La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

lundi 31 août 2020

Du leurre

 
Ne pas craindre les mensonges, le leurre,
mais plutôt craindre et se tenir à distance de celles/ceux qui s’y complaisent
et qui l'utilisent pour parvenir à leurs fins égotiques.
Craindre ces personnes qui croient ou prétendent croire en leurs mensonges
(comme la plupart des politiciens et aussi, des "représentants de dieu", techno-scientifiques, etc.
et encore, celles/ceux parmi notre entourage familial, social et professionnel).

Craindre les personnes qui préfèrent se raccrocher au leurre plutôt que de revenir au sain et à la lumière.

Le leurre (mensonges, tricheries, fabulations et affabulations, idéaux, etc.) est tel un brouillard.


 



Revenir à sa vérité et à « ce qui est » permet de lever le brouillard,
ce qui (ré-)éclaire notre esprit,
ce qui permet à notre environnement de baigner à nouveau dans la lumière naturelle.
 
Le plus grand mensonge que l’on entretient (en soi-même)
consiste à croire qu’on n’est pas menteur.
D. Quinn a raison lorsqu’il écrit que tous, pas un n’a échappé au conditionnement
que l’on nomme civilisation ; c’est-à-dire que tous, chacun d’entre nous, nous évoluons dans un leurre.
Les seuls qui évoluent hors leurre sont les dernières tribus vivant notamment dans les jungles, montagnes et déserts.
 

Plus je me (re)dirige vers ma vérité,
plus les mensonges s'annihilent, s'évaporent, se dissolvent d’eux-mêmes,
car le leurre (dont celui de l'Ego) n'a aucune consistance.

Peut-être pensez-vous que la vérité non plus n'a aucune consistance ?
C'est juste, sauf que la vérité nous relie, à nouveau, à « ce qui est »
ainsi qu'à notre Être : en ce cas, on sent  et ressent comme une consistance
par toutes les fibres de notre personne.
Il s’agit de la consistance du Lien  (nous reliant à toutes formes de vie).
De la sorte, l'Être revient sur le devant de la scène, l’Ego menteur s’étant dissout.
 



Contrairement au leurre qui nous enfonce toujours plus dans un brouillard épais
en nous égarant de l'essentiel et du bon sens,
la vérité (« ce qui est » naturellement) nous fait vibrer juste, harmonieusement, sur notre voie.



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9 commentaires:

  1. Brumeux certes mais pas de langue de bois. La vapeur d'eau nous trouble, couvre, puis dévoile. Beaucoup de contes traditionnels parlent de la brume.

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    1. La brume, le brouillard, c'est trompeur, mais pas toujours "négatif",
      car la magie également opère sous couvert.
      ;)

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    2. Carrément. Dans les contes brume rime souvent avec magie

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    3. :)
      A distinguer la magie noire (le brouillard du leurre, par exemple)
      de la magie blanche...

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  2. La vérité d'instant en instant, et non comme un point fixe qui nous attendrait quelque part... :)))
    Tu as bien raison Eric !
    Belle journée à toi

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    1. Oh, merci Miche, oui, le mouvement.
      Effectivement ni on n'est ni on n'arrive à la vérité une fois pour toute
      et donc, pas de point fixe.
      Tout est mouvement, la Vérité également, c'est pourquoi Elle se découvre,
      se révèle, d'instant en instant.

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  3. Rappel : notre unique point de repère concernant la normalité reste la Nature ;
    vous savez, la Nature que nous nous évertuons à ravager au nom du "progrès".

    Dernièrement, j'ai écrit que s'il y a une Réalité commune, il y a une Vérité commune.
    Autant la Réalité que la Vérité (qui sont une seule et même "chose") sont en mouvement, comme le relève judicieusement Miche.

    NB : chacun vit sa réalité, son rapport à la réalité,
    mais il y a bien une Réalité commune, par exemple Terre, ses montagnes et forêts, etc.
    La Vérité du monde, à notre niveau, ne peut être réfléchie que par la Nature (la vie de Terre et des étoiles dépassant notre entendement), que par "ce qui est" comme le disait J. Krishnamurti.
    Attention : la route et les voitures, par exemple, ne représentent pas "ce qui est",
    elles font partie du leurre, c'est pourquoi j'ai ajouté "ce qui est" naturellement.

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    1. La nature, la seule vérité qui apaise
      Tiens d ailleurs je vais aller à sa rencontre et marcher un peu en ce jour de repos sans masque
      La bise (sans masque aussi puisque de loin , ne t'inquiète pas .... tout va bien ;) (rire)

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    2. :))
      Joli (la première phrase) !
      Respire (durant ta marche). Bise reçue, même sans masque :o
      Bise Saby

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