Soins palliatifs : derniers soins administrés à une personne mourante,
c’est-à-dire lorsque les médecins cessent de s’acharner sur son cas,
lorsque autant le patient que son entourage et que l’équipe de soins
reconnaissent et acceptent la fin, de laisser partir : le patient va mourir.
Bronnie Ware a travaillé dans ce milieu de fin de vie, en soins palliatifs.
Elle a écrit un livre, que je n’ai pas lu, afin de témoigner et de diffuser
les dernières conversations échangées avec des personnes mourantes.
Je rends attentif, et insiste sur le contexte :
des personnes vont mourir et le savent,
elles n’ont donc plus d’espoir ni enjeu par rapport à ce monde,
je pense notamment aux affaires humaines et idéologiques.
On peut donc considérer que ces personnes sont totalement libres
de dire ce qu’elles ressentent comme d’exprimer leurs vrais sentiments.
Ce livre de B. Ware s’intitule :
Les 5 plus grands regrets exprimés par des personnes en fin de vie.
Le résumé de cet ouvrage :
Voici les 5 constats similaires, des regrets de mourants :
Reprenons, en me permettant de commenter :
1) Vivre ma vie et non pas celle des autres.
Cessons de se laisser influencer et aussi, de nous comparer les uns aux autres.
Pour « vivre ma vie », il faut être égoïste et il me faut apprendre à mieux me connaître,
en comprenant comment je fonctionne, de façon holistique : corps-affect-pensée.
Il n’est question ni d’égocentrisme ni de ne pas vouloir partager avec les autres,
mais d’un « égoïsme conséquent » (notion de Paul Diel) se résumant à :
prendre soin de soi, agir sa parole,
car, automatiquement,
mieux je me sens avec moi-même,
mieux je suis disposé envers autrui.
2) Avoir le courage d’exprimer ses sentiments.
À méditer, de toute urgence !
Plus on exprime ses sentiments, moins on s’y enferme, moins on les rumine,
moins on les cristallise, par exemple la haine ou la colère profonde
qui sont des sentiments malsains perdurant longtemps et nous pourrissant, à tous, la vie.
Exprimer, extérioriser, permet de soulager le sentiment, de le "décristalliser".
Notons que l’auteur a précisé « avoir le courage » d’exprimer...
Le courage n’est pas une affaire virile.
Le courage est maîtrise du sentiment :
oser être juste, incorruptible, impartial, etc.,
et oser agir en fonction de son éthique.
3) Travailler moins.
Travailler c’est la santé, peut-être, mais, comme pour tout et en tout,
c’est une question de mesure. N’avoir que ça dans la vie, le travail,
c’est carrément malsain. Passer un temps excessif à travailler, c’est malsain.
On se retrouve à l’opposé du fameux « travailler plus pour gagner plus », non ?
De devoir travailler n’est pas le problème. Ce sont les conditions de travail,
le salaire et le temps consacré qui peuvent représenter un satané problème.
De nos jours, de plus en plus d’employés déplorent les conditions de travail
et aussi, le fait que « leur travail n’a plus de sens ».
Il ne faut donc pas travailler pour travailler. Erreur socio-politique.
Les humains actuels ne jurent que par le travail, devenu obligation et valeur morales,
alors que, concrètement, il y en a de moins en moins, du travail,
et que de plus en plus de robots et machines travailleuses sont en construction ! … ?
Malgré les machines, on ne nous laisse pas tranquille, « il faut travailler ».
Il devient urgent de penser à cette situation globale, à notre rapport au "travail"
(en cessant, maintenant, de détruire l’environnement naturel et nourricier)…
4) Garder contact avec ses amis.
Les amitiés, c’est durant l’adolescence que ça se passe (ou non),
car après, et surtout une fois être devenu parent, étrangement,
l’amitié n’est plus que souvenir de jeunesse, puérilité quoi.
Relevons que dans un mode de vie tribal,
pas besoin de garder contact avec des amis,
puisque chacun vit auprès des autres.
On ne ressent le besoin de parler d’amitié que lorsqu’on se sent esseulé, isolé.
5) S’autoriser à être plus heureux.
À méditer.
Que ce soit par les Églises et les autres autorités notamment politiques,
dans ce Système tout est pensé pour nous faire culpabiliser d’être heureux.
Il faut travailler beaucoup et gagner beaucoup et consommer beaucoup,
pour, au final, ne pas se sentir heureux du tout,
mais, au mieux, bien alcoolisés et "médicamentalisés".
L’esprit occidental a développé un fâcheux travers,
celui de mal-juger, accuser et condamner le fait d’être heureux en toute simplicité,
le fait d’être en capacité d'aimer, de rire, de se sentir en joie d’exister.
* * *
Je trouve vital de vraiment prendre le temps de considérer ce propos,
d'y réfléchir, car, je le répète, les personnes qui ont témoigné mouraient,
c’est-à-dire qu’elles n’avaient absolument plus rien à perdre ni à gagner.
En résumé
Pour être heureux et pour « donner du sens » à son existence,
je retiens :
__________________________________________
c’est-à-dire lorsque les médecins cessent de s’acharner sur son cas,
lorsque autant le patient que son entourage et que l’équipe de soins
reconnaissent et acceptent la fin, de laisser partir : le patient va mourir.
Bronnie Ware a travaillé dans ce milieu de fin de vie, en soins palliatifs.
Elle a écrit un livre, que je n’ai pas lu, afin de témoigner et de diffuser
les dernières conversations échangées avec des personnes mourantes.
Je rends attentif, et insiste sur le contexte :
des personnes vont mourir et le savent,
elles n’ont donc plus d’espoir ni enjeu par rapport à ce monde,
je pense notamment aux affaires humaines et idéologiques.
On peut donc considérer que ces personnes sont totalement libres
de dire ce qu’elles ressentent comme d’exprimer leurs vrais sentiments.
Ce livre de B. Ware s’intitule :
Les 5 plus grands regrets exprimés par des personnes en fin de vie.
Le résumé de cet ouvrage :
Bronnie Ware - infirmière en soins palliatifs - a posé cette délicate question
aux patients qu'elle a accompagnés durant leurs dernières semaines,
et avec lesquels elle a tissé des liens profonds.
Émue par leurs réponses sincères et authentiques,
mais aussi bouleversée par la similitude de leurs témoignages,
l'auteur a souhaité les partager au travers de cet ouvrage intense
qui nous fait tous réfléchir sur le sens à donner à notre vie...
Un livre courageux, essentiel,
qui nous invite à mener une vie au plus près de nos aspirations...
Voici les 5 constats similaires, des regrets de mourants :
- J'aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie et pas celle des autres.
- J'aurais voulu avoir le courage d'exprimer davantage mes sentiments.
- Je regrette d'avoir consacré tant de temps à mon travail.
- J'aurais aimé garder plus de contacts avec mes amis.
- J'aurais aimé m'autoriser à être plus heureux.
Reprenons, en me permettant de commenter :
1) Vivre ma vie et non pas celle des autres.
Cessons de se laisser influencer et aussi, de nous comparer les uns aux autres.
Pour « vivre ma vie », il faut être égoïste et il me faut apprendre à mieux me connaître,
en comprenant comment je fonctionne, de façon holistique : corps-affect-pensée.
Il n’est question ni d’égocentrisme ni de ne pas vouloir partager avec les autres,
mais d’un « égoïsme conséquent » (notion de Paul Diel) se résumant à :
prendre soin de soi, agir sa parole,
car, automatiquement,
mieux je me sens avec moi-même,
mieux je suis disposé envers autrui.
2) Avoir le courage d’exprimer ses sentiments.
À méditer, de toute urgence !
Plus on exprime ses sentiments, moins on s’y enferme, moins on les rumine,
moins on les cristallise, par exemple la haine ou la colère profonde
qui sont des sentiments malsains perdurant longtemps et nous pourrissant, à tous, la vie.
Exprimer, extérioriser, permet de soulager le sentiment, de le "décristalliser".
Notons que l’auteur a précisé « avoir le courage » d’exprimer...
Le courage n’est pas une affaire virile.
Le courage est maîtrise du sentiment :
oser être juste, incorruptible, impartial, etc.,
et oser agir en fonction de son éthique.
3) Travailler moins.
Travailler c’est la santé, peut-être, mais, comme pour tout et en tout,
c’est une question de mesure. N’avoir que ça dans la vie, le travail,
c’est carrément malsain. Passer un temps excessif à travailler, c’est malsain.
On se retrouve à l’opposé du fameux « travailler plus pour gagner plus », non ?
De devoir travailler n’est pas le problème. Ce sont les conditions de travail,
le salaire et le temps consacré qui peuvent représenter un satané problème.
De nos jours, de plus en plus d’employés déplorent les conditions de travail
et aussi, le fait que « leur travail n’a plus de sens ».
Il ne faut donc pas travailler pour travailler. Erreur socio-politique.
Les humains actuels ne jurent que par le travail, devenu obligation et valeur morales,
alors que, concrètement, il y en a de moins en moins, du travail,
et que de plus en plus de robots et machines travailleuses sont en construction ! … ?
Malgré les machines, on ne nous laisse pas tranquille, « il faut travailler ».
Il devient urgent de penser à cette situation globale, à notre rapport au "travail"
(en cessant, maintenant, de détruire l’environnement naturel et nourricier)…
4) Garder contact avec ses amis.
Les amitiés, c’est durant l’adolescence que ça se passe (ou non),
car après, et surtout une fois être devenu parent, étrangement,
l’amitié n’est plus que souvenir de jeunesse, puérilité quoi.
Relevons que dans un mode de vie tribal,
pas besoin de garder contact avec des amis,
puisque chacun vit auprès des autres.
On ne ressent le besoin de parler d’amitié que lorsqu’on se sent esseulé, isolé.
5) S’autoriser à être plus heureux.
À méditer.
Que ce soit par les Églises et les autres autorités notamment politiques,
dans ce Système tout est pensé pour nous faire culpabiliser d’être heureux.
Il faut travailler beaucoup et gagner beaucoup et consommer beaucoup,
pour, au final, ne pas se sentir heureux du tout,
mais, au mieux, bien alcoolisés et "médicamentalisés".
L’esprit occidental a développé un fâcheux travers,
celui de mal-juger, accuser et condamner le fait d’être heureux en toute simplicité,
le fait d’être en capacité d'aimer, de rire, de se sentir en joie d’exister.
* * *
Je trouve vital de vraiment prendre le temps de considérer ce propos,
d'y réfléchir, car, je le répète, les personnes qui ont témoigné mouraient,
c’est-à-dire qu’elles n’avaient absolument plus rien à perdre ni à gagner.
En résumé
Pour être heureux et pour « donner du sens » à son existence,
je retiens :
- Vivre sa vie à soi : selon ses aspirations profondes,
sa nature, son désir essentiel, son intuition. Vivre son Rêve.
- Avoir du courage notamment pour exprimer ses sentiments
(ressentis et impressions générales, ainsi que ses vraies pensées).
- Prendre du temps pour soi, et non donner toute son énergie au travail.
Le travail est un moyen, et non pas une fin genre « voilà, je travaille ».
- Prendre soin de ses relations : entretenir les liens amicaux, s’entraider,
se soutenir les uns les autres, s'activer, rire, chanter, danser, ensemble…
- Oser être heureux, se l’autoriser (de l’intérieur de soi-même), à être heureux.
__________________________________________
Eric,
RépondreSupprimerTout à fait. À lire, relire, méditer, puis acter ce que l'on peut assumer.
C'est bien de te lire, cela balaie d'un coup de balayette le "c'est pas possible".
Thierry
Huumm... possible...
SupprimerSalut Thierry
Eric,
RépondreSupprimerc'est possible alors osons!parfois nous nous privons d'oser d'être heureux.
Superbe ta publication que j'ai lus deux fois.
Bonne soirée Eric et bonne semaine
Oser, s'autoriser à, se donner la possibilité de...
SupprimerUn salut Lucette
Bonsoir Eric,
RépondreSupprimerje viens déposer un coucou et une chanson: https://www.youtube.com/watch?v=lCQezjE-HFc
Bonne soirée
Merci, sympa.
SupprimerL'est doux, le chanteur.
Agréable soir Lucette
à méditer sans aucun doute, à acter sans plus de doute ! Je rajouterais, c'est vraiment personnel, arrêter de culpabiliser et oser déplaire aux autres ! ;)
RépondreSupprimerça me parle ;)
SupprimerBon jour Vi