La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. La peur tue l'esprit.
J'affronte ma peur. Je lui permets de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

samedi 8 août 2020

Obsessions

Depuis l'ère industrielle,
gloire aux scientifiques
,
le fatalisme est perçu comme péjoratif.
Ah ben tiens, comme par hasard.

Fatum (latin) : destin.
Fatalisme : − P. ext. Attitude morale, intellectuelle, d'une personne qui se soumet à l'événement.

Déterminisme (selon moi) : vouloir tout contrôler, prévoir, planifier, sécuriser, modéliser, standardiser...


 

Sans entrer dans un débat blabla philosophique,
prenons un exemple concret :
dans la situation d'un couple,
à quoi sert d'insister et de se raccrocher à l'autre si ce dernier(ère) ne veut pas, ne veut plus ?

N'est-ce pas obsession que de vouloir ce que l'autre ne veut pas ?

Peut-on nommer "amour" cette insistance à vouloir ce que l'autre ne veut plus ?

N'est-ce pas son propre malheur qu'on construit de la sorte,
en enquiquinant les autres avec notre frustration (mais je veux qu'elle/il revienne,
mais je l'aime, mais je ne veux personne d'autre, etc.
) ?

N'est-ce pas une question de respect, d'accepter que l'autre ne veut plus
(quelles qu'en soient la ou les raisons) ?


En regardant en arrière,
depuis l'adolescence, mes décisions avaient une part de fatalisme :
lorsque une relation ou un boulot ou autres ne donnaient pas de résultat,
je me disais : c'est que ce n'est pas pour toi, c'est qu'il y a autre chose pour toi,
c'est que ta place est ailleurs, ce n'est pas la personne qu'il te faut, etc.


On veut tellement être déterministe, on veut tellement tout contrôler, que,
notamment avec la pandémie et aussi avec la pollution, le changement climatique, etc.,
chacun peut constater qu'on contrôle de moins en moins les événements...

♪ ♫  On est foutu, ça chauffe trop ♪ ♫


Je veux que ce soit comme avant !



5 commentaires:

  1. Pourquoi toujours contredire avant et pas après non mais ? Si ça continue ce sera contrôle continue, non mais ! Avec le bonnet d'âne et les coups de règles sur les doigts...

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    1. :))
      Non..., aïeuh... (ai encore besoin de mes doigts)

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  2. Zut, j'avais écrit un long commentaire et j'ai fait une fausse manip ! Zut zut !
    je disais, calculer, transformer, prévoir, c'est ce que tout le monde fait au lieu laisser faire, d'être fataliste comme tu dis, c'est bien dommage que l'on considère ce terme comme péjoratif car le fatalisme rejoint l'Ho'oponopono qui dit qu'il ne faut pas trop penser et prévoir de peur d'être déçu mais qu'il faut bien au contraire accueillir les choses comme elles viennent et être prêt à les recevoir.

    lien avec le covid, j'ai entendu ce matin que les pays qui n'ont pas confiné ont les mêmes résultats que les pays qui ont confiné strictement, alors ? les pays qui n'ont pas confiné sont-ils fatalistes ? Si oui, ils ont eu bien raison de l'être !

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    1. :)) zut, alors !
      Laisser faire = impossibilité pour nos cerveaux.
      Laisser être, apprécier : pas possible, pas rentable...
      L'humain ne peut s'empêcher d'intervenir, de modifier à son idée,
      c'est compulsif ; et il est si sûr d'avoir raison que même en plein chaos,
      il persiste. Encore, encore, plus vite...
      ;)

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