Chercher à donner du sens à nos existences…
Nos existences, ont-elles du sens ?
Aucun sens, me semble-t-il,
puisque nous évoluons en plein non-sens.
Plein comme les cave et grenier d’une demeure millénaire.
Nous pourrions, tout au plus, y mettre de l’ordre
dans ce merdier abstrait, provoquant des dégâts bien réels.
Avec raison et bon sens, nous pourrions même en profiter pour trier,
afin de se détacher et brûler l’inutile, le superflu, le vain, l’aliénant.
Ce serait tant énorme !
Un feu de joie.
Youhouh !
Pour y voir clair et parvenir à discerner autour de soi,
encore s’agit-il d’effectuer, au préalable,
une mise en ordre à l’intérieur de soi-même.
Aïe ! De l’ordre en soi-même.
Pas le temps. Trop à faire.
Prises de tête assurées.
Argent sur comptes.
Ce qui se joue, se passe à l'extérieur, dans le monde,
se joue également à l'intérieur, en chacun.
Et vice-versa.
Lien soi-monde. Relation monde-soi.
Ordre dans le monde, ordre en soi-même.
Éthique en soi-même, justice dans le monde.
Environnement naturel pollué, intériorité souillée.
Chercher du sens dans nos entreprises,
politisées, médiatisées ou tenues secrètes,
c’est comme vouloir vendre la peau d’un ours que l’on ne détient pas ;
sans se rendre compte que l’ours en question nous court après !
Oh, my holy Gun, au moins on sait où fuiiiiir…
Nous anéantissons le vivant,
ses formes animées et infiniment variées,
en imposant des machines partout et pour tout,
à rendement hautement industriel et rendant tout pareil,
sans aucunement prendre conscience ni réfléchir au fait que,
c’est justement ce qui donne sens qui est saccagé, "désanimé",
à chaque minute qui passe, là, en ce moment…
À la place du vivant nous produisons du non-sens soigneusement emballé,
générant des déchets toxiques, et des insatisfactions profondes,
en plus des cancers et autres pathologies nouvelles.
Travailler, fonder une famille,
et se sentir mal être
en rêvant de bien-être, après la retraite.
La motivation sociale s'inspire d'une "réussite" formatée et reconnue :
gagner de l’argent, acheter une montre chic et consommer davantage
d'aliments, boissons, voitures et vêtements « de marque ».
Lorsqu’on a besoin de (re)trouver le sens,
il vaut mieux un endroit dégagé, si possible surélevé,
c’est-à-dire depuis où on peut se repérer facilement.
On s’y retrouve aisément dans un espace vide,
peu encombré, n’est-ce pas ?
Chercher à donner du sens à l’existence,
sans avoir délesté les poids de nos charges
tant affectives, émotionnelles et sentimentales,
que celles de nos obligations soi-disant morales
et des devoirs pour la Nation, patrie-du-PIB-pour-tous.
Ce mode de faire, de "chercher" et de s’activer dans le monde,
c’est comme vouloir marcher sur l’eau, pour traverser un lac,
avec les poches et chaussettes remplies de plomb.
‒ Carte de fidélité, la dixième plomberie cérébrale gratuite ‒
Plomb dans la tête, plomb dans le sang.
Corps de plomb, âme plombée,
cœur manquant d’aplomb
et esprit en plombage permanent.
⇚ Sens conseillé par des experts en management, spécialistes en direction.
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Donner du sens : ben, faudrait déjà apprendre à donner.
‒ En ce moment, offre à prendre : un don à prix imbattable ! ‒
Nos existences, ont-elles du sens ?
Aucun sens, me semble-t-il,
puisque nous évoluons en plein non-sens.
Plein comme les cave et grenier d’une demeure millénaire.
Nous pourrions, tout au plus, y mettre de l’ordre
dans ce merdier abstrait, provoquant des dégâts bien réels.
Avec raison et bon sens, nous pourrions même en profiter pour trier,
afin de se détacher et brûler l’inutile, le superflu, le vain, l’aliénant.
Ce serait tant énorme !
Un feu de joie.
Youhouh !
Pour y voir clair et parvenir à discerner autour de soi,
encore s’agit-il d’effectuer, au préalable,
une mise en ordre à l’intérieur de soi-même.
Aïe ! De l’ordre en soi-même.
Pas le temps. Trop à faire.
Prises de tête assurées.
Argent sur comptes.
Ce qui se joue, se passe à l'extérieur, dans le monde,
se joue également à l'intérieur, en chacun.
Et vice-versa.
Lien soi-monde. Relation monde-soi.
Ordre dans le monde, ordre en soi-même.
Éthique en soi-même, justice dans le monde.
Environnement naturel pollué, intériorité souillée.
Chercher du sens dans nos entreprises,
politisées, médiatisées ou tenues secrètes,
c’est comme vouloir vendre la peau d’un ours que l’on ne détient pas ;
sans se rendre compte que l’ours en question nous court après !
Oh, my holy Gun, au moins on sait où fuiiiiir…
Nous anéantissons le vivant,
ses formes animées et infiniment variées,
en imposant des machines partout et pour tout,
à rendement hautement industriel et rendant tout pareil,
sans aucunement prendre conscience ni réfléchir au fait que,
c’est justement ce qui donne sens qui est saccagé, "désanimé",
à chaque minute qui passe, là, en ce moment…
À la place du vivant nous produisons du non-sens soigneusement emballé,
générant des déchets toxiques, et des insatisfactions profondes,
en plus des cancers et autres pathologies nouvelles.
Travailler, fonder une famille,
et se sentir mal être
en rêvant de bien-être, après la retraite.
La motivation sociale s'inspire d'une "réussite" formatée et reconnue :
gagner de l’argent, acheter une montre chic et consommer davantage
d'aliments, boissons, voitures et vêtements « de marque ».
Imaginer maintenant un immense souk à l'ancienne, un bazar bordélique.
On y va pour la première fois, dans cette caverne géante d’Ali Baba.
Fasciné par les innombrables objets-à-vendre rutilants,
peu à peu, en déambulant par-ci par-là, on s'y perd.
Comment trouver le bon sens, la sortie,
alors que le smartphone ne fonctionne pas ?
Dans ce soudain sale souk, tout se ressemble
et l’on y tourne en rond,
sous l’œil prédateur et amusé des commerçants.
On fait comme si tout allait bien, comme si de rien, en sifflotant,
un sourire coincé au travers du visage tendu, les dents resplendissantes,
en geignant intérieurement mais comment sortir de ce putain de souk ?
Lorsqu’on a besoin de (re)trouver le sens,
il vaut mieux un endroit dégagé, si possible surélevé,
c’est-à-dire depuis où on peut se repérer facilement.
On s’y retrouve aisément dans un espace vide,
peu encombré, n’est-ce pas ?
Chercher à donner du sens à l’existence,
sans avoir délesté les poids de nos charges
tant affectives, émotionnelles et sentimentales,
que celles de nos obligations soi-disant morales
et des devoirs pour la Nation, patrie-du-PIB-pour-tous.
Ce mode de faire, de "chercher" et de s’activer dans le monde,
c’est comme vouloir marcher sur l’eau, pour traverser un lac,
avec les poches et chaussettes remplies de plomb.
‒ Carte de fidélité, la dixième plomberie cérébrale gratuite ‒
Plomb dans la tête, plomb dans le sang.
Corps de plomb, âme plombée,
cœur manquant d’aplomb
et esprit en plombage permanent.
⇚ Sens conseillé par des experts en management, spécialistes en direction.
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