La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

mercredi 8 août 2018

Rage aux dents

J’ai la rage.

Rassurez-vous, j’mords pas, pas encore en tout cas.
Par contre, attention, ça sort comme ça vient, sans censure,
grossièretés comprises, pour le même prix,
jamais été regardant.
Qu’on ne me cherche plus.
Œil pour œil, dent pour dent.

CV : j’ai du répondant, le verbe aiguisé, l’esprit critique,
et un zeste de connaissance psy.
Faites gaffe, ça peut remuer-bousculer en profondeur.
Les égotistes en tremblent de peur, et fuient, en accusant de…
Un cactus, ça pique,
même s’il n’a pas une once de méchanceté
ni d’idée malveillante ni autre.
Il se défend, se protège de l'agression des autres.
Il veut vivre, tout simplement, comme les autres.

J’ai enfin décidé de réagir directement vers l’âge de… 48 ans !
Avant, j'attendais la goutte d'eau qui fait déborder.
Trop bon, trop con.
Pas fier de moi, enfin d’avant.
Je m’apprécie en guerrier qui, enfin, réagit,
en trouvant des réponses spontanées qui le surprennent lui-même,
ou en trouvant le moyen de déstabiliser les dément$,
en leur fermant leurs sales bouches malodorantes,
aux dents tant blanches.

J’fais quoi maint’nant de cette rage ?

J’suis bien que dans mon bureau.
Oh, ce n’est pas une première.
Chaque fois que je me suis récupéré, c’était en m’isolant :
~10 ans : enfermé durant quelques heures dans une armoire toute noire,
jusqu’à ce qu’on m’y trouve. Voulais plus sortir.
14 ans : tentative de fugue, ratée (z’ont jamais su notamment que j’avais une vie parallèle, la nuit, lorsqu’ils dormaient en rêvant de domination et de comptes en banque
où stationnait leur si belle et précieuse voiture, avec TV à l’intérieur,
détail indispensable pour eux).
15 ans : tentative de suicide. Prêt pour le grand départ, une lettre d’adieu et tout ;
ben non, t’en baveras encore mon coco, c’est pas fini, t’as pas fait le tour,
tu connais pas encore "la grande famille du Système".
17 ans et demi : départ du "cocon", ouf, la liberté, yeah, la vie.
J’ai claqué la porte sans me retourner, sans affaire, sans argent,
un compte en banque vide où rentrait, grâce à mon travail d’apprenti,
un salaire mirobolant de quelques 220 euros par mois ! Si, si.
J’économisais pour un yacht, c’est dire.
J’ai envoyé balader cet emploi si enrichissant, après m'être projeté dans l’avenir,
en tentant de m'imaginer 40 ans à travailler en entreprise,
alors que j’étais si prometteur, me disait le fumeur de cigare qui m’empêchait de respirer.
19 ans : resté 6 mois enfermé, volontairement, dans un corridor tout étroit,
sans fenêtre, avec un matelas en mousse, coupé, car 90 cm ne laissait pas passer
les autres habitants de la grande pièce, ça bloquait le corridor**** ;
avec pour compagnie les six tomes de Castaneda et de l’herbe-qui-fait-rire.
21 ans : des aiguilles dans le bras. J’riais moins, mais j’souffrais moins,
durant quelques heures, après avoir dégueulé toute la bile.
Je vous passe les autres faits ayant eu moins d’impact,
il faudrait que j’ouvre un autre blog rien que pour tout raconter.
Raconter la saloperie des personnes qui s’excisent volontairement l’émotion,
puis s’efforcent de dresser et d’exciser l’émotion et le Rêve des autres.
C’est ça qui est normal, de nos jours.
C’est quand même foutrement indigeste de se rendre compte, vers l’âge de 20 ans,
que la masse, la plupart, suivent les déments et les virils désaffectés,
et que c’étaient mes tortionnaires les mieux "adaptés"
et moi le « bizarre ».

Pas moyen qu’on me foute la paix.
J’emmerde personne, vis comme un fantôme,
j’aime, rends service, disponible et à l’écoute,
même de mes tortionnaires au cœur-de-pierre.

Ben, v’savez quoi ?
On me respecte davantage, ou on me craint davantage,
maintenant que je me défends.
Eh oui, certains ne comprennent que ce langage.


Soyez imprévisibles, et vrais, spontanés,
et guerriers,
au moins pour défendre votre éthique et votre Rêve.
N’ayez pas peur, car après l'avoir traversée, embrassée, même la peur devient force.
Et là, vous remarquerez vous-même que la plupart des déments sont des lâches.
Pourquoi à votre avis tant de polices diverses et variées, hyper armées,
pour se confronter à des personnes qui brandissent tout au plus un bâton ou un caillou ?

Un conseil :
par respect pour vous-mêmes,
par bon sens,
par respect pour la Nature, la Terre, la vie cosmique,
réagissez, sortez vos tripes, soyez vous-mêmes,
ouvrez les yeux,
écoutez-vous,
putain de merde de sale race de moutons dégénérés et mal baisés que nous sommes,
ne sachant que s’empiffrer et s’alcooliser en ricanant de la souffrance d’autrui
tout en la niant, en rationalisant, après s’être rassurés de ses économies
de sales bâtards cervicaux, curieux métissage entre une équation rentable
et une bulle spéculative.
:o
 
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