Pour G. I. Gurdjieff, la science objective n’est possible qu’en état de conscience objective,
or l’humain ordinaire évolue dans un état de conscience subjective.
Nos sciences, théories et autres savoirs exotériques, ne reposeraient que sur la subjectivité.
Il dit aux participants :
c’est pourquoi nos lointains ancêtres ont utilisé les mythes, symboles et aphorismes,
pour parvenir à exprimer des phénomènes de la science objective.
Il dit à ce sujet :
Commentaire : jusqu’ici, Gurdjieff avait parlé de trois centres « êtriques » majeurs.
À ce niveau de l’enseignement, ses élèves sont en étude pratique sur eux-mêmes.
Pour les besoins de l’étude, Gurdjieff analyse :
il sépare les centres moteur et instinctif,
afin d’apprendre à distinguer les élans moteurs des élans instinctifs.
Et, nous l’avions vu précédemment, il a ajouté le « centre sexuel ».
Rappel : le centre sexuel fonctionne de façon indépendante,
ordinairement au niveau des centres moteur et instinctif.
Le sexe dispose de sa propre énergie, la plus raffinée que produisent les centres d’un être.
Lorsqu’on développe un « corps astral » – lorsqu’on élargit sa conscience,
de soi et du monde, et, surtout,
quand on parvient à unifier les opposés notamment du centre émotionnel –,
le centre sexuel se met à fonctionner aux niveaux supérieurs de l'être…
Continuons avec l’étude des, désormais, cinq centres de l’être :
(Oser réagir, lecteur. Je me permets des commentaires
car j’avance avec cet enseignement depuis une vingtaine d’années.
Mais cela n’empêche nullement que je sois à côté de la plaque ou dans l’erreur ;
d’où l’invitation à intervenir, à interroger et s'interroger ensemble.)
Commentaire et résumé (général) :
il s’agit de comprendre le travail mécanique (naturel et automatique)
de chacun des centres de l’être.
Pour s'y aider, il faut y distinguer les aspects moteurs des aspects instinctifs,
en considérant l’élan et l'énergie sexuels en tant que tel.
Il s’agit d’en prendre pleinement conscience, de notre fonctionnement.
En harmonisant le fonctionnement énergétique des cinq centres,
l’humain développe « un corps supérieur » (dit astral)
donnant forme à, ou activant, les centres émotionnels et intellectuels supérieurs
(ce qui permet l’objectivité).
Donc, lorsqu’une personne parvient au développement du sixième symbole,
son corps astral est formé et il opère, agit,
ce qui sous-entend que le centre émotionnel résonne et vibre autrement.
Cette nouvelle résonance permet une mise en relation avec une raison supérieure
(au-delà de la dualité et même, comme lu, de la trinité...)
À ce stade de développement, l’humain décide, choisit sa voie,
en sachant contrer l’accidentel et les influences non voulues.
Il devient capable d'actions conscientes (notamment créatives)…
Si vous saisissez, il est question de libération
(libération de quelques-unes des 48 lois mécaniques naturelles
auxquelles nous sommes automatiquement soumis)…
J'établis une association d'idées entre deux cultures différentes, avec les sept chakras.
Je comprends que, les humains,
nous avons sept chakras (qui seraient des centres énergétiques),
mais deux de ces chakras resteraient en état latent,
nécessitant d’être "activés" (il est question des chakras correspondant aux deux centres,
émotionnel et intellectuel, supérieurs ; c’est-à-dire aux chakras du troisième œil
et le coronal, celui au sommet du crâne).
Tout cela n’est pas à aborder de façon littérale,
mais plutôt à étudier comme on le ferait pour l’expression symbolique.
or l’humain ordinaire évolue dans un état de conscience subjective.
Nos sciences, théories et autres savoirs exotériques, ne reposeraient que sur la subjectivité.
Il dit aux participants :
Une des idées centrales de la science objective est l’idée de l’unité de toutes choses,
de l’unité dans la diversité. (…)
Avec la conscience objective, il est possible de voir et de sentir
l’ "unité de toutes les choses".
Mais pour la conscience subjective,G. I. Gurdjieff relève que le langage, notre façon de parler, est « imparfait » et « faible »,
le monde est fragmenté en des millions de phénomènes séparés et sans lien. (…)
(…) les hommes ne peuvent pas réédifier l’idée du Tout en partant de faits isolés,
et ils ne peuvent pas deviner les principes de la division du Tout
sans connaître les lois sur lesquelles se base cette division.
c’est pourquoi nos lointains ancêtres ont utilisé les mythes, symboles et aphorismes,
pour parvenir à exprimer des phénomènes de la science objective.
Il dit à ce sujet :
Les symboles employés pour transmettre les idées de la science objective
renfermaient les diagrammes des lois fondamentales de l’univers,
et ils ne transmettaient pas seulement la science même,
ils montraient également la voie pour y parvenir.
(…)
L’étude des symboles peut être abordée de la façon suivante :
d’abord, en étudiant le monde des phénomènes,
l’homme doit voir en toutes choses la manifestation de deux principes opposés
qui, selon leurs conjonctions ou leurs oppositions, donnent tel ou tel résultat,
reflétant la nature essentielle des principes qui les ont créés.
Cette manifestation des grandes lois de « dualité » et de « trinité »,
l’homme la voit simultanément dans le cosmos et en lui-même.
(…)
Les symboles les plus simples :
les nombres 2, 3, 4, 5, 6, qui les expriment, ont un sens défini
par rapport au développement intérieur de l’homme ;
ils montrent les degrés différents sur la voie du perfectionnement de soi
et de la croissance de l’être.
L’homme, dans son état ordinaire, est pris comme une « dualité ».
Il est entièrement constitué de dualités, ou de "couples de contraires".
Toutes les sensations de l’homme, ses impressions, ses émotions, ses pensées,
sont divisées en positives et négatives, utiles et nuisibles, nécessaires et superflues,
bonnes et mauvaises, plaisantes et déplaisantes.
Le travail des centres se fait sous le signe de cette division.
Les pensées s’opposent aux sentiments.
Les impulsions motrices s’opposent à la soif instinctive de tranquillité.
C’est dans cette dualité que s’effectuent toutes les perceptions,
toutes les réactions, toute la vie de l’homme. (…)
Mais cette dualité apparaît comme un alternance ;
le vainqueur d’aujourd’hui est le vaincu de demain ;
ce qui nous domine actuellement sera bientôt secondaire, subordonné.
Et tout est également mécanique, également privé de volonté, également dénué de but.
La compréhension de la dualité en nous-mêmes
commence dès que nous parvenons à saisir la différence
entre ce qui est automatique et ce qui est conscient.
Cette compréhension doit être précédée de la destruction de ce mensonge à soi-même
qui consiste pour un homme à prendre ses actions, mêmes les plus mécaniques,
pour des actes volontaires et conscients,
et à se prendre lui-même pour un être « un » et entier.
Lorsque ce mensonge est détruit, et que l’homme se met à voir en lui la différence
entre le mécanique et le conscient, une lutte commence alors
pour la réalisation de la conscience dans la vie,
et pour la subordination de l’automatique au conscient.
(…)
La création d’un troisième principe, principe permanent,
sera pour l’homme la « transformation de la dualité en trinité ».
Qu’il affermisse cette décision et l’introduise constamment, sans défaillance,
dans tous les événements où n’intervenaient autrefois que des chocs accidentels,
cela créera une ligne permanente de résultats dans le temps,
et ce sera la « transformation du ternaire en quaternaire.
Le degré suivant, la « transformation du quatre en cinq » (…),
n’a pas un seul sens mais de nombreux sens différents par rapport à l’homme.
(…)
Le développement de la machine humaine et l’enrichissement de l’être
commencent par un fonctionnement nouveau et inaccoutumé de cette machine.
Nous savons que l’homme a cinq centres : intellectuel, émotionnel,
moteur, instinctif et sexuel.
Commentaire : jusqu’ici, Gurdjieff avait parlé de trois centres « êtriques » majeurs.
À ce niveau de l’enseignement, ses élèves sont en étude pratique sur eux-mêmes.
Pour les besoins de l’étude, Gurdjieff analyse :
il sépare les centres moteur et instinctif,
afin d’apprendre à distinguer les élans moteurs des élans instinctifs.
Et, nous l’avions vu précédemment, il a ajouté le « centre sexuel ».
Rappel : le centre sexuel fonctionne de façon indépendante,
ordinairement au niveau des centres moteur et instinctif.
Le sexe dispose de sa propre énergie, la plus raffinée que produisent les centres d’un être.
Lorsqu’on développe un « corps astral » – lorsqu’on élargit sa conscience,
de soi et du monde, et, surtout,
quand on parvient à unifier les opposés notamment du centre émotionnel –,
le centre sexuel se met à fonctionner aux niveaux supérieurs de l'être…
Continuons avec l’étude des, désormais, cinq centres de l’être :
Un développement prédominant de l’un ou l’autre de ces centres, aux dépens des autres,
produit un type d’homme très unilatéral, incapable de tout développement ultérieur.
Mais si l’homme amène à un accord harmonieux le travail de ses cinq centres,
"le pentagramme se ferme en lui",
et il devient un type accompli d’homme physiquement parfait.
Le fonctionnement intégral des cinq centres les amène à s’unir aux centres supérieurs,
qui introduisent le principe jusqu’alors absent, et mettent l’homme en liaison directe
et permanente avec la conscience objective et la science objective.
L’homme devient alors l’ "étoile à six branches", c’est-à-dire qu’en se retranchant
dans un cercle de vie indépendant et complet par lui-même,
il s’isole des influences étrangères ou des chocs accidentels ; (…)
(Oser réagir, lecteur. Je me permets des commentaires
car j’avance avec cet enseignement depuis une vingtaine d’années.
Mais cela n’empêche nullement que je sois à côté de la plaque ou dans l’erreur ;
d’où l’invitation à intervenir, à interroger et s'interroger ensemble.)
Commentaire et résumé (général) :
il s’agit de comprendre le travail mécanique (naturel et automatique)
de chacun des centres de l’être.
Pour s'y aider, il faut y distinguer les aspects moteurs des aspects instinctifs,
en considérant l’élan et l'énergie sexuels en tant que tel.
Il s’agit d’en prendre pleinement conscience, de notre fonctionnement.
En harmonisant le fonctionnement énergétique des cinq centres,
l’humain développe « un corps supérieur » (dit astral)
donnant forme à, ou activant, les centres émotionnels et intellectuels supérieurs
(ce qui permet l’objectivité).
Donc, lorsqu’une personne parvient au développement du sixième symbole,
son corps astral est formé et il opère, agit,
ce qui sous-entend que le centre émotionnel résonne et vibre autrement.
Cette nouvelle résonance permet une mise en relation avec une raison supérieure
(au-delà de la dualité et même, comme lu, de la trinité...)
À ce stade de développement, l’humain décide, choisit sa voie,
en sachant contrer l’accidentel et les influences non voulues.
Il devient capable d'actions conscientes (notamment créatives)…
Si vous saisissez, il est question de libération
(libération de quelques-unes des 48 lois mécaniques naturelles
auxquelles nous sommes automatiquement soumis)…
J'établis une association d'idées entre deux cultures différentes, avec les sept chakras.
Je comprends que, les humains,
nous avons sept chakras (qui seraient des centres énergétiques),
mais deux de ces chakras resteraient en état latent,
nécessitant d’être "activés" (il est question des chakras correspondant aux deux centres,
émotionnel et intellectuel, supérieurs ; c’est-à-dire aux chakras du troisième œil
et le coronal, celui au sommet du crâne).
Tout cela n’est pas à aborder de façon littérale,
mais plutôt à étudier comme on le ferait pour l’expression symbolique.
Eric,
RépondreSupprimerPassionnant, complexe et profond.
Merci.
Thierry
Yo, yo, yo (c'est un "yo" trinitaire)
SupprimerA + Thierry
Bjr Eric,
RépondreSupprimercette fois je commente ta publication fort intéressante:-) Je m'y connais pas grand
chose la dessus, j'ai lus quelques articles du même sujet mais j'ai pas compris comment travailler les points que l'on souhaites? Un peu comme dans la médecine naturelles expl( le point des yeux etc)
Je suis une apprentie la dessus:-)
Bonne soirée Eric
Bonjour Lucette,
SupprimerLes points à travailler te sont propres ; à toi de t'écouter,
ça devrait résonner plus particulièrement quand un passage touche tes zones sensibles ou blessées ou ayant besoin d'être plus développées. Ce sera alors ton point de départ. Ce n'est qu'un exemple.
Le mieux c'est de lire toute la rubrique "initiation", à son rythme.
J'pense qu'au départ, vaut mieux s'en imprégner (de l'enseignement).
C'est peu à peu, au fil du temps que, si on y fait attention,
on commence à établir des liens (entre ce qui nous arrive et l'enseignement)
et à comprendre... J'dirais qu'il faut laisser agir...
On est tous apprentis, certains devant, certains derrière...
;))
A +
La 7ème publication "Le maître et son cocher" est centrale (à mon avis) dans l'enseignement.
RépondreSupprimerBonne idée de commencer par là.
Lire et relire cette métaphore.
Identifier en soi-même notamment le cocher,
et "ça" travaille déjà, un nouveau processus est engagé...
De façon générale, au quotidien,
rappelez-vous de vous observer (sans prêter attention aux commentaires
et jugements que vous vous adressez à vous-mêmes)...
;)