Un cauchemar, heureusement !

My holy Gun, quel cauchemar.

Y a des matins, on est content de se réveiller,
dans ce monde où règnent les justes et sages.

J’vous raconte :

Je sortais de mon bureau, en hâte,
brusquement apeuré par des bruits d’explosion.
Il se passait quelque chose.
Dehors…, impossible !
Soudain effrayé, je vis
que c’était le chaos total :
des maisons effondrées,
et des cris, des gens paniqués,
et des cadavres partout.

Les pauvres voitures,
si vous aviez vu comme elles étaient malmenées !

J’étais horrifié devant tant de tôles froissées
et ne comprenais pas ce qu’il se passait,
quelque chose en moi se demandant
« les déments ont déclenché une guerre ou quoi ? »

Je me suis mis à courir en direction de la montagne.

D’un coup, j’étais à l’intérieur de la montagne,
dans une immense grotte, avec quelques rescapés.
J’appris que je faisais partie de quelques 500 millions de survivants.
Tous les autres humains étaient morts ou en train de mourir !

Bien-sûr, j’étais content.
Pfff, vivant, encore un temps.

Nous étions enfermés,
l’air au dehors étant contaminé.

Peu à peu,
je pris conscience que les autres survivants
étaient des personnalités pédantes au cerveau carré
du type Trump, Merkel, Mac-Roi-des-ronds.

Et c’est devenu le cauchemar, l’angoisse totale.

Je me retrouvai confiné auprès de ces dingues
exploitant la situation à leur avantage,
ne sachant comment faire autrement.
Politique, répétait-il sans cesse.
Et tous de trouver cela normal, qu’ils aient des privilèges,
qu’ils commandent, exigent, pensent des lois qui les protègent,
ces fainéants incapables de faire quoi que ce soit de pratique, d’utile,
ces déconnectés incapables d’entretenir une relation saine avec autrui.

Tout mais pas ça.

Je me suis préparé un cocktail ionique et radioactif,
avec neutronade et hydrogénade, anthrax et roundup,
et, en fredonnant  ♪ tout, tout, non mais pas ça ♫,
hop, j’ai avalé cul-sec.

Sans moi.

(Groupe Soviet suprem, découvert sur la page de Cres)