Masse à la masse

Selon ma compréhension,
à cette heure,
en simplifiant un maximum,
la situation mondiale se présente de la sorte :

•    Un très faible pourcentage de l’humanité, une poignée d’entre nous,
luttent, résistent, s’opposent, se révoltent, se marginalisent, etc.,
afin de contrer le mal émotivo-cérébral qui se diffuse inexorablement.

•    Un très faible pourcentage de l’humanité se partage les pouvoirs
et richesses du monde entier. Ce sont eux les décideurs.
Eux qui ont un Plan ne servant que leurs propres intérêts :
nouvel ordre mondial, pensée unique, tout-contrôle.

•    La plupart d’entre nous, de l’entière planète Terre,
la masse, les travailleurs, le peuple,
se laissent influencer par les décideurs et leurs poliptichiens.

Dans l’image, on peut constater qu’en fait la véritable opposition
confronte une poignée d’humains résistants (du fond de leur personne)
à une poignée d’humains fous de pouvoir, qui ont tout-pouvoir.

Les autres humains, au moins, voire plus, des ¾ d’entre nous,
suivent les fous du capitalisme, les ambitieux, les sans-âmes ;
même si certains se prétendent, par leur discours, opposants.

Peur irrationnelle,
angoisse de perdre du confort et sa voiture,
et l’argent capitalisé pour le vin et les bières…

Et que ferait-on d’autre ?   
On ne peut pas vivre autrement, clament certains politiciens,
on ne va pas revenir au temps des hommes de caverne.
On ne va pas régresser à l’éclairage aux chandelles.


La question prioritaire du moment serait :
comment faire pour que la masse soit mieux influencée ?

Qu’est-ce que « mieux » ?

Selon quels critères, et les critères de qui,
pouvons-nous désigner le « mieux » vivre ensemble ?

Une révolution n'amène pas, pas forcément, à un mieux.
Sur Wikipédia, taper « fascisme », où, dès la première ligne,
il est écrit « mouvement révolutionnaire ».
Aïe.

Il y a autant de révolutionnaires que d’idéaux humains.

On est mal barré !

À qui se fier ?

Pas aux révolutionnaires, ou seulement si bien informé,
et si on adhère aux idées d’avenir du groupe choisi.
Beaucoup de révolutionnaires ne rêvent...
que de devenir Vizir à la place du Vizir.

Pas aux États qui ne servent que les intérêts des plus riches,
avec leurs institutions corrompues jusqu’à l’os et dépourvues de moelle éthique,
dirigées par de lâches serviteurs du Dieu Dettes et Sanctions.

Pas aux Églises qui soutiennent de toute façon les États,
en rêvant de prendre elles-mêmes le contrôle politico-social,
ces chiens du Dieu Culpabilité-Sacrificateur de germes d’âme.


À qui se fier ?


À qui d’autre que soi-même ?

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Lien
* Erreur vitale des bourgeois

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