Certaines choses sont bonnes à répéter
afin de ne pas perdre de vue le fond,
et de rester centré sur l’essentiel.
Tout est relation.
Tout est en relation.
Interactivité entre tout.
Si tout est relation,
la première chose à entreprendre
consisterait à assainir notre mode d’être en relation ; non ?
Remettre en question notre façon de communiquer.
Remettre en question notre façon de communiquer.
Mieux communiquer, interagir les uns avec les autres.
Évidence. Bon sens.
C’est le b. a. b-a.
Simplicité.
Un enfant peut comprendre cela.
À la base, dès le commencement du jeu interactif de la vie des humains,
chacun se confronte à un obstacle majeur, un mur insurmontable :
le fonctionnement du Système avec son modèle hiérarchique
ne permet pas d’entretenir des relations saines les uns avec les autres !
Au contraire…
Le relationnel, entre humains, est fonction du titre et de la fortune ;
ce qui engendre, dans l’abstraction de notre rapport au monde,
des "supérieurs" et des inférieurs,
des sachant-tout et des ignares fainéants,
des sur-payés au travail et des sous-payés,
la ploutocratie et les sans-dents, etc.
Une poignée d’humains ordonnent
et tous les autres obéissent.
En ce moment, s’intéresser à ce qu’il se passe à Marseille (comme dans les autres villes),
au quartier de la Plaine et ce que révèle l’accident des bâtiments effondrés.
Les faits parlent d’eux-mêmes,
alors que les mots ne cessent de mentir, tricher, enjoliver,
dissimuler la vérité pour exalter le mensonge argumenté,
justificateur, et rémunérateur.
justificateur, et rémunérateur.
Le poison relationnel, au sein du Système, soi-disant social,
se propage grâce à l’encouragement à une compétition incessante et effrénée,
en opérant depuis les coulisses, incognito, secret des affaires,
ce qui imprègne et influence nos relations du quotidien ;
relations rendues fausses et hypocrites puisque,
sur la scène filmée socio-politique, chacun de s’afficher civil « de marque »,
sur la scène filmée socio-politique, chacun de s’afficher civil « de marque »,
en palabrant sérieusement sur l’amour, la paix, la justice, le droit et la liberté.
La compétition à outrance, encouragée par la mode du management,
ne permet pas d’entretenir des relations saines les uns avec les autres ;
ni avec soi-même,
puisque chacun se retrouve constamment tiraillé, déchiré,
entre un « moi » exigent, obnubilé par son idéal ambitieux,
soucieux de convenir aux "supérieurs" et de réussites sociales,
alors qu'au moins un autre « moi » plus relax n’aspire qu’à la tranquillité,
à ce qu’on lui fiche la paix.
Exemples :
- L’argent, le système monétaire, n’est pas Le problème,
c’est notre relation à l’argent qui pose problème.
Nous cesserions avec le système monétaire
que d’autres moyens de pression et d’oppression verraient le jour.
- Avoir un chef n’est pas un problème,
il peut favoriser la coordination de l’ensemble,
il peut favoriser la coordination de l’ensemble,
c’est notre relation à l’autorité, et notre acceptation
notamment des privilèges de certains, qui posent problème.
Par ces deux exemples, je fais ressortir que notre relationnel est pathogène :
notre relation aux choses naturelles et aux autres (toutes formes de vie)
ainsi qu’aux idées, concepts, lois, etc., comme aux applications des idées, lois, etc.
L’humain saccage tout,
corrompt toute relation,
brise tout lien,
pour des idées
ne convenant qu’à une minorité.
Et la majorité ?
Hypnotisée, envoûtée,
abrutie de superstitions, croyances, discours et promesses,
abrutie de superstitions, croyances, discours et promesses,
les individus sont devenus incapables de réfléchir par eux-mêmes,
obnubilés qu’ils sont par la conformité au modèle chic de référence.
De la sorte la majorité d’entre nous est impliquée, tout en étant rendue irresponsable
de ses choix et actes (devenir un collaborateur du mal à son insu, par exemple),
tout en devenant responsable à part égale des dégâts planétaires !
tout en devenant responsable à part égale des dégâts planétaires !
Relation malsaine, monde malsain.
Relation biaisée, sentiments troublés.
Relation retorse, entorse à l’âme.
Relation bourrée d’interférences, monde perdant toute référence naturelle et saine.
Névrose et démence.
Et le mal devint la norme.
Perdition.
Tout est relation.
Tout est en relation avec tout.
Sauf pour l’humain,
qui vit pour des idées
de supériorité, de domination
et, dans les faits, qui anéantit le vivant.
Tout se nourrit de tout.
Dans la nature, aucun déchet,
tout est mangé et recyclé,
rien ne se perd,
rien ne pollue,
tout sert à tout.
Tout est relié à tout.
Tout vit de tout, grâce à l’ensemble.
Qu’on le veuille ou non,
tout est solidaire de tout
puisque tout dépend de tout.
Bonsoir Eric,
RépondreSupprimerj espère que tu vas bien.Encore un super article de la réalité du monde actuellement,
les mots : Hypnotisée, envoûtée je le suis aussi comme la grande majorité, même
en étant pour protéger la nature , l'environnement. C'est les grand puissants , les
politiciens qui nous envoûtent. Brin d'humour (faudrait un puissant sorcier mais pas charlatant qui puisse leurs donner des punissions, leurs couper tout)
Jolis choix tes images illustrées et la bande dessinée j'aime bcp.
Une bonne soirée Eric
Ciao
Coucou Lucette
Supprimer:)) allez, on ouvre une école de sorciers-pas-charlatans, chiche !
Faudra trouver une formule pour "leur couper tout", genre « abracadabra zou plus rien ».
Et quand on aura gagné, la tranquillité, on créera des BD pour raconter cette longue épopée
;))
A +
Moi, je dis que le prochain président élu devrait s'engager à vivre un mois avec 1500 € . je pense qu'il redescendrait peut-être sur terre...
RépondreSupprimerles nantis qui se nourrissent des pauvres...
C'est l'idée du "zou, plus rien" des sorciers-du-lac.
SupprimerAprès, vivre avec 1500€, payer leurs impôts,
prendre le métro, se taper des audits soi-disant "Qualité", etc.
Oui, il "redescendrait" dans la Réalité et il pourrait, lui-même, se rendre
compte des retombées du management, de la loi du travail, etc.
Cela lui remettrait la tête sur les épaules, aussi, et à l'endroit.
Joli : "les nantis qui se nourrissent des pauvres"
;) à + Vi
Eric,
RépondreSupprimerTrès intéressante cette réflexion sur le rapport entre les mots et les actes.
L'interdépendance est constante quoi qu'on en pense, dise, contredise.
Merci à toi de remuer nos méninges.
Thierry
5/5 : "l'interdépendance est constante..."
SupprimerA + Thierry
Ne pas se noyer !!!
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=Qyju1GG5zVs
Merci et bon weekend :)))
glou glou glou
Supprimer:))
Dans le mille, Cres, ciao
Deux phrases retenues :
♫ ♪ on redevient sauvage sans peine ♫ ♪
♫ ♪ on ne naît pas seul, on le devient ♫ ♪
Eric,
RépondreSupprimerTout à fait. Interactivité au sens premier.
Bonne journée.
Thierry