A + Vi