A nonna Laurina,
che tiene il sano nel mio cuore.
Un bâtard, né en ceinte terre de France,
est apparu tout blond aux yeux bleus,
alors que, pourtant, pour le sûr,
Son cœur en lambeaux, qui bat encore,
infime parcelle d’Amour préservé,
il le doit à ses grands-parents maternels,
italiens pure souche, du centre-Est,
de la région Le Marche, à Recanati,
une ville d’environ vingt mille habitants,
insignifiante ;
et pourtant,
et pourtant,
tout intellectuel et poète devraient en avoir entendu parler, de cette ville,
car deux personnages y sont nés,
Beniamino Gigli, un chanteur ténor,
ainsi qu'un poète et penseur connu ayant inspiré
ainsi qu'un poète et penseur connu ayant inspiré
notamment les philosophes Nietzsche et Schopenhauer :
Giacomo Leopardi.
L’infinito
Sempre caro mi fu quest’ermo colle,
E questa siepe, che da tanta parte
Dell’ultimo orizzonte il guardo esclude.
Ma sedendo e mirando, interminati
Spazi di là da quella, e sovrumani
Silenzi, e profondissima quiete
Io nel pensier mi fingo; ove per poco
Il cor non si spaura. E come il vento
Odo stormir tra queste piante, io quello
Infinito silenzio a questa voce
Vo comparando: e mi sovvien l’eterno,
E le morte stagioni, e la presente
E viva, e il suon di lei. Così tra questa
Immensità s’annega il pensier mio;
E il naufragar m’è dolce in questo mare.
– Giacomo Leopardi
Traduction approximative de L’infini :
J'ai toujours apprécié cette colline inhabitée
Et cette haie, qui de tous côtés
Du dernier horizon, le regard exclut.
Mais m’asseyant et contemplant, interminables
Espaces au-delà de cela, et de surhumains
Silences, et une très profonde paix
Je me feins dans la pensée ; où pour un peu
Mon cœur ne s'alarme pas. Et comme le vent
J’entends bruire parmi ces plantes, moi cet
Infini silence a cette voix
Je compare : et me souviens de l’éternel,
Et les saisons mortes, et la présente,
Et vivante, et c'est sa sonorité. Ainsi entre cette
Immensité se noie ma pensée ;
Et le naufrage m’est doux dans cette mer.
Une anecdote :
je devais avoir une dizaine d'années.
Accroché au bras de ma grand-mère,
nous allions tous les deux au marché, au centre-ville.
J’observais que lorsqu’elle arrivait vers un commerçant,
elle disait ce qu’elle voulait acheter, parlait à la personne, payait,
et c’est seulement lorsque nous partions qu’elle lançait un « buon giorno ».
Alors moi, confus, avec ma bonne éducation bien polie façon suisse,
je lui fis remarquer qu’elle ne disait pas bonjour en arrivant,
et lui demandai pourquoi elle le disait en partant,
au lieu de dire « arrivederci » (au revoir).
Elle a répondu, sur un air amusé, un truc du style « c’est comme ça ».
Il m’a fallu quelques années pour comprendre
que « bon jour » est synonyme de « bonne journée ».
Pas évident, à cet âge, de distinguer un bonjour d’un bon jour,
dans une langue qu’on ne maîtrise pas, qui plus est.
Un nuage de nostalgie traverse mon ciel.
À la fin des années 1970, en vacances,
j’écoutais, là-bas, Lucio Dalla et d’autres,
alors que sortait ce morceau de Loredana Bertè :
Eric,
RépondreSupprimerBeau pays. Je ne l'ai visité qu'une fois très rapidement, une ville.
Le poème fait sens.
On continue d'y croire, pour ne pas trop douter, on avance...
Bon week end.
Thierry
Je me suis cassé la tête avec la traduction : j'ai fait au moins 5 sites
Supprimerde spécialistes poètes à haute littérature, chacun a traduit différemment
et à sa façon ! C'est donc une traduction maison.
Soyez indulgent avec votre serviteur.
Ciao Thierry, bon w-e aussi
Bsr Mr Eric:-))
RépondreSupprimerjoli le texte et la musique + tes deux photos. J'aime bcp l'Italie j'ai fais quelques endroits et j'ai la nostalgie de ma meilleure amie repartie chez elle à l'époque, les
italiens sont chaleureux, solidaires. Alors viva Italia.
Et la musique que tu as mis tu nous rajeunis lol mais je pense suis + jeune que toi
quand même:-)
Bonne soirée le jeunet:-)
https://youtu.be/nckrCNNHDlk
;) coucou Lucette, grazie a te.
SupprimerJ'vais écouter tout à l'h. la musique.
Agréable jour à toi