Un couple de parents, à son insu,
étant pris lui-même dans et par les exigences du Système,
favorise à la fois le développement de leur(s) enfant, de sa personnalité,
et à la fois participe activement à sa dissociation intérieure, psychique, soit :
à la division de son âme en deux parts opposées (c'est une façon de dire).
Il est question d'une dissociation entre ce à quoi aspire la nature de son essence (à l'enfant)
et entre l'exigence de devoir devenir un gentil enfant obéissant et doué à l'école,
qui apprend à façonner et diriger son élan selon les attentes de ses parents
et de la grande Famille sociale.
Notons que, à ce niveau-là, les enfants nés dans une famille riche, de renom,
ne sont pas mieux lotis que les enfants de pauvres et d'ouvriers, au contraire,
puisque la pression de devoir devenir conforme à un prestigieux modèle
divise d'autant plus leur âme.
Je rappelle une métaphore évoquant la pureté du nouveau-né
confrontée au fonctionnement des humains adultes
et à leur éducation partielle, voire douteuse :
Il semble utopiste de penser que l’on puisse redevenir « une feuille de papier vierge » ;
néanmoins, en reconnaissant nos diverses influences et identifications,
en se déconditionnant des « salissures » notamment idéelles,
et en se purifiant le sentiment,
il est tout à fait possible de se rapprocher de Soi, de son élan profond, de son être.
"Nettoyer" notre feuille de papier permet d’y laisser inscrit ce que l’on veut,
et cela permet d’y noter nos propres valeurs, désirs, Rêve…
Cela permet de se défaire des influences qui nous desservent, limitent,
ou qui ne nous correspondent pas, plus. Dès lors et si souhaité,
on peut se choisir de nouvelles influences.
Comprendre que c’est ainsi qu’on devient réalisateur et acteur de son existence,
comme le suggère la méthode Ho’oponopono (merci Vi) : qu'on devient « créateur de sa vie ».
Beaucoup de gens se trompent :
on n’obtient rien par la contrainte, ni par la souffrance,
rien de bon ni de durable ni de sain ni de satisfaisant.
Non seulement la souffrance est désagréable, énervante,
mais, en plus, elle limite nos diverses capacités, dont les cognitives,
et elle provoque une déperdition énergétique,
en plus de nous faire agir à l’encontre de soi-même et du bon sens.
Se sentir divisé intérieurement, ou l’âme excisée, blessée, etc.,
est source d’une incessante et fluctuante souffrance dite psychique.
Revenir à soi, au Soi en soi, et la souffrance intérieure diminue, cesse.
Liens
* Être et persona (enseignement de Gurdjieff traitant de la division en l'intériorité de chacun)
* Aller au-devant de soi
_________________________________
étant pris lui-même dans et par les exigences du Système,
favorise à la fois le développement de leur(s) enfant, de sa personnalité,
et à la fois participe activement à sa dissociation intérieure, psychique, soit :
à la division de son âme en deux parts opposées (c'est une façon de dire).
Il est question d'une dissociation entre ce à quoi aspire la nature de son essence (à l'enfant)
et entre l'exigence de devoir devenir un gentil enfant obéissant et doué à l'école,
qui apprend à façonner et diriger son élan selon les attentes de ses parents
et de la grande Famille sociale.
Notons que, à ce niveau-là, les enfants nés dans une famille riche, de renom,
ne sont pas mieux lotis que les enfants de pauvres et d'ouvriers, au contraire,
puisque la pression de devoir devenir conforme à un prestigieux modèle
divise d'autant plus leur âme.
Je rappelle une métaphore évoquant la pureté du nouveau-né
confrontée au fonctionnement des humains adultes
et à leur éducation partielle, voire douteuse :
L’homme apparaît au monde tel une feuille de papier vierge,
et tous de salir aussitôt cette feuille en la couvrant à l’envi d’inscriptions de toutes sortes :
éducation, leçons de morale, informations dites scientifiques,
notions diverses de devoir, d’honneur, de conscience et ainsi de suite.
Et tous proclament le caractère immuable et infaillible des méthodes
dont ils se servent pour greffer ces branches à l’arbre de la personnalité de l’homme.
La feuille peu à peu se salit
et plus elle a été salie,
c’est-à-dire plus un homme est farci d’informations éphémères
et de toutes ces notions de devoir, d’honneur, et autres,
qui lui ont été inculquées ou suggérées,
plus il passe pour « intelligent » et méritant aux yeux de son entourage.
Et la feuille salie, voyant que les gens prennent sa saleté pour un mérite,
finit par se considérer elle aussi de la même façon.
Voilà le modèle de ce que nous désignons du nom d’« homme »,
en le faisant suivre bien souvent de mots tels que « talent » ou « génie ».
Et notre « talent », s’il ne trouve pas à son réveil ses pantoufles au pied du lit,
est d’une humeur exécrable pour toute la journée.
– G. I. Gurdjieff
Il semble utopiste de penser que l’on puisse redevenir « une feuille de papier vierge » ;
néanmoins, en reconnaissant nos diverses influences et identifications,
en se déconditionnant des « salissures » notamment idéelles,
et en se purifiant le sentiment,
il est tout à fait possible de se rapprocher de Soi, de son élan profond, de son être.
"Nettoyer" notre feuille de papier permet d’y laisser inscrit ce que l’on veut,
et cela permet d’y noter nos propres valeurs, désirs, Rêve…
Cela permet de se défaire des influences qui nous desservent, limitent,
ou qui ne nous correspondent pas, plus. Dès lors et si souhaité,
on peut se choisir de nouvelles influences.
Comprendre que c’est ainsi qu’on devient réalisateur et acteur de son existence,
comme le suggère la méthode Ho’oponopono (merci Vi) : qu'on devient « créateur de sa vie ».
Beaucoup de gens se trompent :
on n’obtient rien par la contrainte, ni par la souffrance,
rien de bon ni de durable ni de sain ni de satisfaisant.
Non seulement la souffrance est désagréable, énervante,
mais, en plus, elle limite nos diverses capacités, dont les cognitives,
et elle provoque une déperdition énergétique,
en plus de nous faire agir à l’encontre de soi-même et du bon sens.
Au quotidien, la souffrance n’endurcit pas.
Elle fragilise. Affaiblit.
L’âme humaine n’est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves.
C’est une membrane sensible, vibrante, délicate.
En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée.
– J.-C. Grangé
Se sentir divisé intérieurement, ou l’âme excisée, blessée, etc.,
est source d’une incessante et fluctuante souffrance dite psychique.
Revenir à soi, au Soi en soi, et la souffrance intérieure diminue, cesse.
Liens
* Être et persona (enseignement de Gurdjieff traitant de la division en l'intériorité de chacun)
* Aller au-devant de soi
_________________________________
Eric,
RépondreSupprimerOh la la ce qu'il est riche cet article ! Bravo ! Va falloir le lire et le relire...
@+
_/\_
SupprimerBon soir Thierry
Bonne soirée
RépondreSupprimeret @++
https://www.youtube.com/watch?v=9dACkiQKOYU
Condamné (et aussi un damné con), me v'là levé...
SupprimerBon jour Cres
Bonsoir Eric,
RépondreSupprimerje viens me ressourcer avec ta super publication:-) oui à relire comme le dit si bien Thierry.
Merci car tout tes articles font bcp réfléchir et en tout cas moi cela m'aide à rester un peu + zen.
Te souffle une bonne soirée Eric
;) (<- sourire et clin d'oeil zen)
SupprimerBon jour Lucette